30 mars 2017

La FNAIM, Action Logement Services, et l’APAGL signent une convention de partenariat pour le développement de Visale

Jean-François Buet, Président de la FNAIM, Jacques Chanut, Président d’Action Logement Groupe, Bruno Arcadipane, Président d’Action Logement Services et Marie Angèle Lopes, Présidente de l’APAGL (Association Pour l’Accès aux Garanties Locatives) ont signé, mercredi 29 mars, une convention de partenariat pour la promotion et le développement de la garantie locative Visale.

Un dispositif gratuit, innovant, simple à mettre en œuvre et répondant à un fort besoin sociétal

Visale, dispositif gratuit de cautionnement du parc privé financé et géré par Action Logement, couvre le paiement du loyer et des charges en cas d’impayé survenant au cours des 3 premières années du bail. Visale garantit l’accès au logement des jeunes de moins de trente ans, ainsi que des salariés de plus de 30 ans entrant dans un emploi.

Les professionnels de l’immobilier, des ambassadeurs incontournables d’un dispositif souple et efficace

Les professionnels de l’immobilier sont les meilleurs ambassadeurs pour promouvoir ce dispositif auprès de leurs clients : « En tant que représentante des professionnels de l’immobilier la FNAIM soutient le dispositif d’Action Logement, qui va aider des milliers de locataires jeunes ou en situation de précarité dans leur recherche d’un logement. Ce dispositif de garantie est en ligne avec notre vision positive, équilibrée et sociale du logement. Les fonds de la PEEC (ex 1% logement) sont utilisés de façon souple et efficace au profit du logement et de l’emploi grâce à un dispositif pragmatique dont les pouvoirs publics devraient s’inspirer », déclare Jean-François Buet, Président de la FNAIM.

Une mobilisation significative pour une utilisation accrue du dispositif

Jacques Chanut, Président d’Action Logement Groupe, se félicite : « La signature de cette convention de partenariat avec une organisation syndicale influente telle que la FNAIM va permettre d’amplifier la visibilité et le déploiement de Visale, produit innovant qui, dans le secteur locatif, constitue un outil essentiel de sécurisation. Action Logement démontre par cette signature son engagement à contribuer à ce que le logement ne soit plus un frein à l’emploi. »

Bruno Arcadipane, Président d’Action Logement Services, déclare : « Les équipes d’Action Logement Services sont mobilisées partout en France, aux côtés des adhérents des Chambres Régionales et Départementales de la FNAIM pour accompagner les jeunes et les salariés en mobilité professionnelle à l’entrée dans le parc locatif privé grâce à Visale. »

Pour Marie Angèle Lopes, Présidente de l’APAGL, « Il est légitime pour Action Logement de garantir les revenus locatifs des bailleurs du parc privé qui favorisent et acceptent de loger des jeunes, facilitant ainsi leur accès à l’autonomie, ou des candidats locataires accédant à un emploi (CDD, CDI période d’essai, intérim, alternants, …). C’est dans cet objectif que Visale a été créé en 2016 par les Partenaires sociaux d’Action Logement, et bénéficie aujourd’hui à plus de 14 000 ménages locataires. Le partenariat avec la FNAIM s’inscrit dans une démarche d’accentuation de la diffusion de Visale pour mieux faire connaître aux bailleurs les avantages de ce dispositif de cautionnement innovant, gratuit et simple à mettre en œuvre ».

Gratuit et totalement dématérialisé, Visale s’obtient simplement et rapidement via le site dédié visale.fr, sur lequel les locataires et les bailleurs effectuent toutes leurs opérations en parfaite sécurité.

Retrouvez toutes les informations sur www.visale.fr.

29 mars 2017

Paris : en route vers 9000€ le m² ?

« C’est du jamais vu, les prix immobiliers parisiens viennent d’établir un record absolu : 8743 € le m² » annonce Laurent Vimont, Président de Century 21 France. En douze mois, le prix moyen au m² dans la Capitale a progressé de 5,1% pour atteindre un nouveau sommet, près de 700€ plus élevé qu’en 2015.

Cela ne semble pas encore avoir d’incidence sur les ventes qui enregistrent une hausse d’activité à deux chiffres : +20% sur douze mois. Les délais de vente raccourcissent pour atteindre 65 jours en moyenne (-3 jours), mais ils sont loin des plus bas observés en 2011 (44 jours à l’époque).

Seul sacrifice consenti : celui de la surface, qui diminue de 2m² en douze mois pour s’établir à 51,6m² en moyenne. Le montant moyen d’une acquisition bat cependant des records : 444 235€ (+4,7% en un an).

Les conditions bancaires exceptionnelles favorisent l’activité, et l’on observe des durées de financement particulièrement longues pour Paris (20,6 ans en moyenne contre 18,9 ans il y a un an).

Ces emprunts sont réalisés essentiellement au titre de l’acquisition d’une résidence principale (62,8% des achats, en hausse de 5,9%) quand les acquisitions dédiées à l’investissement locatif chutent de 10,1% en un an. Elles représentent désormais seulement 22,3% des transactions parisiennes. En cause : l’encadrement des loyers et l’augmentation de la taxe sur les logements vacants qui instaurent un climat anxiogène pour les investisseurs bailleurs.

83,6% des acheteurs parisiens sont des cadres supérieurs/professions libérales et des cadres moyens (respectivement 43,2% et 40,4% des acquéreurs) ; leur part continue de progresser sur un an (+11,1% et +10,4%) quand celle des employés/ouvriers s’effondre de 32,1%.

« Les prix parisiens peuvent atteindre 9000 € le m², certes, mais cela ne peut pas être sans conséquence à moyen terme sur le volume d’activité. Rappelons-nous les leçons d’un passé pas si lointain : même les arbres ne peuvent monter jusqu’au ciel. » ajoute Laurent Vimont.

22 mars 2017

Non, les prix de l’immobilier ne flamberont pas malgré les inquiétudes du HCSF sur l’accession à la propriété

Le Haut Conseil de stabilité financière, HCSF, a dernièrement confirmé la remontée des taux, en s’inquiétant d’un assouplissement des conditions d’octroi des banques, susceptible de favoriser une bulle spéculative.

« Il n’en est rien, indique Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de Cafpi, les banques n’ont pas été plus souples ces derniers mois. Les taux bas et des prix de l’immobilier encore raisonnables ont simplement conduit nombre de candidats à l’accession à franchir le pas ». Pour preuve, les bons résultats de Cafpi en janvier et février 25% de demandes en plus que début 2016.

Quand la demande augmente aussi fortement, elle dépasse l'offre disponible, ce qui fait mécaniquement augmenter les prix. La remontée des taux en cours va naturellement désolvabiliser, petit à petit, de nombreux candidats à l’accession. Cette baisse entrainera un rééquilibrage des prix, empêchant toute flambée. « Le marché s’autorégule. La hausse des taux, ajoutée aux incertitudes nées de l’élection présidentielle, conduira à une baisse du nombre d’opérations cette année, explique Philippe Taboret. La mauvaise nouvelle, qui va casser la dynamique du marché, est bien celle-là ».

Le message négatif d’une bulle spéculative sur les prix de l’immobilier annoncée par le HCSF n’a pas lieu d’être, l’année 2017 s’annonçant moins bonne que 2016. « La vraie question est comment maintenir une dynamique de l’accession, moteur de l’économie, dans cette conjoncture », conclut Philippe Taboret. « Pour cela, il faut maintenir les aides à l’accession et les prêts, type PTZ ».

21 mars 2017

Quelle politique pour le logement et l’immobilier en France ? Les propositions de la FNAIM

A la veille d’élections majeures pour notre pays, le logement et l’immobilier sont les grands absents du débat public. 1er poste de dépenses mensuelles, 1er choix d’investissement, 1er patrimoine des Français, le logement, et l’immobilier, sont des sujets qui concernent et préoccupent les Français, sans parler de l’impact positif de ce secteur pour l’économie du pays.

Dans ce contexte, la FNAIM prône une politique du logement pragmatique et efficace articulée autour de deux idées fortes : le rééquilibrage des rapports entre propriétaires-bailleurs et locataires et une simplification juridique, administrative et fiscale afin de fluidifier les marchés immobiliers.

Le bailleur privé un véritable acteur économique au statut reconnu

Le parc locatif privé français compte aujourd’hui 4,8 millions de bailleurs privés. Ces acteurs du logement ne disposent d’aucun statut, pourtant nécessaire à la mise en œuvre d’une politique pérenne d’offre de logements pour nos concitoyens. Tout en garantissant des droits aux locataires, ce statut permettrait d’inciter les bailleurs privés à louer leurs biens en contrepartie d’amortissements fiscaux.

La FNAIM propose un régime de déduction au titre de l’amortissement fiscal allant de 2% par an pour l’offre locative à loyers libres à 8% pour un bien loué sous le régime du PLUS (Prêt Locatif à Usage Social), reposant sur une assiette composée de 80% de la valeur du bien. Le bailleur s’engage sur une durée 6 à 9 ans minimum. Par ailleurs, les travaux d’entretien, de réparation, d’amélioration et d’agrandissement devraient aussi pouvoir être amortis.

Simplifier et faciliter l’accès au logement pour les concitoyens

La FNAIM souhaite également simplifier différentes dispositions immobilières rendues particulièrement complexes par l’accumulation de règlementations successives (acte de cautionnement, diagnostics techniques, la vente des lots de copropriété, charges locatives et Bloctel…). Ces simplifications n’ont qu’un seul but : améliorer la performance, dans l’intérêt de tous. Elles sont destinées à remplacer des dispositifs compliqués, caducs ou inadaptés.

15 mars 2017

La start-up IMOXO ouvre sa solution immobilière au grand public

Un an après son lancement réussi dans le segment B2B, la start-up immobilière IMOXO s'apprête à ouvrir au grand public sa méthodologie de commercialisation disruptive et innovante. Avec le lancement d'IMOXO App, les particuliers auront tout pour gérer la vente de leurs biens de A à Z avec la garantie d'obtenir le meilleur prix : des fonctionnalités pratiques pour chacune des étapes du processus et une méthodologie de commercialisation pour mettre en concurrence les offres d'achat de plusieurs acquéreurs.

Au cœur d'IMOXO App une méthodologie innovante déjà éprouvée :

La salle virtuelle de collecte d'offres

Lancé en novembre 2015, le principe de commercialisation d'IMOXO a réinventé la manière d'acheter et de vendre des biens immobiliers. Grâce à une salle virtuelle, tous les acquéreurs intéressés par un bien peuvent soumettre leurs offres au même moment et les augmenter par paliers en fonction de la concurrence. Les vendeurs quant à eux ont la possibilité de comparer tous les dossiers et sélectionner le plus qualitatif - une notion de transparence sans précédent dans le marché immobilier français qui permet d'en finir avec la frustration des négociations sous pression, l'incompréhension et le manque de visibilité.

Initialement destinée aux agents immobiliers, la méthodologie IMOXO a fait ses preuves et affiché des performances sans égal. Après plus de 600 biens commercialisés en partenariat avec les principaux réseaux immobiliers nationaux, la start-up peut aujourd'hui se vanter de ses résultats :
- 25 jours en moyenne pour obtenir la garantie du meilleur prix
- 80% de taux de transformation à Paris
- 1 fois sur 2 le prix final dépasse les attentes du vendeur

IMOXO App, les fonctionnalités autour de la méthodologie !

La start-up française est dans les starting-blocks pour le lancement d'IMOXO App, la seule application qui permettra aux particuliers de piloter chaque étape de la commercialisation d'un bien, en temps réel, en toute transparence, sans intermédiaires et dans un délai court et déterminé.

Grâce à un tableau de bord et six modules complets, ergonomiques et intuitifs, les particuliers auront dans leur poche tous les outils pour gérer l'ensemble du processus, de la publication de l'annonce à la signature de la promesse de vente en passant par la gestion des visites, l'envoi de documentation, et la mise en concurrence des offres.

« Avec les outils numériques, le secteur immobilier est aujourd'hui en mesure de se transformer et devenir à la fois transparent et réactif. Nous sommes fiers de lancer ce nouveau produit. Nous avons la forte conviction qu'il viendra dynamiser le marché et montrer qu'une autre voie est possible » déclare Stanislas Wargny Fondateur et CEO d'IMOXO.

Avec une image renouvelée et en phase avec ce nouveau segment, IMOXO lancera IMOXO App le 30 mars prochain.

Imoxo.com

14 mars 2017

Réaction de Fundimmo à l’étude (très négative) de UFC-Que Choisir sur le crowdfunding

UFC-Que Choisir vient de publier un rapport sur le crowdfunding qui accuse certaines plateformes, et en particulier celles proposant au grand public de prêter de l’argent aux PME (crowdlending), de ne pas assez communiquer sur les risques des placements qu’elles proposent et d’afficher des taux de rendement bien éloignés des taux réels – selon eux, le taux effectif réel tourne autour de 0,33%. Jérémie Benmoussa, Directeur Général et co-fondateur de Fundimmo a tenu à réagir face à cette attaque du secteur qui déprécie le travail que font beaucoup de plateformes de financement participatif pour encadrer au mieux le crowdfunding.

Aujourd’hui, les plateformes de crowdfunding françaises sont contrôlées par l’AMF ou l’ACPR et se doivent d’avoir une politique d’alerte risques et de démarchage commercial irréprochables, sous peine d’être sanctionnées lourdement ! Elles sont d’ailleurs agréées par l’une et/ou l’autre de ces autorités selon leurs activités, afin de garantir leur fiabilité au public.

Ces faits ont été ignorés dans la communication d’UFC-Que Choisir. Les autorités donnent leurs autorisations aux plateformes françaises pour opérer. Pour preuve de l’efficacité de leurs contrôles, les quelques rares plateformes aux pratiques parfois « sauvages », ne cessent de reculer.

Les plateformes de crowdfunding, quelle que soit leur activité (equity, lending, immobilier…), ont à cœur d’être pédagogues et de communiquer auprès des investisseurs quant aux risques liés aux placements proposés, mais aussi d’être vigilantes sur les pratiques de leurs concurrentes, pour éviter qu’une d’entre elles discrédite un métier et un écosystème naissants, mais très majoritairement pilotés par des professionnels compétents et sérieux.

Des sites viables comme Hellocrowdfunding agissent avec professionnalisme pour alerter les investisseurs sur l’état du marché et des plateformes.

Fundimmo suit également en permanence l’évolution des projets de toutes les plateformes du crowdfunding immobilier. Grâce à cela, Fundimmo a établi le « Baromètre annuel du crowdfunding immobilier en France en 2016 ». On peut y lire que le taux de retard est de seulement 1,9% depuis le lancement de l’activité en France en 2013, sur plus de 100M€ collectés. Cela démontre le succès auprès des promoteurs et des investisseurs, mais aussi la viabilité et le bon fonctionnement de ce secteur du financement participatif.

Malgré tout, il est vrai que certaines sociétés (dont certaines de crowdfunding immobilier) communiquent un peu trop sur leurs rendements proposés et pas assez sur les risques qu’encourent leurs investisseurs, en attestent par exemple la qualité et la taille réduite des documents d’informations réglementaires AMF de chaque projet proposé par certaines plateformes.

Cependant, l’association Financement Participatif France a publié une note détaillée répondant point par point aux accusations de UFC-Que Choisir, que Fundimmo recommande de lire pour se faire une seconde opinion sur la question.

10 mars 2017

Nouvelle opération de crowdfunding de 300 000 euros avec 9% de rendement chez Homunity

A Holtzheim, village situé à seulement 10 minutes de Strasbourg, Homunity lève des fonds pour une résidence en centre-ville de 18 appartements répartis sur deux bâtiments. La campagne sera ouverte aux investisseurs lundi 13 mars à 17h sur le site d’Homunity.

Le promoteur Anteum fait appel à Homunity, plateforme spécialisée en crowdfunding immobilier, afin de collecter 300 000 € pour le programme Villa Mona Lisa. Cet investissement propose 9% de taux d’intérêt prévisionnel par an, pour une durée de 18 mois, avec un ticket d’entrée à 1 000 €.

Il s’agit de la deuxième collaboration entre Homunity et Anteum, puisqu’ils ont récemment financé, à hauteur de 302 000 €, le programme Les Ecrins de Charlotte dans la région de Strasbourg, grâce à 57 investisseurs. Les deux projets sont déjà commercialisés à hauteur de 70%.

Une commercialisation presque terminée. Depuis le lancement commercial en octobre 2016 et sur les 18 appartements, 7 appartements ont déjà été réservés par des particuliers, ainsi que l’intégralité du bâtiment A (6 appartements) par un bailleur social. Les prestations proposées aux acquéreurs sont de qualité et la résidence vise l’obtention du label NF HQE 9, une première en Alsace.

Un promoteur local qui a su bien s’entourer. Bratislav Vujic, président d’Anteum, connait parfaitement le marché immobilier local et s’est par ailleurs entouré d’une équipe complète sur la partie chantier, afin de mener le projet à bien dans les délais impartis : maîtrise d’œuvre avec mission complète, architecte, assureur et banque.

Un programme bien situé dans la région. La résidence est idéalement située en plein centre d’Holtzheim, avec de nombreux commerces et une zone d’emploi aux alentours La proximité de Strasbourg, capitale européenne et de la frontière allemande confèrent à la région un dynamisme naturel.

09 mars 2017

OGIC promeut la réversibilité des immeubles

Dans les villes où la pénurie de foncier empêche de construire autant de logements qu'il en faudrait, la transformation de bureaux en logements est une piste de plus en plus prisée. Ainsi, à Paris, la municipalité s'est fixé l'objectif de créer 250.000m² de logements par ce biais.

Pour Emmanuel Launiau, président du directoire du groupe OGIC, les promoteurs doivent pleinement jouer leur rôle dans ce processus en mettant sur le marché des immeubles réversibles, c'est-à-dire dont l'usage « bureaux » ou « logements » peut être interverti sans difficulté majeure.

Bien évidemment, la construction d'immeubles de ce type implique des principes structurels et d’équipements généraux permettant la flexibilité de l’aménagement intérieur. Chaque immeuble, en fonction de son usage premier, doit être pensé pour s’adapter et se transformer en une autre fonction. Ce type de construction comprend d'une part des éléments invariants comme la façade ou les dalles et des éléments variants : planchers, plafonds, réseaux, fluides... sachant que, par exemple, la possibilité d'installer ou, au contraire, de désinstaller des cuisines et des salles de bains, présentes dans les logements mais pas dans les bureaux, constitue un véritable challenge. Par ailleurs, les conditions techniques et juridiques d’un changement de destination doivent également être anticipées, tout comme les implications budgétaires de la transformation.

OGIC démontre déjà son savoir-faire à Lyon Confluence, où le promoteur se prépare à réaliser un programme totalement évolutif d'un peu plus de 12.000 m² mixant logements, bureaux et commerces. Il se compose de 3 bâtiments de logements, d’un immeuble de bureaux et d’un immeuble réunissant sous un même toit bureaux, logements et commerces. Le chantier démarrera au 1er trimestre 2017 pour une livraison prévue au début de 2019.

« C’est un projet extrêmement fort, très iconique, déclare Emmanuel Launiau. C’est un projet écologique et qui prend soin de l’environnement, un morceau de ville hybride. C’est comme cela que nous l’avons conçu et que nous le réaliserons. »

08 mars 2017

133 logements étudiants au cœur d’un projet porté par Tony Parker

Le célèbre basketteur Tony Parker, Président de l'ASVEL (Association sportive de Villeurbanne Éveil Lyonnais), a choisi le quartier de Lyon-Gerland pour y fonder sa « Tony Parker Adequat Academy », au plus près des infrastructures sportives et des pôles étudiants et de recherche.

Véritable ville dans la ville, cet ensemble comprend des équipements sportifs (centre d'entraînement de l'ASVEL, centre de formation, école d'arbitrage...) et un campus étudiant avec des logements et des commerces de proximité.

133 logements étudiants au sein de la Tony Parker Adequat Academy
Cerenicimo y commercialise une résidence services pour étudiants, « New Legend ». Située à 200 mètres à peine de la station de métro Gerland, elle comprend 133 logements déclinés du T1 au T3. Construite par le promoteur Océanis et gérée par Suit'études, la résidence est éligible aux dispositifs LMNP/LMP et Censi-Bouvard.

Prix attractifs et opportunités de plus-values. « New Legend » présente pour les particuliers une opportunité d'investissement exceptionnelle avec une rentabilité de 3,9 % HT/HT. Les logements sont proposés entre 99 000 €HT et 231 000 €HT, hors frais d’acquisition, soit 4 730€/m², alors que dans ce quartier, les prix du neuf s’établissent entre 4 900 €/m² et 6 060 €/m². De même, les prix de l’immobilier ancien se situent dans une fourchette allant de 3 530 € /m² à 5 800 €/m².

Une résidence pour vivre et travailler. La résidence « New Legend », dont la livraison est prévue au 3ème trimestre 2018, offre à ses jeunes résidents tout ce qui leur est nécessaire pour vivre agréablement et travailler efficacement : connexion wifi, laverie équipée, espace fitness, terrasse commune au dernier étage... Fonctionnels, les appartements sont d'inspiration scandinave avec une décoration sobre et soignée.

Répondre au manque de logements étudiants à Lyon
La qualité de construction de la résidence est conforme à la RT 2012 et sa situation exceptionnelle au sein de la « Tony Parker Adequat Academy » garantissent une forte demande. Deuxième agglomération française, Lyon connaît un déficit en logements étudiants, alors qu’elle compte quatre universités, une dizaine de grandes écoles réputées et plus de 20 établissements d'enseignement supérieur qui attirent près de 150 000 étudiants.

Ancien faubourg de Lyon, le quartier de Gerland a longtemps été un quartier industriel. Sa gentrification progressive lui a donné un nouveau visage, avec les aménagements du quartier central, de la place des Pavillons et des berges du Rhône. Sa rénovation s'est accompagnée du renforcement des pôles économiques et scientifiques ainsi que l'affirmation de sa vocation sportive, avec le stade Gerland et le Palais des Sports.

Remontée lente des taux de crédits immobiliers grâce à la concurrence entre les banques

La remontée des taux de crédits immobiliers se poursuit en ce mois de mars. Cafpi arrive à négocier des taux inférieurs de 0,33% à ceux marchés et propose ainsi jusqu’à 0,80% sur 10 ans, 0,90% sur 15 ans, 1,00% sur 20 ans et 1,15% sur 25 ans.

Une hausse des taux plus lente que celle des OAT
Pour ce mois de mars, les banques ont poursuivi la remontée de leurs barèmes. Aujourd’hui, les 0AT 10 ans ont retrouvé leur niveau d’il y a un an, les taux sont, eux, encore au-dessous de ceux pratiqués l’an dernier (1,25% contre 1,75% sur 20 ans). « Les OAT 10 ans servent toujours de ligne directrice aux banques pour établir leurs barèmes », précise Philippe Taboret, Directeur Général Adjoint de Cafpi.

La concurrence au bénéfice des particuliers
Les banques continuent de profiter de la politique de Banque Centrale Européenne et disposent donc de liquidités gratuites. Cette situation leur permet d’augmenter leurs taux moins vite que la progression des OAT, car, dans le contexte concurrentiel dans lequel elles évoluent (essor des banques en ligne, loi Macron favorisant le changement de banque), elles se doivent de rester attractives pour poursuivre leur conquête de clientèle.

Les marges des banques s’en retrouvent réduites, cette situation ne peut être pérenne. En cas de retour de l’inflation, la BCE changera de politique, augmentant le coût de l’argent. « Si ce scénario n’est pas pour demain, la tendance de remontée des taux n’est pas prête à s’arrêter et un changement de politique du côté de la BCE pourrait avoir un impact brutal sur les taux », explique Philippe Taboret.

Le marché profite des nouveautés
Ce début d’année connaît une très forte activité. Sur les deux premiers mois, Cafpi a enregistré 25% de demandes en plus par rapport à janvier et février 2016. Ce sont ainsi 12 000 dossiers de demandes qui ont été traités contre 9 500 sur la même période l’an dernier.

Le marché n’a pourtant pas cru de 25%. Cette forte activité provient principalement de la nouvelle réglementation, favorable aux courtiers.
Côté crédit, avec près de 40% de parts de marché, le courtage était face aux difficultés pour les particuliers de changer de banque, les faisant souvent renoncer à profiter des conditions avantageuses proposées par les courtiers. Avec la loi Macron, qui facilite ce changement d’établissement, les clients sont moins réticents.

Côté assurance, les lois Hamon et Sapin 2 qui permettent depuis de 1er mars, de résilier son assurance emprunteur chaque année, incite les particuliers à profiter des l’expertise des courtiers. Rappelons que l’assurance emprunteur représente jusqu’à 25% du coût du crédit.

De son côté, l’activité de rachat de crédit commence à marquer le pas. La hausse des taux la rend moins accessible. « Elle représente aujourd’hui 28% de notre activité contre 33% début 2016 », indique Philippe Taboret.

07 mars 2017

Le désir d’achat immobilier des Français

Pour 40% des Français, il est actuellement facile de devenir propriétaire. La tendance ressort d’une étude IFOP, commandée par le courtier CAFPI.

Regain d’optimisme

La proportion des optimistes est donc minoritaire, mais elle progresse rapidement, car en juin 2016, elle n’était que de 35%, et un an plus tôt, de 34%. De même, les intentions de devenir propriétaire dans les cinq ans à venir apparaissent plus confirmées que lors des sondages précédents (32% contre 30% un an plus tôt). Cependant, s’agissant d’un bien locatif (13%) ou d’une résidence secondaire (6%), les intentions stagnent.

Toujours les mêmes raisons d’acheter…ou pas

Parmi les motivations de passer à l’achat, le quarté de tête est toujours occupé par la perspective de ne plus avoir de loyer à payer (48%), le sentiment d’être libre de faire ce l’on veut chez soi (46%), l’idée d’avoir un bien à transmettre à ses enfants (34%), le désir de préparer sa retraite (28%). Symétriquement, les freins à l’achat restent également les mêmes : prix trop élevés (54% contre 55% l’an dernier), difficultés à trouver un financement auprès d’une banque (40% comme en 2016), frais liés à l’acquisition -notaire, garanties, frais de dossier- (35%) et crainte de l’avenir (34%).

La mauvaise image des banques

Dans ce contexte,l’image des banques apparaît pour le moins perfectible, puisque 69% des sondés ont un ressenti négatif, contre 1% qui déclare avoir une très bonne impression. Plus gênant, une majorité de 54% estime même que l’image des établissements prêteurs s’est dégradée ces dernières années. De même, 46% déclarent rester assez attachés à leur enseigne, mais en même temps, se disent prêts à changer d’établissement dans les trois prochaines années. Les motifs qu’ils invoquent en priorité sont le coût des services (44%), l’absence de suivi des conseillers (17%), ou encore la perspective d’obtenir un prêt bancaire dans une autre banque (14%)

La fonction des courtiers se précise dans les esprits

Toujours dans le même contexte, la notoriété des courtiers progresse, mais elle doit être entretenue. En effet, si 53% des personnes interrogées connaissent la profession et son utilité, 29% ne connaissent que leur existence, sans trop savoir à quoi ils servent. La proportion est assez invariable d’une année sur l’autre. A noter cependant, la parfaite connaissance du sujet pour 90% des primo accédants et des cadres et professions intellectuelles. D’un point de vue qualitatif, les trois premiers critères évoqués sont le gain de temps (86%), l’accompagnement d’un expert (84%) et la source d’économies (67%).

06 mars 2017

Analyse d'Immoprêt sur les mesures qui vont dynamiser le marché de l'Immobilier

Suite à la publication de l'ensemble des programmes des candidats à l'élection présidentielle, Immoprêt, courtier en prêt immobilier et assurance de prêt, dégage les mesures les plus à même de soutenir le marché.

Immoprêt dit oui aux mesures qui vont dans le sens du développement du marché immobilier :

- Oui à l'abrogation de la loi Alur, proposée par François Fillon, car « cette loi ne permet pas une réponse durable mais au contraire éloigne les investisseurs des zones tendues. Il faut que l'état mette en place des dispositifs fiscaux incitatifs et financièrement conséquent» déclare Jauffrey Ianszen, Directeur Réseaux et Développement d'Immoprêt.
- Oui à la baisse des prélèvements forfaitaire à 30%, au lieu des 60,5% actuels pour les plus hauts revenus, proposée par Emmanuel Macron. Cela va favoriser l'augmentation de l'offre locative pour tous, la construction de nouveaux logements, la rénovation du parc ancien et donc la baisse de la consommation énergétique. Cela encouragera également la création d'emplois directs dans le bâtiment et l'accessibilité à un logement pour tous.
- Oui à l'instauration d'un statut de bailleur privé, mesure proposée par François Fillon, « grâce auquel les carences du secteur public seront compensées et le logement pour tous développé. » déclare Jauffrey Ianszen.
- Oui à la régionalisation des politiques de logement au niveau intercommunal, mesure proposée par François Fillon, car cette politique est au cœur de l'emploi.
- Oui à la réduction progressive, puis à la suppression des droits de mutation à titre onéreux prélevés sur les achats immobilier, proposée par François Fillon. Immoprêt valide cette mesure mais anticipe la perte pour les collectivités locales et propose de maintenir un impôt minimum.

A contrario, Immoprêt dit non à certaines mesures qui sont pénalisantes pour le dynamisme du marché.

- Non à l'encadrement des prix à la vente pour éviter la spéculation immobilière, mesure proposée par Jean-Luc Mélenchon. Cela va créer un logement précaire par l'absence de construction et l'absence d'entretien du parc existant. Cette mesure va de ce fait provoquer une destruction massive des emplois dans le bâtiment.
- Non au renforcement de l'encadrement des loyers, mesure proposée par plusieurs candidats et qui présente pour Immoprêt un vrai handicap pour le marché.
- Non à l'augmentation des impôts sur les transactions les plus élevées et au renforcement de la fiscalité sur certaines transactions, proposée par Jean-Luc Mélenchon, car « cela va provoquer la fuite des capitaux vers l'étranger » déclare Jauffrey Ianszen.
- Non à la création de 200 000 logements sociaux par an tout en renforçant la loi SRU. Selon Immoprêt, cette mesure proposée par Jean-Luc Mélenchon va à l'encontre du développement du marché car « il faut enclencher la construction de logements et l'agrandissement du parc mais viser un public plus large que les ménages précaires ».

A propos d'Immoprêt

Créé à Dunkerque en 2006, Immoprêt est un courtier en crédit immobilier et assurance, avec plus de 200 collaborateurs répartis dans plus de 80 agences sur tout le territoire. Immoprêt ambitionne de devenir le leader européen du crédit. L'activité de son réseau d'agences de proximité consiste à accompagner ses clients dans la recherche de financement et assurance de leurs projets immobiliers. Immoprêt bénéficie de partenariats avec toutes les banques du marché et de nombreux assureurs, lui permettant d'être indépendant vis-à-vis des institutions financières, et de proposer aux clients les meilleures conditions pour leur projet, en toute transparence. Immoprêt a accompagné près de 60 000 familles en 2015 et 2016 dans leur projet.
Immoprêt est une marque du Groupe Compagnie Européenne de Crédit.

www.immopret.fr

Le marché de l’investissement : proche d’un record historique en 2016

Le marché de l’investissement n’a pas terminé comme il avait commencé. Il est passé tout près de son record historique, alors qu’en début d’année, beaucoup s’interrogeaient déjà sur ses capacités à rééditer ses performances de l’année précédente. L’exercice s’est achevé sur un volume de 19,5 milliards d’euros attirés en France. La progression est de 3% par rapport à 2015, et c’est le deuxième meilleur résultat jamais obtenu dans toute l’histoire de l’immobilier en Ile-de-France ! L’initiative est restée largement franco française, puisque les investisseurs nationaux ont été à l’origine de 68% des fonds investis. Les étrangers ont surtout été vendeurs. Ce faisant, tout le monde a été gagnant. Les vendeurs ont engrangé de solides plus-values, tandis que les acquéreurs ont trouvé de la matière. Sans cela, le risque aurait été grand que le marché soit asséché. Toujours aussi recherché, le quartier central des affaires a vu les prix du mètre carré s’envoler. Conséquence mécanique, les rendements des loyers se sont encore comprimés. Mais cela n’a pas constitué un obstacle rédhibitoire car la comparaison entre les placements restait favorable à l’immobilier. En 2017, cela sera moins évident. Il faudra sans doute tabler sur une concurrence accrue des actions et, dans une moindre mesure, des obligations.

Marché : le gâteau n’était pas sec. Les doutes pour 2016 étaient réels, non pas tant au niveau de la demande, qui était réelle, que de la raréfaction des actifs cessibles. L’assèchement du marché a pu être évité grâce à l’accélération des décisions d’arbitrage prises par les investisseurs internationaux. Elles ont représenté près de 10 milliards d’euros de transactions. La tentation de vendre a été d’autant plus forte que Londres, l’autre grand marché européen, est apparu beaucoup plus sujet à interrogations à la suite de la victoire du Brexit. Les Américains l’ont parfaitement compris. Ils ont préféré finaliser à Paris plutôt qu’aux abords de la Tamise. Cela s’est traduit par de multiples cessions d’immeubles, à hauteur de 3,5 milliards d’euros. De leur côté, les Britanniques et les Irlandais ont reçu 1,8 milliard d’euros. Il est vrai qu’à elle seule, la vente du 9 place Vendôme, a rapporté plus d’un milliard d’euros à ses propriétaires Irlandais. Cette transaction « off market » n’a pas été pour rien dans l’excellente tenue du marché de l’investissement au 4ème trimestre.

De leur côté, les investisseurs allemands ont poursuivi leur désengagement, entamé voici plusieurs années, dans le cadre de la liquidation de certains fonds. Ils ont cédé pour plus de 1,7 milliard d’euros d’actifs. Autre explication au dynamisme des transactions, l’avenant à la convention fiscale franco-luxembourgeoise. Il a mis fin, à compter de cette année, à l’exonération dont bénéficiaient les sociétés immatriculées au Luxembourg sur leurs plus-values de cessions immobilières réalisées en France. Depuis cette année, ces sociétés tombent sous le couperet du droit commun. Les plus-values sont taxées à 33,34%. Pour elles, il y avait donc urgence à vendre avant le 31 décembre 2016.

Les motivations des investisseurs : un fort appétit pour les actifs sécurisés. On vient avant tout sur l’immobilier parisien pour son mix sécurité / rendement et, puisque l’accélération des pré- commercialisations sur le marché locatif crée de nouvelles opportunités, les investisseurs en ont profité. Les VEFA pré-louées ont ainsi représenté 9% des volumes investis en 2016, soit un quasi-doublement en un an. Sinon, parmi les solutions alternatives aux bureaux, devenus trop rares, la montée en puissance des actifs de santé est à noter. L’hôtellerie est aussi en vogue, au point que d’anciens immeubles de bureaux trouvent là une nouvelle affectation, comme les 4 600m² actuellement transformés rue la Boétie. Mais la piste la plus explorée a été celle des actifs de commerce. Ils ont pesé pour 2,8 milliards d’euros de transactions et leur proportion dans le volume global est passée en un an de 11 à 14%. La progression s’est opérée via des acquisitions de boutiques en pied d’immeuble ou d’actifs entiers comportant une forte quote-part de commerces, à l’image du 9 place Vendôme ou du 65/67 Champs-Elysées.

Emplacements : le quartier central des affaires a encore tiré la fève. A lui seul, le QCA s’est attiré près de 5,6 milliards d’euros d’investissement au cours de l’année, représentant 33% du marché d’Ile-de-France. Il progresse en un an de 48%. En 2015, il n’avait compté que pour 22% des sommes investies en région parisienne. Le QCA a très clairement bénéficié de l’augmentation du prix de cession et de la possibilité pour les acquéreurs de se positionner sur de très importants montants unitaires. La Défense est l’autre marché à tirer son épingle du jeu. Avec presque 2 milliards d’euros d’investissement, ce quartier progresse de 30%.

Acquéreurs : la France s’octroie une bonne part du gâteau Dans les années 90, les investisseurs français avaient eu tendance à se détourner de l’immobilier. En outre, ils n’étaient pas aussi bien équipés technologiquement que leurs homologues de la finance. Depuis, ils se sont bien rattrapés. Les investisseurs domestiques ont placé 13,3 milliards d’euros. Ils ont totalisé en 2016 près de 68% des sommes investies en immobilier d’entreprise en Ile-de-France. C’est bien plus qu’en 2015. Axa s’est par exemple porté acquéreur de la tour First à La Défense pour 800 millions d’euros tandis qu’Amundi achetait le portefeuille paneuropéen Alpha, dont la part francilienne (composée de la tour Egée, de l’immeuble Orsay et du Stadium) est estimée à 700 millions d’euros.

En deuxième position, les investisseurs européens hors zone euro s’arrogent 10% des volumes investis. Ils auraient pu être talonnés, voire dépassés, par des fonds issus d’Asie, notamment coréens, si certaines transactions d'envergures avaient été menées à leur terme. Ces investisseurs n’ont pu placer « que » 1,4 milliard d’euros sur le marché d’Île-de-France, maintenant leur part de marché à 7%. Ils sont à l’origine de deals significatifs, tels que l’acquisition par Korean Investment Securities du Campus Novartis à Rueil-Malmaison (350 millions d’euros). La poussée des fonds asiatiques et moyen-orientaux aurait donc pu être forte. Ce ne sera sans doute que partie remise. Brexit aidant, ces investisseurs se sont en effet massivement tournés vers la place parisienne et font preuve d’une forte volonté d’y accroître leur exposition. A l’inverse, la part des Nord-américains recule nettement, passant de 13% à 7%.

Rendements locatifs : bientôt la portion congrue. Quand les prix du mètre carré s’envolent, les loyers ne suivent pas forcément la même courbe. Les rendements baissent donc mécaniquement. En matière de valeur vénale moyenne, elle n’a évolué qu’à la marge (13 700€/m² en bureaux sur le QCA en fin 2016). En revanche, celle enregistrée pour les actifs Prime a véritablement bondi, à un peu plus de 24 600€/m² au quatrième trimestre, portant la hausse sur un an à 19%. Dans certains cas, les valeurs vénales se sont envolées encore plus haut, pour dépasser régulièrement les 30 000€/m². C’était le cas lorsque l’actif comportait une part significative de commerce. La Défense a connu une évolution un peu plus sage, avec une valeur vénale Prime en augmentation de 6%. Dans ces conditions, à niveau de loyer inchangé, le taux de rendement Prime évolue entre 3 et 3,25% dans le QCA. Il a perdu 50 points de base au cours de l’année dans les principaux secteurs. C’est la poursuite, sur un rythme exactement similaire, de la tendance observée en 2015.

Perspectives 2017 : toujours de l’appétit ? La question est récurrente. Les points d’interrogation pour 2017 pourraient venir des placements concurrents, mais aussi d’un contexte politico-économique sous surveillance. Les actions et les obligations sont susceptibles de procurer des perspectives de plus-value, ou de rentabilité, plus attractives que l’immobilier de bureaux. La hausse de rendement des emprunts d’Etat a été spectaculaire en 2016. Il est vrai que l’on partait de tellement bas : 0,1% en août. A la fin de l’année, le rendement était remonté à 0,7%. En l’occurrence, ce n’est pas tant la performance que la vitesse de rattrapage qui a surpris. Du coup, il faudra surveiller cette tendance. Côté actions, les marchés boursiers ont fait preuve d’une étonnante capacité à absorber les nombreux chocs et soubresauts politiques. En définitive, les indices boursiers se sont calqués sur les perspectives d’amélioration de la croissance mondiale. Les actions gagnantes seront comme en 2016, les titres anormalement décotés dont la valorisation doit logiquement profiter du retour de la croissance. Si cette dynamique se poursuit en 2017, elle peut réorienter une partie des flux monétaires vers les marchés actions.

Le Brexit, l’arrivée au pouvoir de Trump, les élections françaises sont autant d’éléments qui viendront peser sur les décisions des grands investisseurs. Dans un tel contexte, la stabilité et la transparence du marché français sont sans nul doute vecteur d’attractivité pour les fonds étrangers, quand dans le même temps, l’épargne des Français continuera d’être dirigée vers l’immobilier.

02 mars 2017

Fundimmo collecte en deux mois l’équivalent de 50% des montants levés en 2016

Le bilan des deux premiers mois de 2017 démontre la nouvelle dynamique de Fundimmo : 1,5 million € de collecte pour le financement de trois projets immobiliers, quand pour toute l’année 2016, la plateforme avait collecté de 3 millions d’euros répartis sur 12 projets !

Hausse de l’enveloppe moyenne collectée par projet

En 2016, Fundimmo a collecté en moyenne 250 000 euros par opération. Pour 2017, la plateforme vise les 400 000 euros par opération sélectionnée.

« Ces trois levées réalisées avec succès confirment le niveau de confiance des investisseurs : le montant moyen collecté a doublé par rapport à l’an passé ! C’est une véritable démonstration de la force de levée de fonds de Fundimmo après seulement un an d’activité » explique Stéphane Bombon, Président et co-fondateur de Fundimmo.

Une offre très diversifiée de placement à 9 ou 10%

Les trois opérations financées présentaient des critères de placement très divers :

Pop’A Guéret : Création d’un parc commercial de près de 10 000 m² à Guéret dans la Creuse (23). L’opération a été financée par 63 investisseurs avec un ticket moyen de 7 936 euros. Le rendement annuel est de 9% pour une durée d’investissement de 9 mois.
Les Résidences de Camille : Construction de deux immeubles pour un total de 36 logements à Sainte-Luce-sur-Loire en Loire-Atlantique (44), vendus en bloc au bailleur social La Nantaise Habitations. Le projet a séduit 70 souscripteurs avec un ticket moyen de 70 142 euros. Le rendement annuel est de 9% pour une durée de placement de 24 mois.
L’Abbaye de Courcelles : Aménagement d’un foncier de plus de 25 000 m², et création de 49 parcelles à construire à Courcelles-sur-Seine dans l’Eure (27). 58 investisseurs ont souscrit à hauteur de 516 500 euros sur 12 mois avec un ticket moyen de 8 905 euros, pour rendement annuel est de 10%.

Forte ambition pour 2017

Ces premiers résultats confortent la plateforme de crowdfunding immobilier Fundimmo dans son ambition d’atteindre 12 millions d’euros de collecte en 2017, répartis sur environ 30 opérations.

« Ces premières opérations ont donné le ton pour cette année. Nous avons pu tester notre capacité à lever plus de fonds, et ce pour des projets situés dans des régions où nous n’avions pas encore opéré, comme la Creuse ou la Loire-Atlantique » note Stéphane Bombon.

De nouvelles opérations de logements et de commerces seront ouvertes aux investisseurs dans le courant du mois de mars.