27 juillet 2016

Avec une levée de fonds record de 500 000 €, pour un rendement de 9%, Homunity a financé sa première opération de rénovation de 5 000 m² de bureaux

Depuis le début de l’année, Homunity n’avait financé que des programmes immobiliers résidentiels. La plateforme vient de clôturer le financement de sa première opération de rénovation, réalisée par Immobilière BMF, portant sur 5 000 m² de bureaux à Maisons-Alfort dans le quartier des Juilliottes.

500 000 € collectés
Il a fallu 4 semaines à Homunity pour réunir les 500 000 € nécessaires à la réalisation de cette opération. Ce montant fait de cette rénovation la plus importante collecte réalisée par la plateforme depuis sa création. 39 investisseurs (86% de particuliers et 14% d’entreprises) ont été attirés par la qualité de l’opération et le rendement de 9% proposé.

Avec des mises de fonds minimales de 1 000 €, le ticket moyen des particuliers s’élève à 9 000 € (28 000€ pour les entreprises). La souscription court sur une durée de 12 mois avec une sortie programmée en juin 2017.

Un actif de qualité…
L’opération porte sur l’acquisition de 5 000 m² de bureaux répartis dans 3 des 4 tours d’un ensemble immobilier de 11 000 m². 60% de l’ensemble sera rénové ; le reste étant actuellement loué, il ne subira pas de transformation. Après la rénovation, les lots seront mis en location.

… rénové par un acteur reconnu.
L’opération est réalisée par Immobilière BMF, filiale du groupe BMF Conseil qui détient notamment l’Atelier des Compagnons. Cette entreprise générale spécialisée dans la rénovation d’espaces tertiaires a notamment reçu le prix d’excellence décerné par la BPI en 2015.

Investissement sécurisé.
A l’issue des travaux, la foncière du groupe fera l’acquisition des lieux avec l’objectif de les revendre à un investisseur d’ici 2019. Cette transaction, qui sera complétée par les loyers perçus sur les bureaux rénovés, pérennise les perspectives de rendement des investisseurs.

De la pédagogie pour les investisseurs
« Faire comprendre aux investisseurs le montage et les risques associés a été la clé de la réussite de la collecte. Il nous a fallu effectuer un travail de pédagogie, essentiel à notre métier », indique Quentin Romet, cofondateur d’Homunity, en charge de la relation investisseurs.

5% des locataires ont peut-être eu une baisse de 5% de loyer… ! Fallait-il un bilan pour cela ?

Emmanuel Cosse, Ministre du Logement, a fait aujourd’hui le bilan de la première année de l’encadrement des loyers.

Un non-événement, car seulement 5% des locataires ont potentiellement bénéficié d’une baisse de 5% de leur nouveau loyer, déclare la FNAIM.

Revenons sur les chiffres et surtout les approximations de Madame la Ministre :

- 30% de loyers en baisse : mais elle oublie de préciser que seuls 15% du parc est renouvelé chaque année. Cette baisse n’a donc touché que 5% du total des locations.

- Doublement des loyers depuis 2000 : non, il n’a jamais eu lieu. « Selon l’INSEE, l’augmentation entre 2000 et 2016 n’a été que de 38%, soit en moyenne 2% par an*. A Paris (source OLAP), les loyers du parc privé ont augmenté entre 2000 et 2016 de +73%, soit +3,5% par an en moyenne » précise Jean-François Buet, Président de la FNAIM.

Et la ministre d’oublier un autre chiffre important, sur la même période, entre 2000 et 2014 la taxe foncière a augmenté de 70%.

« On est loin des propriétaires qui s’enrichissent sur le dos de leurs locataires », continue-t-il.

« Malgré les affirmations de Madame la Ministre, après 1 an d’application, l’encadrement des loyers a montré son inaction.

Les candidats à la location ont toujours autant de difficultés à trouver un logement malgré la mise en œuvre de cette mesure.

L’étendre à la proche banlieue parisienne, à Lille ou encore Grenoble, ne changera rien à cette situation. Errare humanum est, perseverare diabolicum ! » conclut Jean-François Buet.

* indice des loyers dans l’indice des prix qui comprend, les HLM, mais les loyers HLM ont augmenté au moins aussi vite que ceux du secteur privé

26 juillet 2016

PATRIZIA signe un mandat de plus de 400 millions d’euros avec le fonds de pension « Bayerische Versorgungskammer » (BVK)

Conclusion d’un important contrat avec l’un des plus gros investisseurs institutionnels allemands

- Création d’un portefeuille résidentiel pan-européen pour le compte du fonds de pension « Bayerische Versorgungskammer » (BVK)
- Un portefeuille de près de 1 300 appartements a déjà été acquis aux Pays-Bas
- Les investissements concerneront aussi bien les logements existants que des projets à construire
- D’autres acquisitions sont prévues aux Pays-Bas et dans les pays scandinaves, avant d’investir dans d’autres pays

PATRIZIA Immobilien AG a été mandatée par le fonds de pension « Bayerische Versorgungskammer (BVK) pour investir et gérer plus de 400 millions d’euros. PATRIZIA va mettre en place un portefeuille de logements à l’échelle européenne et en assurera la gestion immobilière. " Nous sommes heureux et flattés que l’un des plus importants investisseurs institutionnels allemands fasse appel, dans le cadre d’un mandat dédié, à nos compétences de société d’investissement à l’échelle européenne, grâce à nos experts présents dans chacun des marchés européens concernés par cette stratégie," déclare Jochen Reith, Directeur Exécutif des Relations Institutionnelles du Groupe PATRIZIA. Les investissements sont prévus aussi bien dans des actifs existants que dans des constructions nouvelles, particulièrement aux Pays-Bas et dans les pays scandinaves.

« Bayerische Versorgungskammer » est le plus gros fonds de pension d’Allemagne dans le secteur public, gérant les intérêts des retraités de douze professions ou entités territoriales, soit environ 2,1 millions de personnes. A ce jour, le total de ses encours sous gestion s’élève à environ 66 milliards d’euros, toutes classes d’actifs confondues.

Dès le mois de mars 2016, PATRIZIA a acheté un important portefeuille d’appartements aux Pays-Bas dans le cadre de ce nouveau mandat. Ce portefeuille compte 1 275 logements dans 23 aires urbaines, la plupart très dynamiques sur le plan démographique, et un nombre significatif d’entre elles dans la puissante conurbation de la Randstad qui regroupe les villes d’Utrecht, Amsterdam, La Haye et Rotterdam. Une concentration particulière concerne Amsterdam, Zwolle et Dordrecht. Le prix d’acquisition s’est élevé à environ 150 millions d’euros. Les vendeurs étaient plusieurs fonds d’investissement gérés par Holland Immo Group. En plus des 1 275 appartements situés dans 27 immeubles, le portefeuille comprend également 4 commerces et plus de 500 emplacements de parking. Il est prévu de conserver en détention longue la plupart des appartements, une faible quantité devant être revendue par lots.

22 juillet 2016

Le Groupe Gambetta franchit la barre symbolique des 10 millions d’euros de bénéfices

2015 : L’année de tous les records !
Le Groupe Gambetta, dirigé par Norbert Fanchon, a enregistré un record d’activité en 2015 en réalisant un bénéfice de 10,192 millions d’euros. Le volume d’affaires (addition des loyers perçus et du chiffre d’affaires des logements livrés) atteint pour la première fois les 170 millions d’euros.

Avec 998 logements réservés, cette croissance est ciblée vers l’accession à la propriété avec plus de 75% de logements vendus (hors locatif social).

Le Groupe Gambetta affiche un développement homogène dans les quatre régions où il est implanté : Centre, PACA, Pays de la Loire et Ile-de-France. Dans les Alpes-Maritimes, le Groupe Gambetta représente 10% du marché des réservations.

Une réussite faite de valeurs
En 2015, le Groupe Gambetta a confirmé son positionnement comme un opérateur global indépendant construisant et gérant sur l’ensemble du territoire : de la location sociale aux résidences spécialisées, de l’accession à la propriété à l’investissement.

Il conforte sa place de leader des promoteurs coopératifs avec des clients qui bénéficient de plus de sécurité grâce aux garanties de revente et de relogement et qui peuvent participer aux Assemblées Générales, où ils ont le droit à la parole et surtout à l’écoute.

Grâce à sa gouvernance assurée par le Fonds de Commun de Placement de l’Entreprise, qui a vocation à regrouper tous ses collaborateurs, le Groupe Gambetta privilégie une stratégie orientée vers la valorisation des quartiers, plutôt que le résultat financier.

2016, un meilleur cru avec l’ouverture d’une agence à Montpellier et un effectif en augmentation de 10%

Cette année promet d’être encore plus riche et dynamique que 2015 ! La prolongation du dispositif Pinel et l’amélioration du prêt à taux zéro ne seront pas sans conséquences sur ces résultats. Le développement du Groupe Gambetta sera marqué par l’augmentation du nombre de collaborateurs et par l’ouverture d’une agence à Montpellier afin de satisfaire le marché local de l’accession à la propriété. Le groupe vise un objectif de 1 200 réservations en 2016, 50% étant déjà effectuées fin juin.

« Après une année record, le premier semestre confirme nos objectifs. Le niveau élevé de l’activité commerciale augure une croissance qui devrait perdurer » déclare Norbert Fanchon, Président du Directoire du Groupe Gambetta.

De nombreux programmes mis en chantier :

· Bouches-du-Rhône :
- « Le Domaine de Beaupré » à Marignane avec 54 logements et 14 maisons duplex
- « Port Marceau » à Port-de-Bouc avec 55 appartements et 11 villas

· Loire Atlantique :
- La résidence « Plume » à Saint-Herblain avec 40 logements et 28 maisons
- La résidence « Amarena » également à Saint-Herblain avec 92 logements

· Dans les Alpes Maritimes :
- « Les Terrasses de Malte » à Nice avec 99 logements
- « Les Félibres » à Carros avec 170 logements

Des lancements commerciaux :
- « Les Clos de l’Europe » à Colombes (92) avec 112 logements
- « Les Balcons d’Hélios » à Noisiel (77) avec 99 logements
- « SCCV Les Maquisards » à La-Chapelle-Sur-Erdre (44) avec 66 logements
- « Les Jardins de Diane » avec 22 logements et « Saint Cosme » avec 35 logements à La Riche

Et après ?
En 2017, une nouvelle formation certifiante sera mise en place avec pour objectif le progrès et l’intégration de nouveaux collaborateurs. Soucieux de répondre au mieux aux nouveaux modes d’habitat et d’anticiper les futurs besoins et services liés aux logements, un premier cycle de formation des cadres avait été mis en place en partenariat avec l’Université Paris Dauphine en 2015.

21 juillet 2016

TAGERIM lance la commercialisation d’un programme mixte de villas et d’appartement en accession libre et locatif social

Au 51 avenue de la République à Le Haillan (33185), TAGERIM Promotion lance un nouveau programme résidentiel composé de 4 résidences et de 18 villas qui accueilleront 123 logements au total : 65 en accession libre et 58 en locatif social.

Une qualité de vie préservée

La commune, située à 10km au nord de Bordeaux, dispose d’une déserte de tramway, de bus, de services et d’écoles à proximité. Le Haillan s’est développé en préservant sa qualité de vie : un tiers d’espaces verts, un tiers d’habitat et un tiers d’activités économiques.

Une architecture contemporaine.

Conçu par Patrick Massaux, la Résidence Elysea est composée de 4 immeubles de 3 niveaux, couronnée par un étage en attique avec de vastes terrasses, et de 18 villas sur un niveau. L’architecture, en harmonie avec le site, est soulignée par l’utilisation du bois sur les étages en attique, les balcons et les terrasses. La résidence est entourée d’un parc paysager, accessible à tous, formant un écrin de verdure pour les habitants.

Prix et livraison. L’ensemble propose des appartements allant du T1 de 32.77m2 au T5 de 111.45m2, ainsi que 156 places de parking. Sur les 65 logements en accession, 15 sont vendus à « prix maîtrisés », soit 2 600€/m² parking compris, les autres seront vendus au prix moyen de 3 465 €/m². Les travaux devraient démarrer en décembre 2016 pour une livraison au 4e trimestre 2018. L’ensemble est certifié RT 2012 – Label CERQUAL profil B.

Fiche technique

Promoteur : TAGERIM
Architectes : Patrick Massaux DPLG (Mérignac)
Adresse : 51 avenue de la République, Le Haillan (33185)
Nombre de logements : 123 dont 105 appartements et 18 villas
Destination : 50 en accession libre, investissement, 15 en accession à « prix maîtrisés » et 58 logements sociaux
Prix : 3 465€/m² (2 600€/m² pour les 15 logements à « prix maîtrisés »)
Livraison : 4e trimestre 2018

19 juillet 2016

PATRIZIA acquiert un portefeuille de bureaux pour plus 400 millions d’euros

Un fonds récemment lancé totalement investi

PATRIZIA acquiert un portefeuille de bureaux pour plus 400 millions d’euros


- Neuf actifs de bureau et de commerce totalisant 100.000 m² de surface locative
- Les actifs sont situés aux meilleurs emplacements dans les zones métropolitaines les plus dynamiques sur le plan économique d’Allemagne
- Des locataires bénéficiant de qualité de crédit excellente et un taux d’occupation élevé

PATRIZIA Immobilien AG a acquis un portefeuille de neuf actifs situés aux meilleurs emplacements dans les zones métropolitaines d’Allemagne les plus dynamiques sur le plan économique. Le prix d’acquisition est supérieur à 400 millions d’euros. Le vendeur est Allianz Real Estate Germany GmbH. “La qualité du portefeuille est exceptionnelle, car il est composé d’actifs situés dans les marchés les plus attractifs et qu’il bénéficie d’un mix locataires bien équilibré et d’un taux d’occupation élevé. Il procure à nos clients une opportunité unique de participer au développement économique des meilleures zones tertiaires en Allemagne», déclare Philipp Schaper, Group Head of Transactions chez PATRIZIA.

L’acquisition est réalisée pour le compte de “PATRIZIA GewerbeInvest Deutschland II”, qui a été lancée au deuxième semestre 2015. Le fonds est maintenant totalement investi. Durant cette acquisition, il a augmenté son volume de 600 millions d’euros pour désormais atteindre 800 millions d’euros.

Les neuf actifs sont situés à Hambourg, Munich, Stuttgart, Francfort, Hanovre et Düsseldorf, et offre des surfaces locatives s’étalant de 2.800 à 38.000 m². Tous les immeubles sont très bien entretenus, dans un bon état sur le plan technique, et offrent des plateaux modernes et flexibles. Les immeubles les plus anciens ont subi des rénovations totales ces dernières années. L’actif le plus important dans le portefeuille est le“Sprinkenhof” dans le Kontor” de Hambourg qui a été classé dans le patrimoine culturel mondial de l’UNESCO .

Parmi les locataires de renom, figurent HSBC Trinkaus & Burkhardt, the Bundesanstalt für Immobilienaufgaben ainsi que le groupe Allianz. Au total, les actifs sont loués à environ 180 locataires. La durée moyenne restant à courir des baux en place est supérieure à trois ans et demi, et le taux d’occupation est d’environ 94%. Laquasi totalité des immeubles est située dans des zones de bureaux bénéficiant d’un bon niveau d’équipement et facile d’ accès en transports publics. Les marchés tertiaires concernés sont attractifs depuis des années, comme en témoignent la demande constamment élevée, voire en croissance, et la réduction de l’offre. Le portefeuille compte environ 600 parkings.

Dans cette transaction, PATRIZIA s’est fait conseiller par CBRE.

REALITES - Augmentation des ventes de 56% au premier semestre 2016

REALITES publie les chiffres de son activité du premier semestre 2016, marqué notamment par une nouvelle augmentation de ses ventes (+56% par rapport au S1 2015). Les ouvertures de nouvelles agences à Nantes et Paris viennent confirmer ses ambitions de développement.

Activité en hausse sur le 1er semestre 2016

A l’instar de ses derniers exercices, REALITES affiche un volume d’activité en hausse depuis le 1er janvier 2016, tant en termes de développement foncier, que de ventes.

Foncier

REALITES a validé la maîtrise foncière de terrains lui permettant de construire plus de 65 000 m², soit environ 1 150 logements. REALITES augmente ainsi de près de 63% sa performance par rapport au premier semestre 2015.

Réservations

REALITES enregistre 528 réservations sur les six premiers mois de l’année, contre 343 sur le premier semestre 2015. Cela représente un volume d’affaires de 71,5 millions d’euros HT, soit une augmentation de 55,7% comparé au premier semestre 2015 (45,9 millions d’euros HT). Au-delà d’un marché globalement favorable et optimiste, notamment soutenu par la loi Pinel, cette performance vient confirmer le choix stratégique d’avoir créé sa structure de vente dédiée, REALITES IMMOBILIER, en début d’année 2016.

Actes authentiques de vente

REALITES précise en outre que la société a réitéré chez le notaire les actes authentiques de 286 lots sur le premier semestre, représentant un chiffre d’affaires de 42,2 millions d’euros HT (+37% par rapport aux 30,8 millions d’euros HT du premier semestre 2015).

Ouverture d’une agence à Nantes et Paris

Au premier semestre 2016, REALITES conforte sa stratégie de développement dans les zones urbaines à fort potentiel. Après l’ouverture l’année dernière de son agence bordelaise, REALITES va se doter d’une deuxième agence à Nantes (rue de Strasbourg – ouverture septembre 2016), et d’une première à Paris (rue de Rennes – ouverture décembre 2016).

13 juillet 2016

Extension de l'encadrement des loyers à l'Ile-de-France: vitesse et précipitation

Par Jean-François Buet, Président de la FNAIM

Madame Emmanuelle Cosse, Ministre du Logement et de l'Habitat Durable, a donc mis fin à un long suspense en décidant d'étendre l'encadrement des loyers d'habitation de la loi ALUR. Le territoire concerné, après une année d'expérimentation à Paris intra-muros, est l'Ile-de-France dans sa quasi-totalité, soit 412 communes. On peut être tenté de réagir de façon idéologique à cet oukase, en mettant en avant que les propriétaires bailleurs doivent garder la liberté de fixer leur loyer comme ils l'entendent et que le droit de propriété est malmené dans cette affaire. Mais, je me placerais à un autre niveau, plus pragmatique.

Le pragmatisme dicte d'abord de se demander si les marchés locaux visés par cette extension ont besoin de ce mécanisme de modération et s'ils sont tellement déréglés par rapport à la solvabilité des ménages. Rien n'est moins sûr : l'observation statistique, notamment celle de notre fédération, mais aussi des autres sources, atteste que les loyers se sont stabilisés ou ont baissé depuis quatre ans. La temporalité de la politique n'est pas celle de l'économie, et depuis que le candidat Hollande a promis en 2011 un encadrement - loyalement inscrit dans la loi ALUR par Cécile Duflot -, il s'est passé cinq ans! Cinq ans que le marché a mis à profit pour se calmer. La bride de l'encadrement n'est plus utile, et elle va seulement donner le sentiment, une fois encore, qu'on tracasse les propriétaires, au risque avéré de les éloigner de l'investissement locatif privé.

D'ailleurs, la précipitation de Madame Cosse est singulière à plusieurs titres. Je l'ai dit d'un mot choisi: Paris a été voulue comme un territoire expérimental et un rapport devait être dressé après un an d'encadrement pour mesurer tous les effets de la décision, tant pour les loyers pratiqués que pour le patrimoine locatif, dont on constate qu'il s'est réduit depuis plusieurs mois dans la capitale...au profit de la banlieue. Il y a fort à parier que les investisseurs vont de plus en plus se balkaniser et préférer les autres régions à l’Ile-de-France. Or, on connait les besoins criant d'offres locatives en Ile-de-France. Le geste de Madame Cosse est à haut risque. Pourquoi n'a-t-elle attendu les résultats de l'évaluation avant d'aller plus avant ?

On se rappellera aussi que le Premier ministre, arrivant à Matignon et s'inquiétant des ravages de certaines dispositions de la loi ALUR, avait sagement substitué la consultation des maires au dispositif d'encadrement systématique dans toutes les agglomérations référencées comme tendues. Les 412 édiles des 412 communes cibles de l'extension ont-ils été interrogés ou se sont-ils spontanément manifestés en exigeant l'encadrement? Qui plus est, une association de consommateurs estimable, la CLCV, a lancé une grande campagne de mobilisation, incitant les habitants des villes de France à réclamer à leurs maires l'encadrement dans leurs communes... Bref, nul n’a été ignoré et les élus auraient pu le réclamer, ce qu'ils n'ont majoritairement pas fait, eussent-ils été sympathisants du gouvernement.

Enfin, Madame Cosse a eu une idée remarquable, qui laissait augurer une attitude plus raisonnée quant à l'usage de l'encadrement des loyers : elle voulait inciter le Parlement à modifier la loi ALUR sur un point majeur, passé inaperçu, le lien entre création d'observatoires dans le pays et encadrement. La loi du 24 mars 2014 dispose que là où un observatoire verra le jour, il faudra mettre en œuvre un encadrement. C'est une aberration intellectuelle: le diagnostic est indispensable, mais il conduit d'abord à mesurer l'opportunité du traitement ! Opère-t-on sans discernement du cœur tous ceux qui prennent la précaution de s'astreindre à un électrocardiogramme ?

Dans sa précipitation, le gouvernement a peut-être introduit un antidote: pour cause de délai d'installation de l'observatoire, qui permettra de définir les loyers de référence réglementaire, la mesure n'interviendra qu'en...2018. "Festina lente" en quelque sorte, selon l'adage latin qui a servi de devise à bien des souverains, et se traduit par "Hâte-toi lentement". Il est à souhaiter que les pouvoirs publics se repentent d'ici à l'échéance d'application de cette décision parfaitement inutile pour le marché et inquiétante pour les investisseurs.

12 juillet 2016

Le mariage harmonieux de l’esthétique haussmannienne et des nouveaux besoins des entreprises, par SFL

Le style haussmannien a puissamment contribué au rayonnement international de Paris. Longtemps, il a aussi servi l’image des entreprises. L’adresse centrale était prestigieuse aux yeux des clients et des salariés.
Quant à la disposition morcelée des aménagements intérieurs, elle coïncidait avec l’organisation hiérarchique de l’époque.

Mais à présent, les entreprises performantes sont mobiles et ont besoin de flexibilité. Elles recherchent en priorité de grands espaces sans contraintes structurelles, qu’elles souhaitent voir mis à leur disposition.

C’est dire si les petites superficies héritées du XIXe siècle ne sont plus tout à fait adaptées. Elles souffrent d’une obsolescence croissante qui les exclut du marché. Pour autant, pas question de tout raser ! Nos voisins londoniens n’ont certes pas ce genre d’interrogations.

Plus libres réglementairement, ils peuvent démolir, et construire plus vite, plus haut, plus grand que nous. Comme ils repartent de zéro, ils parviennent d’autant plus facilement à intégrer les demandes évolutives de la clientèle.

Nous pouvons, nous aussi, combler les attentes des clients à Paris. Et même, dans les artères historiques de la capitale, sans rien sacrifier à l’empreinte architecturale des façades et du bâti existant.

La solution peut passer, à titre d’illustration, par la réunion de plusieurs immeubles, comme nous l’avons fait pour le programme #Cloud.paris, dans le quartier hyper central de la Bourse, dans le deuxième arrondissement.

Les salariés veulent travailler dans le centre des grandes villes.

Les entreprises savent que leur croissance repose sur la créativité de leurs collaborateurs. Elles doivent leur procurer du bien-être au travail. Cela passe par des prestations qui nécessitent de la place, de grands espaces horizontaux afin de faciliter le travail en équipe et impacter positivement les salariés participant ainsi à ce que nous appelons, chez SFL, la « valeur d’usage ».

Les leaders du numérique l’ont bien compris. Ils privilégient le « Triangle digital », très restreint en dimension, qui étend ses pointes entre Saint Lazare, la Trinité et la Bourse Ces acteurs d’avenir seront de plus en plus à la recherche de bureaux modernes dans les quartiers historiques.

Leur demande peut non seulement être satisfaite, mais il est même possible de transformer des contraintes en avantages. C’est le cas, en particulier, de l’obligation administrative de privilégier l’éclairage naturel, dont les effets favorables sur le travail intellectuel ont été prouvés.

Cependant, il ne suffit pas d’être bien à son travail, encore faut-il pouvoir y arriver chaque jour ! Or Paris est confrontée à un enjeu considérable d’accessibilité. Une vraie solution devra être apportée. Il ne faudrait pas que le trafic se résorbe de lui-même, par le départ de la population active qui fait vivre la ville !

BARNES France : Un marché stable en 2015 et un début 2016 positif

Paris, les prix se stabilisent après cinq années de baisse

Après une baisse des prix de 2011 à 2015, le marché parisien se stabilise depuis un an. On constate une légère hausse dans les quartiers prisés de la Rive Gauche et certains de la Rive Droite en particulier certains arrondissements du centre et de l’est parisien très demandés (9ème, 10ème, 11ème, 12ème et 18ème).

Les appartements sans défaut peuvent se vendre en deux jours, avec un prix en progression, contrairement aux biens avec défauts qui peuvent rester plusieurs mois sur le marché.

En 2016, le nombre des ventes supérieures à 2 millions d’euros a doublé. Cependant, on constate une baisse du stock de mandats de l’ordre de 20% (tous segments confondus à partir d’un million d’euros) car les vendeurs attendent de s’être séparés de leur bien pour en acheter un nouveau.

Lyon, le bon moment pour investir !

Selon 61% des investisseurs, Lyon est la première métropole économique challenger de Paris. 14 000 entreprises se sont créées dans l’agglomération (source : INSEE) et 80 entreprises ont choisi de s’y implanter en 2014. De plus, le projet Grand hôtel Dieu va continuer d’accroître le dynamisme de la ville.

Cette activité économique soutenue s’est suivie d’une augmentation des prix lyonnais de 1,2% (Prix moyen : 3 342 €/m²) :

- L’immobilier de prestige est en hausse constante,
- Les « Mont d’Or » de l’Ouest lyonnais a vu son prix moyen augmenter de 5% en 2015 après plusieurs années de baisse,
- Le marché des propriétés à plus de 2 millions d’euros se redynamise,
- Un accroissement du déficit des logements est à prévoir.

Pays Basque, les négociations reprennent

Contrairement aux idées reçues, les dernières actualités (Brexit, explosion de la crise des dettes souveraines, terrorisme, incertitude des prochaines élections françaises et espagnoles) n’ont eu que très peu d’impact sur le marché immobilier haut de gamme de la côte basque. Son attractivité rassure, les prix sont restés stables ces 18 derniers mois et les ventes ont augmenté de 35% par rapport à 2015.

Sur la côte basque, on distingue deux marchés :

Le marché côtier dynamisé par la forte demande de résidences secondaires. Les biens de qualité, avec des emplacements de 1er choix et répondant à des critères exigeants (une vue, un territoire, absence de vis-à-vis, caractère architectural, unicité du bien) et au prix du marché, se raréfient,
La campagne côtière où les prix se sont consolidés depuis cinq ans. Elle comprend les 3A (Arcangues, Arbonne, Ahetze) et la campagne luzienne. Le choix y est plus conséquent que sur la côte.

La Corse, les ventes sont en hausse

L’Île de Beauté a vu le nombre de transactions et le chiffre d’affaires doubler en 2015. Le début de l’année 2016 promet des résultats encore meilleurs, notamment avec les locations en hausse. Les prix de vente sont stables, le moment est donc opportun pour investir. L’île bénéficie de nombreuses activités telles que le nautisme, la plongée, la randonnée montagnarde, la chasse, l’équitation ou encore le golf. La Corse est aussi très bien desservie par quatre aéroports qui reçoivent des vols au départ de nombreuses villes internationales et six ports accueillant des bateaux en provenance de France et d’Italie. L’île garde un prix moyen en dessous de ceux d’autres régions du littoral français et autres zones de villégiature haut de gamme : il est encore possible de trouver des pieds dans l’eau à rénover autour de 10 000 € le m² et des terrains vue mer à 120 € le m².

Les stations du pays du Mont-Blanc, les prix sont sous-évalués

La région est de plus en plus prisée par une clientèle aisée issue du monde des affaires en quête de stations authentiques, bénéficiant d’une saison d’hiver et d’été, et proche d’un aéroport international. Elle est composée de 50-60% de francophones (Français, Suisses et Belges) et de 40-50% d’étrangers (Anglais, Europe du Nord, et quelques pays d’Europe de l’Est).

La proximité de l’aéroport de Genève participe à son attractivité. De même que la diversité des ambiances des stations :

- Chamonix-Mont-Blanc pour ses activités sportives et sa haute montagne,
- Saint-Gervais-Mont-Blanc pour son côté très familiale, et ses prix beaucoup plus accessibles que - Megève et Chamonix,
- Megève pour son village et la culture de son art de vivre.

La période est très favorable pour investir grâce à des taux d’emprunts et un euro bas par rapport au franc suisse et à la livre sterling. On constate un attrait croissant pour les chalets proches des pistes compris entre 2 et 6 millions d’euros, et un véritable engouement pour les appartements de 3 à 4 pièces proches des villages. L’offre du marché reste cependant insuffisante face à une demande croissante, et ce malgré les programmes neufs et les projets de réhabilitation.

La FNAIM, Le Conseil supérieur du notariat, l’Ordre des géomètres-experts créent un kit pour gérer la copropriété dans le monde

En 2050, les trois-quarts de la population mondiale vivront dans les villes. L’expansion urbaine se faisant actuellement horizontalement, il convient de favoriser les constructions collectives verticales et, donc, de relever le défi du système de la copropriété dans le monde.

Le Conseil supérieur du notariat, l’Ordre des géomètres-experts et la FNAIM ont réalisé un kit de copropriété. Cet ouvrage collectif associe de nombreux experts : notaires, juristes, économistes, universitaires, géomètres-experts, spécialistes du foncier et de l’urbanisme.

Ce kit est un outil pratique qui intègre un projet de Loi cadre, un modèle d’Acte déclaratif de mise en copropriété d’un immeuble par appartements, un exemple de règlement de copropriété et les règles de gestion, notamment financières. Les solutions proposées sont adaptables aux besoins et cultures des pays.

Le kit de copropriété est destiné principalement aux Etats, aux organisations internationales (ONU-Habitat, Banque mondiale…) et à tous les acteurs mondiaux du foncier (notamment notaires, juristes, géomètres, syndics et gestionnaires de biens, fonctionnaires) confrontés au développement de l’urbanisme vertical.

Les experts à l’origine de ce kit peuvent également intervenir sur le terrain en tant que conseils.

08 juillet 2016

L’immatriculation des copropriétés simplifiée : la FNAIM a été entendue

Pour faciliter la connaissance par les pouvoirs publics de l’état des immeubles en copropriété et la mise en œuvre des actions pour en prévenir les difficultés, la loi ALUR du 26 mars 2014 a créé une obligation d’immatriculation des syndicats de copropriété sur un registre unique. Les immeubles à destination totale ou partielle d’habitation sont concernés par cette obligation.

Une nouvelle tâche pour les syndics

Ces copropriétés doivent enregistrer un certain nombre de données telles que le nom, l’adresse, la date de création du syndicat, le nombre et la nature des lots, le nom du syndic, des informations financières à chaque exercice comptable, des données relatives au bâti (carnet d’entretien, diagnostic technique global), etc.

C’est une nouvelle tâche qui incombe aux syndics de copropriété selon un calendrier fixé comme suit :

- Au 31 décembre 2016 : toutes les copropriétés de plus de 200 lots
- Au 31 décembre 2017 : toutes les copropriétés de plus de 50 lots
- Au 31 décembre 2018 : toutes les autres copropriétés.

Le point d’achoppement : la destination des lots

Pour cette obligation, la loi ALUR ne distingue pas selon la destination des lots : logement, bureau, commerce, cave, parking, cellier, etc. De ce fait, à considérer l’ensemble des lots, qu’ils soient principaux ou accessoires, c’est la plus grande majorité des immeubles en copropriété qui devrait être immatriculée au plus tard le 31 décembre 2016. Travail titanesque à l’aube de la première échéance du calendrier, et à l’heure où les logiciels des syndics ne sont pas encore en ordre de marche, du fait de l’absence de publication du décret devant fixer les conditions d’application de cette disposition de la loi ALUR.

La FNAIM entendue

Un amendement au projet de loi Egalité et Citoyenneté débattu devant l’Assemblée Nationale ce 1er juillet rectifie le tir : Seuls les lots principaux à usage de logement, de bureau ou de commerce seront décomptés, dans les copropriétés à destination totale ou partielle d’habitation au sein des 565 000 copropriétés représentant 6,2 millions de résidences principales[1].

Expérimentation sur le territoire du Grand Lyon

La prochaine étape, celle de l’expérimentation relative à l’immatriculation des syndicats de copropriétaires. Déployée ce mois de juillet sur le territoire pilote du Grand Lyon, elle devra permettre, à son issue, d’adapter les données à enregistrer aux contraintes des syndics de copropriété afin de leur simplifier cette contribution à une meilleure connaissance des copropriétés.

[1] Source : Rapport Dominique BRAYE, Président de l’ANAH, Janvier 2012 – Sources Enquête Nationale Logement 2006 et FILICOM – Fichier des logements communaux – 2007.

Crédit immobilier : Le Brexit a encore fait baisser les taux

D’un mois sur l’autre, les commentaires évoquent une situation « inédite », « historique » « sans précédent ». Mais début juillet, l’observation est encore plus de circonstance. Sur le front des taux, la tendance lourde à la baisse aurait pu être cassée par l’événement politique du référendum en Grande Bretagne. Il n’en a rien été. Les taux du marché sont visiblement restés indifférents au vote en faveur de la sortie des Anglais de l’Union européenne. L’OAT est tombée à 0,22%, contre 0,47% à la fin du mois de juin. Or c’est avec cet indice que les banques calculent les conditions qu’elles appliquent aux particuliers pour les prêts immobiliers à taux fixes.

Des indices nuls ou négatifs
D’un mois sur l’autre, le taux directeur de la BCE est resté à 0%. Tandis que l’Euribor (taux d’échange interbancaire à un an) reste négatif, à -0,051%, contre -0,014% le mois précédent. La traduction concrète de cette situation rare est que l’argent est non seulement abondant sur les marchés monétaires, mais il est exceptionnellement bon marché. Résultat, les intérêts d’emprunt améliorent le plus bas niveau qu’ils avaient atteint en juin. Les meilleurs dossiers négociés par CAFPI ont pu obtenir des taux des taux de 0,82% sur dix ans ; de 1,3% sur vingt ans, et de 1,45% sur 25 ans.

Un pouvoir d’achat considérablement accru
La conjonction des événements est extraordinairement favorable aux acheteurs. A l’attractivité des taux, vient s’ajouter un marché dynamique en volume de transactions, comme en attestent les chiffres publiés par les grands opérateurs (FNAIM, Crédit Foncier, etc ). Pour autant, les prix ne s’envolent pas. Ils restent maîtrisés, à l’inverse de ce qu’on pourrait imaginer en pareille circonstance. Dès lors, le pouvoir d’achat bondit. A Rouen, il a augmenté de 60% au cours de ces quatre dernières années. Entre janvier 2012 et juin 2016, pour une même mensualité de 1000 euros pendant vingt ans, un acquéreur a ainsi pu passer de 64 à 103 m².

Le retour en force des primo-accédants
Preuve du caractère sain de ce marché dynamique, les primo-accédants s’en trouvent les principaux bénéficiaires. Ils représentent déjà 40% de la clientèle de CAFPI, contre 35% en 2015, et rendent probables la projection du courtier de réaliser cette année 50% de son activité avec cette clientèle. Le cap sera notamment atteint lorsque les ménages auront mieux compris les subtilités du PTZ. Dans le neuf, ses effets commencent à se faire sentir. La pédagogie dans l’ancien reste à faire.

La baisse des taux profite aussi au rachat de prêt
Mais sur un point, les particuliers savent fort bien où se situe leur intérêt, c’est sur la renégociation de leurs prêts en cours, voire le rachat de leurs crédits. Ces démarches ont représenté le tiers des dossiers traités durant le premier semestre. Les Français se désendettent : ils allègent le premier poste de leur budget, à savoir le financement de leur logement. En procédant ainsi, ils se sécurisent. Selon un sondage Ifop, réalisé à la fin du mois de mai pour CAFPI, la première des motivations d’un accédant à la propriété est de ne plus avoir, à terme, à payer de loyer (c’est l’opinion de 48% des 2002 personnes interrogées). Elle est talonnée par le sentiment de se sentir chez soi (44%).

CAFPI sur la crête de la vague
Dans ce contexte, CAFPI bénéficie de la double adhésion des particuliers. D’une part, ces derniers ont compris la nécessité de saisir l’aubaine de la conjoncture immobilière. D’autre part, ils passent désormais à l’acte en s’accompagnant de courtiers. Ceux-ci sont désormais bien connus du grand public. Selon le sondage Ifop, ils sont perçus comme un gain de temps pour 87 % des sondés, comme des experts et des accompagnateurs (pour 86%) et une source d'économie (pour 70%). Ils représentent aussi une source de stress en moins (74 % des réponses). CAFPI table cette année sur un record et pense atteindre les 8,55 Mds € de crédits négociés d’ici la fin de l’année, contre 8,1 Mds en 2015.

07 juillet 2016

Adhérer pour mieux fédérer : Le réseau Stéphane Plaza Immobilier partenaire de la FNAIM

« Nous sommes ravis de rejoindre la FNAIM, car ses positions pour la défense de notre profession et son rôle de représentativité auprès des pouvoirs publics sont primordiaux », déclare Patrick-Michel Khider, co-fondateur du réseau de franchisés.

Unir et satisfaire

Cette décision paraît légitime alors que la profession est confrontée à de profondes mutations. De plus, dans un environnement juridique toujours plus complexe et face à la multiplication des procédures ou des réglementations, il est important que les professionnels puissent être entendus par les pouvoirs publics, rôle de la Fédération.

Unir les forces, échanger afin d’améliorer les compétences, et satisfaire les clients, c’est le crédo de Jean-François Buet, Président de la FNAIM.

« Nous sommes fiers de compter parmi nos partenaires le réseau de Stéphane Plaza Immobilier. Il s’agit pour nous d’une preuve de confiance envers notre rôle de premier syndicat de l’immobilier en France. L’excellence de la profession ne pourra être acquise que si elle est représentée par un syndicat fort et qui sait anticiper l’avenir, tant de ses métiers que de ses clients. L’accompagnement, l’anticipation, l’écoute, le conseil doivent être les valeurs cardinales des professionnels de l’immobilier », déclare Jean-François Buet, Président de la FNAIM.

Bien évidemment, les franchisés Stéphane Plaza demeurent libres d’adhérer ou non au syndicat de leur choix.

Brexit : Chute de 23% des demandes d’achat immobilier pour les britanniques en France

Green-acres.com, portail d’annonces immobilières leader sur la clientèle internationale, a observé la semaine dernière une baisse de 23% des demandes de renseignements faites sur son site de la part de visiteurs britanniques sur l’achat de maisons en France par rapport à l’année dernière.

Cette baisse a été observée lors de la semaine du Brexit, avant et après le référendum, ce qui indique qu'elle est liée essentiellement à l’incertitude dans laquelle sont placés les acheteurs.

Les derniers propos sur un Brexit à minima de Boris Johnson semblent néanmoins calmer les inquiétudes et Green-acres observe un retour à la normal cette semaine. D’après l’expérience de la crise de 2008, l’élément déterminant est le cours de la livre sterling par rapport à l'euro : un euro fort face à la livre renchérit instantanément le coût des maisons à l’achat pour les Britanniques. En 2008, la livre avait frôlé la parité avec l’euro et Green-acres avait enregistré une baisse de 50% des demandes des internautes britanniques.

La semaine du Brexit montre donc ce qui pourrait se passer si la situation se dégradait. Mais la baisse de la livre par rapport à l'euro restant contenue à 1,2 €, elle retrouve simplement sa moyenne historique des 10 dernières années. Aliénor d'Aquitaine peut être rassurée : le festival de Sarlat bruissera encore de l'accent british cet été...

L’expérience client au cœur du nouveau site internet Squarehabitat.fr

Square Habitat, le réseau d’agences immobilières du groupe Crédit Agricole, a réalisé une refonte complète de son site internet www.squarehabitat.fr à l’ergonomie plus intuitive et au design résolument moderne. Repensé grâce aux sciences neurocognitives, le site poursuit un double objectif : simplifier la recherche des internautes et faciliter leurs projets immobiliers, qu’ils souhaitent acheter, louer, vendre ou gérer.

Le site, doté d’un puissant moteur de recherche, a pour ambition d’aider les clients à trouver plus facilement le bien qui correspond à leurs besoins : des neuro-tests avec un panel de clients représentatif ont été réalisés, en collaboration avec Netway, pionnier sur le marché européen de l’UX, de l’anglais User Experience, afin de proposer un design offrant une expérience utilisateur optimale. Faisant la part belle à l’image, le site permet alors au client d’avoir l’essentiel des informations en un coup d’œil, tout en bénéficiant d’un parcours client plus fluide. Il est par ailleurs « responsive design » pour s’adapter aux nouveaux usages qu’offre la navigation sur smartphones et tablettes.

Plus qu’un portail d’annonces immobilières, ce nouveau site positionne Square Habitat comme partenaire durable des projets immobiliers des Français. A l’image de ses offres de services « Square Box », ce nouveau site valorise le parcours client autour de 4 étapes clés : Préparer/ Trouver / Réaliser / Accompagner. Dans cette continuité, il propose du contenu conseil adapté à chaque client.

« Parce que la recherche d’un bien ne se résume pas à un moteur de recherche, il est primordial d’intégrer cette dimension conseil, dont font d’ailleurs preuve les Conseillers Immobiliers au sein de nos agences », explique Christian COUTAND, Directeur de la Tête de Réseaux Square Habitat, chez Crédit Agricole Immobilier.

Ce nouveau site se distingue par une posture centrée sur le projet du client avec une approche par le besoin et un accompagnement personnalisé dans la durée.

Pour commencer l’expérience, rendez-vous sur www.squarehabitat.fr

Après le Brexit, une agence immobilière espagnole enregistre une forte hausse de demande provenant de citoyens britanniques

Leader du marché immobilier espagnol, l’agence Lucas Fox International Properties a enregistré une hausse de demandes de renseignements provenant de clients basés au Royaume-Uni, intéressés par un éventuel déménagement en Espagne suite à la décision du Royaume-Uni de quitter l'Union Européenne.

Ces dix derniers jours, l’agence a été contactée par de nombreux citoyens britanniques et résidents, déçus par le résultat du référendum et contemplant la possibilité de déménager en Espagne, surtout dans les principales villes telles que Madrid, Barcelone et Valence, où les offres d’emploi et l’économie locale sont rapidement en train de se récupérer.

Selon un rapport publié la semaine dernière, le nombre de citoyens britanniques désirant déménager à l’étranger a augmenté de 30 %, l’Espagne étant la troisième destination préférée après l’Australie et le Canada. Une autre étude, menée par la London School of Economics cette fois-ci, estime quant à elle à 10 % le nombre de britanniques âgés entre 18 et 25 ans ayant voté « Rester » et désirant désormais partir à l’étranger.

L’un de ces jeunes n’est autre que Sebastian King, 22 ans, habitant le sud de l’Angleterre et travaillant dans le secteur des services financiers. Il a contacté Lucas Fox il y a quelques jours et a précisé se sentir « déconnecté » du Royaume-Uni suite à sa décision de quitter l’Union Européenne.

« J’ai contemplé la possibilité de vivre un an à Valence mais en vue des résultats du Brexit, je suis décidé à franchir le pas ». D’après King, « Valence a tout ce qu’il me faut, un bon climat, une vie animée, un passé historique très présent et de nombreuses activités culturelles ainsi que la plage. En général, je pense que l’Espagne a un grand potentiel et pour mon activité professionnelle c’est l’endroit idéal pour se développer, grâce à une main d’œuvre peu couteuse. Quand je compare le Royaume-Uni à l’Espagne, je me rends compte que les britanniques ne font que survivre alors que les espagnols profitent pleinement de la vie ».

Les acheteurs britanniques représentent actuellement moins de 10 % des ventes de Lucas Fox sur toute l’Espagne, ces acquisitions se réalisant principalement dans des zones de villégiature telles que Marbella, la Costa Brava et les îles Baléares. La compagnie déclare avoir perdu quelques offres potentielles qui dépendaient des résultats du référendum mais également que jusqu’à présent, aucun acheteur ayant accepté une offre avant le Brexit ne s’est dédit.

« Nous craignons que les résultats du référendum n’aient un impact immédiat sur les offres en attente de confirmation », commente Tom Maidment du bureau Lucas Fox de la Costa Brava, « mais cela ne semble pas être le cas et l’augmentation de demande provenant d’acheteurs britanniques ou basés au Royaume-Uni semble compenser largement nos vendeurs. En outre, certains couples britanniques nous ont également proposé une série de propriétés très intéressantes qu’ils désirent désormais vendre afin de rentrer au Royaume-Uni et profiter de la faiblesse de la livre ».

« Le marché immobilier espagnol des propriétés de luxe ne dépend plus autant qu’auparavant des acheteurs britanniques ; le profil de notre acheteur varie et inclue les suivants groupes d’acheteurs et nationalités : française, hollandaise, allemande, suisse, suédoise, norvégienne, américaine, russe, asiatique et des acheteurs du Moyen-Orient », ajoute Maidment.

Malgré la faiblesse de la livre, les propriétés espagnoles continuent d’avoir des prix très attractifs, 30 à 35 % moins chers que lors du pic de 2007 alors que les banques espagnoles continuaient de proposer des prêts hypothécaires compétitifs.

« Je crois que les effets de la sortie de l’Union Européenne du Royaume-Uni se feront ressentir dans les zones de villégiature, comme la Costa Blanca où de nombreux retraités britanniques résident ainsi que de nombreux propriétaires de maisons de vacances qui ont investi dans des propriétés à bas prix », ajoute Alexander Vaughan, co-fondateur de Lucas Fox. « Je comprends qu’il est encore tôt mais nous ne pensons pas que cela affectera grandement notre travail au quotidien. L’Espagne sera toujours une destination privilégiée pour les britanniques même si partir en vacances ou y acheter une propriété deviendra légèrement plus cher. À long terme, et étant donné que les prix de vente se sont stabilisés et ce, même dans les régions les plus prisées, les acheteurs britanniques devraient continuer à faire de bonnes affaires en achetant des propriétés en Espagne. Avec un rendement supérieur à 4 % pour les acheteurs de constructions récentes dans les villes espagnoles, les retours de location sont également très intéressants. Nous croyons que le Brexit peut même avoir un impact positif sur le marché immobilier espagnol. De nombreux acheteurs non-européens ont commencé à s’intéresser à des régions offrant un potentiel d’investissement attractif autres que la ville de Londres. Il est aussi possible que certaines banques et institutions financières basées à Londres relocalisent une partie de leurs travailleurs de Londres à Madrid ».

À propos de Lucas Fox

Lucas Fox est l’agence immobilière indépendante à plus forte croissance de toute l’Espagne. Nous disposons d’un large catalogne de portefeuille d’exceptionnelles propriétés situées dans les quartiers les plus prisés de toute la péninsule ainsi que d’une équipe de professionnels multilingues, hautement compétents et très expérimentés, qui ont pour mission de fournir à nos clients une gamme de services complets de haute qualité. Nous travaillons presque exclusivement avec des biens de luxe construits dans les régions d’Espagne les plus recherchées, dont la ville de Barcelone, Marbella, Ibiza, Valence, Madrid et la Costa Brava. Nous nous spécialisons dans les plus belles propriétés – appartements-terrasse en plein centre-ville, spectaculaires maisons de campagne, villas côtières et châteaux.
www.lucasfox.com

06 juillet 2016

Ambitieux objectifs de collecte pour Homunity

Homunity a pris note de la décision de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) de mieux contrôler les activités de crowdfunding dans l’immobilier ancien. Dans ce métier encore jeune, les contours juridiques sont flous. En effet, il existe un risque de requalification du véhicule d’investissement (SAS) en fond d’investissement alternatif conformément à la directive « AIFM » définie à l’article L. 214 – 24 du code monétaire et financier. Les sociétés gérant ces SAS sont susceptibles d’être requalifiées en société de gestion de portefeuille, avec l’obligation de détenir l’agrément correspondant.

L’AMF refuse de délivrer le statut de CIP (Conseiller en Investissement Participatif) à ce type de plateforme en raison de ces risques. L’utilisation de SCI comme véhicule d’investissement par certaines plateformes jetait un discrédit sur cette activité à cause du risque de pertes supérieures aux sommes investies pour les associés.

Une clarification bienvenue

Après plusieurs mois d’échanges avec l’AMF, les dirigeants d’Homunity ont choisi de mettre un terme à l’activité d’investissement, jugée trop risquée pour les souscripteurs. Homunity a donc décidé de se concentrer sur le financement de programmes de promotion immobilière. Dès lors, la plateforme a obtenu son agrément de CIP et est enregistrée à l’ORIAS sous le numéro 16003112.

« L’objectif était que notre activité soit encadrée par l’AMF afin de rassurer notre communauté. » annonce Quentin Romet, Président d’Homunity.

Les investisseurs ont donc désormais accès uniquement à des projets immobiliers (promotion, aménagement, rénovation) présentant des rendements compris entre 8 et 10% annuels avant impôts. «Par ailleurs, l’horizon d’investissement est devenu un argument fort pour les investisseurs qui apprécient le court terme » précise Quentin Romet.

Un objectif ambitieux de collecte

Depuis l’obtention de son agrément, Homunity a financé plusieurs opérations. Elles concernent aussi bien des programmes de logements collectifs que des opérations de rénovations d’immeubles tertiaires. L’objectif de la plateforme pour 2016 est de collecter 7 millions d’euros. Mais pas à n’importe quelles conditions : les programmes proposés aux souscripteurs ont tous fait l’objet d’un processus exigeant de sélection.

05 juillet 2016

Des opportunités sur le marché immobilier londonien

Au lendemain du Brexit, quelles perspectives pour l’immobilier résidentiel en Grande-Bretagne ?

Des opportunités sur le marché immobilier londonien

Une page blanche s’écrit en Grande-Bretagne après le vote du 23 juin favorable au Brexit. Cependant, les réactions exprimées sur l’instant ne doivent pas faire oublier certaines données pérennes. D’abord, « dans l’analyse de la situation, Il importe de séparer Londres du reste du Royaume-Uni », souligne Thibault de Saint Vincent, Président de BARNES, spécialiste international de l’immobilier de luxe.

Des perdants et des gagnants

Des cadres expatriés risquent de pâtir de la conjoncture s’ils doivent, dans les prochaines semaines, revendre, vite, le logement qu’ils avaient acheté dans une période de prix ascendants. Mais, il faut voir d’où l’on part. Les niveaux atteints étaient devenus très élevés. Jusqu’à la veille du scrutin, Londres était 2,7 fois plus chère que Paris.

Un ajustement a été observé depuis déjà trois mois. Il n’avait pas échappé à nombre d’investisseurs internationaux. L’effet d’aubaine, procuré par le renforcement du pouvoir d’achat de toutes les autres devises par rapport à la Livre Sterling, a renforcé leur intérêt. « BARNES Londres a reçu nombre d’appels, confirme Thibault de Saint Vincent. Ces personnes veulent profiter de la double baisse des prix du marché et de la monnaie pour investir à Londres. Le marché est très actif parce que les gens veulent en profiter immédiatement ».

Des acquéreurs indiens et chinois

Les professionnels de l’immobilier tablent sur l’émergence d’une nouvelle population d’investisseurs internationaux. Selon les avis, celle-ci serait composée d’Américains, de Chinois, et de ressortissants de Hong-Kong ou Singapour. Mais d’autres évoquent la clientèle du Moyen-Orient, qui indépendamment de la conjoncture, recherche la protection et la liberté. Il est également question d’acquéreurs indiens, sachant que de nombreuses fortunes de l’ex-colonie sont déjà présentes sur le sol anglais.

Ainsi, paradoxalement, beaucoup d’Anglais avaient voté pour le Brexit pour se protéger des non-Britanniques. Ces derniers vont pourtant être les animateurs du marché résidentiel londonien tout au long de ces prochains mois.

L’une des capitales mondiales de la banque ne peut pas disparaître d’un coup

Au-delà de la chute de la Livre Sterling, des inquiétudes sur l’emploi dans la Finance et des incertitudes politiques, la capitale continuera de s’appuyer sur ses atouts spécifiques. Il faut avoir en tête que 20% des activités bancaires mondiales sont réalisées à Londres[1]. Grâce à ce moteur, fournisseur d’1,25 million d’emplois directs, le PIB de la ville a égalé, l’an dernier, celui de la Norvège. Il a même crû de 3,3% contre 2,3% pour l’ensemble du pays.

Un tel éco système ne peut pas mourir. Certes, la banque HSBC a laissé entendre qu’elle rapatrierait 1 000 emplois en France. JP Morgan a aussi déclaré qu’elle pourrait déplacer certains postes hors du pays

La poursuite de l’effet bénéfique des Jeux olympiques de 2012

Il est plus probable que les entreprises se réorganisent, plutôt que de partir complètement. Elles savent que la population de Londres est pro-européenne : 60%, des Londoniens ont voté pour le maintien. En outre, les employeurs peuvent compter sur des ressources humaines très bien formées aux métiers complexes de la finance. Par ailleurs, les investissements réalisés à l’occasion des Jeux olympiques de 2012 ont conféré à la ville une modernité qui renforce son dynamisme et sa facilité d’accès.

[1] selon Standard & Poor’s

04 juillet 2016

Extension de l'encadrement des loyersQuid des 27 autres agglomérations en zones tendues?

L’UFC-Que Choisir accueille avec une relative satisfaction l’annonce de la Ministre du Logement sur l’encadrement des loyers mais le chemin reste encore long pour respecter pleinement la volonté du Législateur au moment de la Loi ALUR.

La loi Alur avait en effet intégré différentes mesures visant à maîtriser le coût du logement pour le locataire. Parmi ces mesures, l’encadrement des loyers dans les agglomérations où la tension locative est manifeste (zones dîtes tendues) qui « doit à court terme permettre de contenir la progression des loyers et à long terme favoriser une baisse du montant du loyer ».

Mais face à la grogne des opposants à la loi Alur, le premier ministre avait considéré que "les conditions techniques ne sont pas prêtes" et reporté une éventuelle application à "plusieurs années". Il avait néanmoins été prévu d’expérimenter le dispositif à la seule ville de Paris. Après tergiversation et suite aux demandes des maires de Lille et Grenoble, la possibilité avait été laissée aux maires qui voulaient instaurer un tel dispositif de le faire.

Aujourd’hui, l’extension est une nouvelle bonne nouvelle pour les locataires des 400 communes concernées. Mais, alors que la Ministre reconnaît que la mise en œuvre sur Paris, n’a pas eu les effets négatifs avancés par ses détracteurs et fonctionne, même si des abus persistent chez certains propriétaires, pourquoi limiter l’extension à la petite couronne parisienne et pas à la trentaine d’agglomérations visées par le Législateur ?

En effet, au-delà de l’agglomération parisienne, c’est 27 autres agglomérations (1) qui connaissent une tension locative manifeste et sont visées dans le cadre Décret n° 2015-650 du 10 juin 2015 relatif aux modalités de mise en œuvre du dispositif d'encadrement du niveau de certains loyers.
Au vu de ces éléments, l’UFC Que Choisir, soucieuse de favoriser l’accès de tous au logement, demande à ce que les démarches nécessaires à l’instauration de l’encadrement des loyers dans l’ensemble des zones tendues soient engagées dans les plus brefs délais.

(1) Liste des agglomérations et communes concernées : Ici

02 juillet 2016

Nouvelle taxe spéciale d’équipement régional : le gouvernement assomme les propriétaires.

Jean Perrin, président de l’UNPI, appelle l’Etat à revenir à la raison et à retirer cette nouvelle taxe du PLF pour 2017. Bailleurs comme occupants ne pourront plus payer et vendront leurs biens : l’un investira ailleurs, l’autre deviendra locataire par nécessité. Nous rappelons que les impôts fonciers ont augmenté de 16,5% en 5 ans (Observatoire des Taxes Foncières) et ont lourdement pénalisé le pouvoir d’achat des ménages. Où sont les promesses de baisses d’impôts pour les Français quand le gouvernement en créé de nouveaux ?

Le bilan de cette mesure sera extrêmement négatif pour l’économie locale : report ou annulation des travaux, dégradation du parc de logements, perte d’activité des entreprises du bâtiment qui n’embaucheront plus. De plus, elles seront elles-mêmes soumises à cette taxe via la CFE (contribution foncière des entreprises).
En compensant les baisses de dotations de l’Etat aux collectivités territoriales et en continuant de financer ses déficits sur le dos des propriétaires, le gouvernement va à nouveau paralyser un marché immobilier qui se relève à peine de la loi ALUR. La vache à lait sera bientôt en rupture, et le gouvernement aura alors rempli son objectif : une France de locataires appauvris.
Diminuer le nombre de régions ne devait-il pas réduire la dépense en mutualisant les moyens, donc éviter des hausses d’impôts ? Ce gouvernement n’a plus aucune crédibilité.

Pour le président de l’UNPI, la reprise durable de l’activité ne se fera pas sans une baisse significative de la pression fiscale et des contraintes qui continuent de plomber l’investissement immobilier et sa rentabilité. Les propriétaires occupants, jeunes ménages fragiles et retraités dont les revenus n’augmentent pas, vendront tout simplement leurs logements. Cette mesure confiscatoire est dramatique pour tous les propriétaires.