29 octobre 2015

Le groupe Solvimo / Avis-Immobilier entre dans le top 10 du marché français

Avis-Immobilier, doyen des réseaux de franchises immobiliers français, a été repris depuis maintenant 9 mois par Olivier Alonso et Delphine Rouxel, les dirigeants du réseau Solvimo. L'objectif de conserver les forces et points forts identitaires des deux réseaux, tout en insufflant une nouvelle dynamique porte ses fruits.

En Janvier 2015, Olivier Alonso, Président et fondateur de Solvimo et Delphine Rouxel, Directrice du réseau, font l'acquisition d'Avis-Immobilier, constituant un ensemble de près de 300 agences (plus de 140 pour chaque enseigne) qui intègre désormais le top 10 des réseaux immobiliers sur le marché français. Forts de leur expérience de plus de 20 ans sur le secteur de la franchise, ils apportent leur savoir-faire en matière de management et de gestion de réseau pour booster le développement et l'activité commerciale des deux réseaux.

Afin d'atteindre cet objectif de croissance, plusieurs problématiques étaient à prendre en compte : en terme d'organisation, celle de gérer deux réseaux de taille similaire, en terme de management, de créer une émulation tout en conservant les spécificités des deux enseignes, et en terme commercial de soutenir les agences dans un monde immobilier en plein mouvement.

COLLABORER TOUT EN CONSERVANT CHAQUE IDENTITÉ
"Nous avons souhaité dès le départ nous appuyer sur un mix des compétences et créer une homogénéité entre les deux réseaux" précise Olivier Alonso. La mise en place d'une plate-forme commune de services et l'utilisation d'un même outil de gestion et de suivi commercial sont d'autres facteurs stratégiques pour garantir un bénéfice commun aux deux enseignes.

"Le partage et l'expérience sont deux valeurs sur lesquelles nous comptons nous appuyer pour fédérer les franchisés. La mise en place d'une convention commune, inédite dans le monde de la franchise immobilière, qui s'est déroulée au mois de juin, nous paraissait donc logique. Nous avons aussi travaillé sur une harmonisation des règles de vente et sur le partage des commissions afin d'optimiser la collaboration entre les parties" indique Delphine Rouxel.

La mise en place d'un fonctionnement inter-agence entre les deux réseaux appartient à cette même logique et devrait permettre de créer du business supplémentaire dans les agences Avis-Immobilier, comme dans celles Solvimo. Par exemple, l'agence Avis-Immobilier de Vannes qui vend un bien pour un couple qui souhaite s'installer à Marseille orientera logiquement ses clients vers celle Solvimo du secteur concerné. La démarche devrait même être étendue prochainement. En effet, certaines agences Avis-Immobilier et Solvimo situées en concurrence frontale sur des communes de proximité envisagent d’ouvrir leur fichier clients. Les biens à la vente dans une agence pourront, de fait, être visités et vendus par l’agence de la seconde marque. La force du groupe sera ainsi clairement établie dans l’esprit du grand public.

L'objectif est de miser sur la complémentarité plutôt que sur la concurrence. Conserver les spécificités marketing et commerciales de chacune des marques est donc un élément fort de la feuille de route fixée par Olivier Alonso et Delphine Rouxel. "Au final, les deux réseaux peuvent s'appuyer sur une colonne vertébrale commune qui doit permettre de valoriser davantage les points forts et éléments différenciants de chacun" poursuit Olivier Alonso.

Delphine Rouxel conclut sur le projet de création d’instances inter-réseaux de partage d’expériences : "les franchisés Avis-Immobilier ont une culture d’essaimage et de multi-franchisés qui leur permet d’accompagner la carrière de leurs collaborateurs et de les fidéliser. Les franchisés Solvimo ont, quant à eux, une appétence pour les nouvelles technologies permettant de se démarquer des confrères et de conclure plus de mandats exclusifs, ils peuvent ainsi s’apporter mutuellement".

A propos d'Avis-Immobilier :
Créée en 1957, Avis-Immobilier est la première franchise immobilière française. Son développement régulier lui permet de compter plus de 140 agences réparties sur le territoire avec un maillage soutenu dans l'Arc Atlantique et en Ile-de-France. Sa direction est tenue par Olivier Alonso et Delphine Rouxel, spécialistes de la franchise immobilière depuis plus de 20 ans, secondés par Hervé Bourriaud actionnaire et ancien dirigeant d'Avis-Immobilier.
www.avis-immobilier.fr

A propos de Solvimo :
Réseau national d'agences immobilières originaire du Var, Solvimo a été créé en 2001, avant d’être lancé en franchise en 2003. A moyen terme, il vise 400 agences. Solvimo prend en charge toutes les opérations liées à l’immobilier (achat, vente, location, gestion de biens...). Avec le rachat d'Avis-Immobilier en janvier 2015, le groupe devient un acteur majeur sur le secteur de l'immobilier.
www.solvimo.com

28 octobre 2015

BNP Paribas Immobilier Résidentiel lance un nouveau programme de logements, « So City » à Lyon (69)

BNP Paribas Immobilier Résidentiel lance « So City », un nouveau programme de logements neufs, situé rue du Croix Barret à Lyon. Cette phase de lancement comprend 63 d’appartements, déclinés du studio au 5 pièces.

La résidence se trouve en limite de la place Jean Jaurès dans le nouvel éco quartier « 75 Gerland », organisé dans une logique de développement durable. « So City » est idéalement placé à proximité du grand parc de Gerland, des berges du Rhône, de grandes entreprises technologiques et scientifiques, transports, commerces et restaurants. Au design contemporain pensé par le cabinet d’architecture XANADU, la résidence propose des appartements prolongés pour certains de balcons ou terrasses, ou bénéficiant d’une vue sur Fourvière.

Le projet « So City » concentre l’essentiel des moyens de transports (TER, Métro B, Tramway T2, Bus S3 et C7 et Vélo V) et répond aux exigences d’un immeuble basse consommation, conformément à la réglementation thermique en vigueur (RT2012).

Espace de vente : 74 rue de Gerland – 69 007 Lyon
Pour plus d’informations : logement.bnpparibas.fr

27 octobre 2015

BARNES Côte Basque : L’embellie de début d’année se confirme

Après plusieurs années difficiles, notamment dans l’arrière-pays, l’immobilier haut de gamme repart dans le Pays Basque. Le marché est plus fourni, avec 2 fois plus biens à la vente en 2015, par rapport à 2013. Les acquéreurs aussi, notamment sur le marché de la résidence secondaire, où la transaction moyenne atteint 1 440 000 € sur le marché des maisons haut de gamme… Autant de signes que l’embellie de début d’année se confirme en cette fin 2015.

« L’ensemble du Pays Basque, aussi bien les marchés les plus porteurs (le littoral, les centres-villes) que l’arrière-pays, a retrouvé un certain dynamisme, explique Philippe Thomine-Desmazures, Directeur associé de BARNES Côte Basque. Les baisses de prix constatées ces dernières années ont laissé place à un marché plus sain, avec des prix raisonnables attirant la clientèle haut de gamme ».

Les deux marchés, littoral et arrière-pays, en plein rebond

Les vendeurs ont fini par intégrer les réalités économiques et fiscales. Ils ont ajusté leurs prix, ce qui a fluidifié le marché. Cette prise de conscience joue autant pour les biens les plus recherchés, situés en front de mer ou dans le centre des villes côtières (Biarritz, Saint-Jean-de-Luz, Bidart, Guéthary, le quartier Chiberta à Anglet) que pour le marché de la campagne (Arcangues, Arbonne, Ahetze…).

Aujourd’hui, la majorité des biens se vendent entre 800 000 et 3 millions d’euros (74% du marché. La fourchette haute correspond aux biens de grande qualité situés dans les emplacements les plus recherchés (bords de mer, vue mer…).

Les résidences secondaires toujours en tête. Le marché de la résidence secondaire reste prépondérant dans le pays basque. Il représente près des 2/3 des transactions. Le pays basque reste très attractif comme lieu de villégiature, car, avec son littoral, sa campagne et ses montagnes, il propose l’ensemble des activités que recherche la clientèle haut de gamme.

Retour de la résidence principale sur le littoral. Si le marché côtier est principalement soutenu par la demande de résidences secondaires, BARNES Côte Basque a noté un regain d’activité sur les résidences principales. Les biens situés à proximité des plages, des commerces, répondant aux critères du mode de vie actuel, le « tout à pied » restent les plus plébiscités. Cependant, d’autres quartiers suscitent l’intérêt de la clientèle, c’est notamment le cas du quartier du Parc d’Hiver à Biarritz.

Les délais de vente se sont raccourcis sur les biens proposant des caractéristiques rares (maisons en pierre de taille dans le quartier impérial de Biarritz, premier rang vue mer à Saint-Jean-de-Luz…) Ils restent de 9 mois pour les biens proposés au prix du marché.

La campagne de nouveau recherchée. Les biens situés à l’intérieur des terres avaient perdu beaucoup de leur attractivité ces dernières années. Les prix, devenus plus raisonnables, et une offre plus large ont redynamisé ce marché. Le nombre de transactions repart, dans toutes les gammes de prix. C’est notamment le cas à Ascain, Urrughe et Saint-Pée-sur-Nivelle et, bien évidemment, Sare, très recherchée par les amoureux du Pays basque.

Sur ce marché, les délais de vente sont sensiblement plus longs que pour un bien situé en centre-ville ou sur le littoral. Il ne faut cependant pas qu’il dépasse les 12 mois, au risque de voir le bien susciter la méfiance des acquéreurs potentiels.

Des conditions optimums pour la clientèle haut de gamme

Sur l’année, BARNES Côte Basque a enregistré une augmentation de 30% des acquéreurs par rapport à 2013 et 2014. L’attractivité naturelle de la région a profité du retour d’une offre plus abondante pour séduire la clientèle, d’horizons divers.

Les Français, première clientèle de la Côte basque. Ce sont en premier les Français qui ont su saisir les opportunités qu’offre le Pays basque aujourd’hui. Ils représentent plus de 75% des acquéreurs. Le marché étant assaini, ils n’hésitent donc plus à passer à l’acte et achètent sans négocier si le bien est à son prix. Dans le cas contraire, les négociations peuvent aller jusqu’à 15%. Proposé au-delà de cette marge de négociation, un bien ne trouve pas preneur.

De plus, les taux d’intérêt, particulièrement bas, incitent les acquéreurs qui ne souhaitent pas alourdir leur ISF à faire des acquisitions avec un crédit in fine.

Les Etrangers, à la faveur des taux de change… A côté de cette clientèle, BARNES Côte Basque note que les Suisses, les Britanniques et les Américains ont su profiter de taux de change à leur avantage pour réaliser des acquisitions dans des conditions optimales. Côté Russes, seuls ceux qui ont su s’organiser avant la dépréciation du rouble restent actifs sur le marché.

La crise de la dette de certains pays européens a également joué un rôle. De nombreux acquéreurs ont décidé d’investir dans la pierre, particulièrement sur des biens facilement revendables, pour mettre à l’abri leurs capitaux.

Plus de 10 millions d’euros collectés par wiSEED immobilier en 2015

Depuis le début de l’année 2015, wiSEED immobilier a collecté plus de 10 millions d’euros auprès des internautes pour soutenir les 26 projets immobiliers qui leur ont été proposés.

La dernière opération financée est un ensemble immobilier réalisé par le groupe Capelli, constitué de 40 appartements et 2 locaux commerciaux dans le 20ème arrondissement de Paris. Le million d’euros nécessaire au projet a été collecté en quelques jours seulement.

Investir dans l’économie réelle. Le Groupe wiSEED regroupant les opérations de crowdfunding dans l’immobilier et dans les start up.

wiSEED a dépassé les 30 millions d’euros collectés, investis dans plus de 80 entreprises.

En crowdfunding immobilier, wiSEED immobilier a pour objectif d’atteindre les 14 millions d’euros investis d’ici la fin de l’année. L’investissement se fait sous forme d’emprunt obligataire avec un rendement assuré allant de 8% à 12% pour une mise de fonds minimale de 1 000 €.

26 octobre 2015

BNP Paribas Real Estate analyse le marché des entrepôts au cours des 9 premiers mois de l’année

2,2 million de m² placés et 760 millions d’euros investis en logistique depuis janvier 2015

Le volume placé d’entrepôts a poursuivi son accélération avec plus de 2,2 millions de m² placés sur les trois premiers trimestres de l’année 2015 (+16% en un an), soit la meilleure performance depuis 2008. Les prestataires logistiques ont été actifs en nombre de transactions et se sont positionnés sur des surfaces comprises entre 10 000 m² et 40 000 m². Pour leur part, les chargeurs font l’actualité via les comptes-propres et les clés en main de classe A supérieurs à 40 000 m². Dans ce contexte, le marché de la logistique pourrait réaliser une performance aussi bonne qu’en 2011 en se rapprochant de la barre symbolique des 3 millions de m² placés pour l’année 2015.

Si 3,3 millions de m² d’entrepôts étaient disponibles au 1er octobre 2015, le stock de classe A neuf n’aura jamais été aussi faible durant la dernière décennie avec moins de 100 000 m² vacants début octobre 2015. Ainsi, l’ensemble des marchés de la Dorsale sont confrontés à un renouvellement de l’offre neuve et à une absence d’offre en blanc. Les utilisateurs se sont donc reportés sur les opérations à construire pour répondre à leurs besoins logistiques. Dans ce contexte, « certains opérateurs-investisseurs se positionnent d’ores et déjà pour lancer quelques projets en blanc en Région Parisienne et à Lyon mais aussi hors-Dorsale » souligne René Jeannenot Directeur Logistique France.

Si les loyers faciaux sont demeurés stables sur un an à des valeurs basses, certains marchés ont connu des ajustements entre le troisième trimestre 2015 et la même période en 2014. Une remontée progressive des valeurs peut être envisagée à moyen terme pour les marchés « core » en France.
Le marché de l’investissement logistique (hors locaux d’activité) a totalisé 760 millions d’euros d’engagement depuis début 2015 (+8% en un an) et devrait à minima doubler d’ici la fin de l’année. Prisés par les investisseurs internationaux et majoritairement nord-américains, les portefeuilles dominent (environ 60 % des volumes investis). En raison d’un afflux massif de liquidité et d’un coût du crédit toujours bas, les taux de rendement se contractent. Ainsi, le taux « prime » ressort à 6,40% début octobre 2015. « Le manque d’actifs pour satisfaire l’appétit des investisseurs, quel que soit leur profil, se renforce en France. Néanmoins, l’hexagone reste très compétitive par rapport à d’autre pays européens comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni par exemple » analyse Franck Poizat, Directeur Investissement Logistique & Activité France.

HERACLES fait l’acquisition d’un local commercial au 62 rue Bonaparte, à Paris 6e

En plein Saint-Germain-des-Prés, la foncière patrimoniale HERACLES INVESTISSEMENT, détenue par Xavier Alvarez-Roman, acquiert un local commercial de 355 m². Ancienne agence bancaire, cette grande boutique jouit d’un emplacement exceptionnel, entre deux magasins aux enseignes renommées : Nespresso, d’un côté, et MaxMara, la marque de prêt-à-porter haut de gamme, de l’autre.

Objectif transformation et relocation

HERACLES INVESTISSEMENT a pu acquérir le local après avoir remporté l’appel d’offres lancé par le vendeur, la banque HSBC France. Achetée vide, la boutique a vocation à être transformée puis relouée par HERACLES INVESTISSEMENT, dont l’objectif est la valorisation de l’actif par la fixation d’un nouveau loyer tenant compte de la remise en état du bien et de son emplacement très prisé.

Dans l’opération, les intermédiaires sont CBRE CORPORATE pour le vendeur et CBRE AGENCY pour l’acquéreur. Les notaires des parties sont Maître Hervé Sarazin, de l’Office notarial Thibierge et Associés, Notaire à Paris, pour le vendeur, et Maître Jean-Marie Guibert, Notaire Associé à Paris, pour HERACLES.

La commercialisation est confiée à la société GB CONSEILS.

Bail Multiloc de la Ville de Paris : victoire d’étape pour la FNAIM

Un point de vue de Jean-François Buet, Président de la FNAIM

La délibération récente de la Ville de Paris pour remettre sur le marché les logements locatifs vacants est historique : les propriétaires bailleurs qui stérilisaient délibérément leur bien depuis au moins six mois et qui acceptent de le louer par l'intermédiaire d'un professionnel recevront une prime de la collectivité locale, à la condition qu'ils consentent un montant de loyer inférieur de 20% ou plus par rapport au loyer de référence défini par l'arrêté préfectoral d'août dernier. Le versement régulier des loyers sera en outre couvert par une assurance financée par la mairie, comme les honoraires attachés à la location. Enfin, les éventuels travaux de remise en état du bien pourront aussi être pris en charge par la Ville. Au bout du compte, un bailleur parisien recevra jusqu'à 14 000 € de la part de la collectivité de proximité.

Le dispositif est remarquable à plusieurs titres. D'abord, et c'est sans doute l'essentiel, il témoigne de la conscience des édiles de la capitale que la mission de loger les familles des classes moyennes ne peut être assumée seulement par les organismes HLM. Il est clair que la solution du problème passe par la mobilisation du parc locatif privé. Elle exige un contrat entre les investisseurs et la collectivité, aux termes duquel ils modèrent leur loyer en échange d'une aide publique. On note que la Ville de Paris a conditionné son intervention à ce tempérament des loyers pratiqués, en utilisant opportunément les références de l'observatoire local, l'OLAP (Observatoire des loyers de l'agglomération parisienne)... Il est heureux que cet outil statistique ne serve pas qu'à la coercition malvenue de l'encadrement instauré par la loi ALUR et qu'il soit utilisé à des fins plus positives.

On ne pourra que se féliciter également du rôle confié dans la mise en œuvre de ce dispositif aux professionnels de la location et de la gestion. Au demeurant, l'inspiration du Bail Multiloc doit tout à la représentation territoriale de la FNAIM, (Chambre du Grand Paris). Elle a œuvré pendant des mois à convaincre l'équipe municipale. L'influence de notre syndicat à Paris a aussi conduit à la reconnaissance de l'efficacité des professionnels : eux-seuls peuvent garantir que les loyers seront fixés au bon niveau, que les prestations du logement seront correctes, éventuellement au prix d'une rénovation ou d'une mise aux normes.

Pourtant, la bonne nouvelle du Bail Multiloc jette une lumière crue sur l'inadaptation de la fiscalité nationale du bailleur privé. Elle révèle en outre que pour une ville qui aura su trouver un correctif à la pente des investisseurs à retirer leur bien du marché, des dizaines d'autres resteront confrontées au problème de l'attrition du parc locatif privé.

Huit ans que notre Fédération a écrit la prescription et que les gouvernements successifs se contentent d'estimer le remède pertinent... sans l'administrer. Le salut viendra de la mise en place d'un new deal fiscal, sur la base du trop rustique statut de droit commun du déficit foncier. Il faut d'urgence moduler la considération fiscale du bailleur dans l'existant en fonction du dividende social qu'il verse. En clair, si un propriétaire baisse le loyer demandé pour le rapprocher des loyers HLM, il est normal que sa faculté d'imputer ses charges pour réduire son assiette d'imposition et de faire reconnaître l'usure de son bien soit majorée. Il serait même légitime que sa taxe foncière soit allégée.

Bref, un mécanisme de Bail Solidaire doit voir le jour. Monsieur Valls, devant le Congrès de la FNAIM il y a un an, s'est dit intéressé... Le temps n'est plus aux marques d'intérêt et l'urgence d'abonder l'offre locative dans les zones tendues impose qu'on passe à l'acte. Au demeurant, les efforts d'une collectivité locale sont-ils là pour compenser un régime fiscal inadapté ? En tout cas, ceux de la Ville de Paris pour redonner le goût de l'investissement locatif aux bailleurs privés, louables, révèlent la cécité de l'Etat. Le projet de loi de finances pour 2016 peut être l'occasion de réparer ce préjudice.

BNP Paribas Real Estate nomme Fiona Hamilton Global Head of Retail pour les enseignes internationales

BNP Paribas Real Estate vient de nommer Fiona Hamilton Global Head of Retail pour les enseignes internationales, afin d'appuyer et d’orienter la stratégie retail globale de BNP Paribas Real Estate.

Forte d’une d'expérience de 25 ans dans le secteur du commerce et nommée femme d'affaires écossaise de l'année en 2010, Fiona rejoindra BNP Paribas Real Estate le 16 novembre 2015. Elle sera placée sous la responsabilité d’Etienne Prongué, Directeur International Investment Group (IIG) chez BNP Paribas Real Estate.

Disposant d’une expertise et d’une expérience unique dans le domaine du commerce, Fiona Hamilton et son équipe seront en charge de développer la stratégie immobilière des enseignes internationales en Europe, en fournissant une plate-forme et un point de contact unique visant à développer les activités retail.
Fiona continuera à travailler sur les conseils en planification et en stratégie retail pour les principales plateformes de transport.

Cette nomination marque le retour de Fiona sur la scène britannique du retail, après avoir dirigé ces dernières années le groupe Transport Airport and Global Infrastructure (TAGI) de JLL.

Au cours de sa carrière, Fiona a travaillé avec certaines des plus grandes enseignes internationales et centres commerciaux emblématiques. Elle a fondé sa propre société de conseil en retail, HAMILTON GLEN, qu’elle a dirigé pendant près de 20 ans. Elle s’est ainsi positionnée comme la première femme du Royaume-Uni à avoir créé son cabinet de conseil sur un marché de niche. Suite au rachat de son cabinet par King Sturge en 2008, Fiona est devenue associée et a dirigé l'un des bureaux de King Sturge situé dans le Nord du Royaume-Uni jusqu'en 2011, date à laquelle King Sturge a fusionné avec JLL.

Fiona s’est également spécialisée dans le conseil en stratégie et en planification, intervenant auprès de nombreuses administrations locales sur des plans de revitalisation urbaine basés sur les commerces. Son action a notamment permis d'obtenir l'un des tous premiers plans adossés à un financement fiscal au Royaume-Uni.

Fiona Hamilton déclare : « Je suis ravie de rejoindre BNP Paribas Real Estate et de revenir à mes ‘premières amours’ en travaillant en contact direct avec des grandes enseignes du monde entier. La période actuelle est extrêmement porteuse pour les locaux commerciaux et offre de nombreuses opportunités pour les marques qui sont en mesure de répondre aux évolutions de la démographie, de la technologie et des médias sociaux, sur un marché de plus en plus mondialisé. »

Etienne Prongué, déclare : « Fiona est très connue et très respectée dans le secteur du retail et cette nomination atteste des ambitions de BNP Paribas Real Estates pour ce secteur au niveau européen ainsi que de son engagement. L'arrivée de Fiona va renforcer notre offre dans ce secteur pour les propriétaires et les marques. Il ne fait aucun doute que ses initiatives favoriseront l’interaction entre nos bureaux internationaux grâce aux connaissances uniques que possède Fiona sur le retail ».

Clifford Chance renforce sa pratique immobilière à Paris avec l'arrivée d'Alexandre Couturier en tant qu'associé

Le cabinet d'avocats d'affaires international Clifford Chance annonce le recrutement d'Alexandre Couturier, en tant qu'associé au sein du groupe immobilier du bureau de Paris.

Alexandre a plus de 10 ans d'expérience en investissement immobilier. Il intervient régulièrement dans le cadre d'opérations d'acquisition et de cession de sociétés, d'actifs et de portefeuilles immobiliers, la constitution de fonds immobiliers, le financement, la promotion et la gestion immobilière.

Yves Wehrli, Managing Partner du bureau de Paris et pour l'Europe Continentale de Clifford Chance commente : "Nous sommes ravis d'accueillir Alexandre dont l'expertise, la qualité de service et le talent sont reconnus par les clients et les spécialistes du secteur immobilier. Son arrivée au sein du groupe Immobilier de Paris vient renforcer encore davantage notre expertise reconnue sur le marché et appuyer cet axe de développement stratégique pour Clifford Chance."

Alfonso Benavides, responsable mondial de la pratique immobilière de Clifford Chance, ajoute : "Notre équipe spécialisée en opérations immobilières à Paris a remporté de nombreux succès et conseillé de nombreuses transactions complexes, pluridisciplinaires et transfrontalières. L'arrivée d'Alexandre Couturier, son expertise en immobilier et sa réputation vont encore renforcer notre présence sur le marché et nous permettre de répondre au mieux aux besoins de nos clients."

L'équipe Real Estate de Clifford Chance à Paris, animée par François Bonteil, a notamment conseillé, en 2015, AEW Europe dans le cadre de l'acquisition et du financement du portefeuille "Celsius" pour un montant de plus d'1.3 milliard d'euros et Union Investment dans le cadre de la vente de son portefeuille paneuropéen de bureaux à Amundi Immobilier pour une valeur d'environ un milliard d'euros. L'équipe est dorénavant composée de 12 avocats dont 2 associés, 2 counsel et 8 collaborateurs.

Alexandre déclare : "Je suis particulièrement heureux de rejoindre le groupe immobilier de Clifford Chance à Paris, qui est composé d'avocats non seulement talentueux mais également très reconnus et respectés sur le marché. Je suis convaincu que la combinaison de nos expertises, la complémentarité de nos clients, et la magnifique plateforme internationale de Clifford Chance nous permettront de servir au mieux les intérêts de nos clients."

Alexandre Couturier est diplômé de l'Institut d'Etudes Politiques de Paris (1997) et d'HEC (2001) et titulaire d'une maîtrise en droit des affaires et fiscalité de l'Université Paris 10 Nanterre (2000). Il est avocat au Barreau de Paris depuis 2006. Avant de rejoindre King & Spalding LLP en mai 2012 où il a été nommé associé en janvier 2014, il avait notamment exercé sept ans en tant que collaborateur au sein du département immobilier de Freshfields Bruckhaus Deringer. De nationalité française, Alexandre parle couramment anglais et espagnol.

Le groupe immobilier de Clifford Chance intervient sur l'ensemble du cycle de vie d'un bien immobilier dans le cadre d'investissements complexes en immobilier (domestiques et internationaux), d'opérations d'acquisitions et de cessions immobilières (sociétés, actifs et portefeuilles immobiliers), de financements immobiliers, de joint-ventures, de restructurations, de création de fonds, de location, promotion et gestion immobilière ainsi qu'en matière de structuration fiscale et de contentieux. Le groupe immobilier mondial de Clifford Chance se positionne en haut des classements immobiliers des publications Chambers Global, Asie-Pacifique, Europe et Royaume-Uni. Pour plus d'informations : http://www.cliffordchance.com/expertise/practice_area/real_estate.html

Clifford Chance est l'un des cabinets d'avocats les plus reconnus dans le monde avec des experts présents sur tous les continents. En tant que cabinet mondial, Clifford Chance est fier de ses valeurs et principes qui reposent sur la collégialité et l'esprit d'équipe. Clifford Chance ambitionne de toujours dépasser les attentes de ses clients, avec la même exigence associant standards globaux et expertise locale, que ces clients soient des entreprises, des gouvernements, des régulateurs et des organisations à but non lucratif issus de tous les secteurs commerciaux et industriels.

Clifford Chance est le cabinet d'avocats d'affaires le plus souvent classé en « Band 1 » par la publication Chambers Global 2015 dans ses classements internationaux. Cette publication indépendante analyse l'expertise juridique des cabinets, leurs compétences et leur qualité de service. Leurs classements permettent une véritable reconnaissance des cabinets d'avocats sur les marchés mondiaux.

Pour plus d'informations sur Clifford Chance : www.cliffordchance.com.

22 octobre 2015

Loi ALUR : Les locataires « sexagénaires » ne lui disent pas merci…

« Tout au long des débats sur la loi ALUR, la FNAIM n’a cessé de mettre en garde le législateur sur les conséquences de mesures excessives ou imprécises. On en a un nouvel exemple avec la protection du locataire âgé, dispositif louable en soi mais brouillé par la complexité de sa mise en œuvre, aggravée par la récente loi Macron », regrette Jean-François BUET, président de la FNAIM. Explications.

L’archétype du bon locataire
Les personnes âgées de 60 ans et plus constituent, a priori, une clientèle de premier choix pour les propriétaires bailleurs. Ce sont généralement des locataires stables et soigneux qui disposent, avec leur pension de retraite, de revenus pérennes et connus d’avance.

En vieillissant, le locataire, surtout s’il est de condition modeste, peut redouter que son propriétaire lui donne congé, ce qui l’obligerait à chercher une autre location et à déménager. C’est pourquoi, la loi du 6 juillet 1989 sur les baux d’habitation prévoit une protection particulière en sa faveur.

Congé sous condition. Dans sa version d’origine, le texte obligeait le propriétaire donnant congé à proposer, à son locataire, un nouveau logement comparable, lorsque le dit locataire était âgé de plus de 70 ans et que ses ressources annuelles étaient inférieures à une fois et demie le montant annuel du SMIC.

Une exception était toutefois prévue. Le bailleur, personne physique, âgé de plus de 60 ans ou disposant de ressources annuelles inférieures à une fois et demie le montant annuel du SMIC pouvait délivrer congé sans avoir à reloger son locataire âgé.

Une surprotection contreproductive
« Pendant 25 ans, le dispositif issu de la loi de 1989 a plutôt bien fonctionné, occasionnant peu de contentieux. Mais, alors même que l’espérance de vie augmente et que l’âge de la retraite est sans cesse repoussé, la loi ALUR est venue avancer l’âge de protection du locataire », remarque Jean-François BUET.

Depuis le 25 mars 2014, date de la promulgation de la loi ALUR, l’obligation de proposer un autre logement s’applique en cas de congé donné à un locataire âgé de plus de 65 ans, au lieu de 70 ans auparavant. A l’égard du propriétaire, en revanche, la logique est respectée : l’âge pour échapper à cette obligation passe de 60 à 65 ans. Deux poids, deux mesures.

Indisponibilité du bien. Il y a des propriétaires qui souhaitent louer un logement pendant un nombre limité d’années, notamment parce qu’ils projettent de le reprendre ensuite pour eux-mêmes ou pour y loger un proche : un enfant devenu adulte ou un parent, par exemple.

Ceux-là pourront s’interroger sur l’opportunité de louer à une personne d’une soixantaine d’année : à l’échéance du premier bail de 3 ans ou de son renouvellement, ils risquent d’avoir à proposer au locataire un autre logement correspondant à ses besoins et à ses possibilités, une obligation difficile à remplir en pratique.

Effet inverse. C’est pourquoi, lors de la mise en location du bien, face à deux candidats locataires aux garanties équivalentes, au risque de commettre une discrimination pourtant pénalement sanctionnée, certains propriétaires pourront avoir la tentation de préférer un trentenaire à un jeune « sexagénaire ». La protection se retournera ainsi contre ceux que l’on voulait protéger...

La coupable imprécision des textes
La réticence du propriétaire sera d’autant plus compréhensible que le législateur vient d’instiller deux dispositions piégeuses supplémentaires, l’une concernant le plafond de ressources à prendre en compte, l’autre visant le cas où le locataire a recueilli chez lui une personne à charge.

Plafond de ressources. La loi ALUR a abandonné la référence au SMIC pour lui substituer le « plafond de ressources en vigueur pour l'attribution des logements locatifs conventionnés fixé par arrêté du ministre chargé du logement ».

Problème ! Il existe beaucoup de plafonds fixés par arrêtés pour l’attribution des logements locatifs conventionnés (conventionnement ANAH social, conventionnement ANAH très social, conventionnement ANAH intermédiaire, conventionnement APL, etc.). Cette imprécision sera source de contentieux, à n’en pas douter.

Personne à charge. La loi Macron du 6 août 2015 a étendu l’obligation de proposer un nouveau logement au locataire à qui l’on délivre un congé si celui-ci vit dans le logement avec une personne à sa charge âgée de plus 65 ans qui remplit personnellement la condition de ressource, mais aussi à la condition que l’ensemble des ressources des personnes vivant au foyer soit inférieur au plafond. Un plafond toujours aussi difficile à déterminer.

Auparavant, il était admis que la protection profite à tous les titulaires du bail, lesquels étaient connus du propriétaire. Désormais, il suffit au locataire, quel que soit son âge, de justifier qu’il partage son logement avec une personne à charge de plus de 65 ans pour s’opposer au congé (sous réserve de remplir la condition de ressources).

« Voilà qui n’est pas sans rappeler la transmission intergénérationnelle du droit au maintien dans les lieux figurant dans la loi du 1er septembre 1948, à l’origine de tant d’abus et de fraudes, nourrissant un important contentieux devant les tribunaux. Ce n’est sûrement pas avec des dispositions de cette nature que l’on encouragera l’investissement locatif privé dont notre Pays a pourtant si besoin et que l’on règlera le problème du logement des séniors qui ne cessera de croître avec l’allongement de la durée de vie … à l’heure où le Parlement délibère sur le projet de loi relatif à l'adaptation de la société au vieillissement », conclut Jean-François BUET.

21 octobre 2015

« Bonnes nouvelles pour l'immobilier »

Maintien des prêts aidés et élargissement de ces derniers sous certaines conditions, dynamisation de l'investissement locatif... Zoom sur le projet de loi de Finances 2016 et ce qui va changer dans l'immobilier.

Le projet de loi de finances pour 2016, présenté fin septembre par le gouvernement, propose notamment de reconduire le PTZ+, dont l'élargissement l'an passé, avait suscité l'engouement dans la profession. « Toutefois pour bénéficier du PTZ 2015, les futurs propriétaires doivent engager des travaux de rénovation, représentant au moins un quart du coût total de l'opération. Le dispositif est donc intéressant mais il est tout de même très limité » estime Jacques Daboudet, président du réseau immobilier CAPIFRANCE.

Au total, en incluant les logements neufs, le PTZ 2015 a profité en huit mois à 31 620 ménages, loin de l'objectif gouvernemental d'atteindre les 70 000 sur l'année (source ministère). C'est donc pour redynamiser la distribution de ce produit que le chef de l'Etat a annoncé l'extension du PTZ dans l'ancien à l'ensemble des 30 000 communes de la zone C. « Cette zone couvre 90% du territoire et 40% de la population. Sachant que l'accès au PTZ est défini en fonction des critères de revenus et de composition du ménage, on peut donc dire qu'en France entre 70 et 80% de la population est potentiellement éligible au PTZ. Ce qui veut dire que 8 français sur 10 peuvent bénéficier de ces conditions, sous réserve d'être dans cette zone C pour l'accession dans l'ancien. C'est plutôt une très bonne nouvelle pour la relance du marché immobilier, même si devoir réaliser 25% de travaux de rénovation sur les biens anciens achetés reste une véritable contrainte !» remarque le président de CAPIFRANCE.

Concernant le secteur neuf, le dispositif Pinel ne devrait pas être modifié en 2016, ce qui est très satisfaisant selon le dirigeant. «Grâce à Pinel l'investissement locatif repart progressivement et devrait enregistrer une hausse de +20% cette année. Il y a donc une reprise progressive, mais ça reste encore loin du compte ».

On est également loin du compte concernant les mises en chantier, estime Jacques Daboudet.
« Le nouveau projet de loi ne prévoit aucune mesure pour relancer la construction, sachant qu'on attend toujours les 500 000 logements nécessaires. On atteint, au troisième trimestre, 345 000 logements ».

« Des chiffres que nous n'avions pas vu depuis 3 ans »

Quant au marché immobilier traditionnel, « on constate qu'après un premier trimestre laborieux, il y a eu une reprise de la demande significative. On voit arriver de plus en plus d'acheteurs. Les prix se sont stabilisés et n'évolueront que très peu. On parle de 2,1% de hausse moyenne. La tendance est également à une évolution de +8 à 10% du nombre de transactions sur l'année 2015. Ce sont des chiffres que nous n'avions pas vu depuis 3 ans. Dans ce contexte, CAPIFRANCE, est un modèle qui fonctionne puisque nous sommes aujourd'hui sur des tendances de +17% d'évolution des transactions. Pour 2016, cette tendance devrait se maintenir, qui plus est avec l'appui des outils fiscaux » affirme le président de CAPIFRANCE.

En parallèle de tout ça, « on anticipe une hausse des taux qui restera limitée. Preuve en est, les banques centrales hésitent, avec la faible croissance, à mener une politique monétaire trop rigide. Cela fait trois ans, qu'elles maintiennent des taux d'intérêt extrêmement bas, car il y a très peu d'inflation. Le coût de l'argent est donc très attractif, même si les taux remontent petit à petit. Nous sommes donc encore dans un contexte hyper favorable pour pouvoir accéder à la propriété » rappelle Jacques Daboudet. Pour le dirigeant de CAPIFRANCE, ces indicateurs « devrait permettre de redonner de la confiance aux investisseurs, qui devraient eux même contribuer au retour de la croissance ».

Investir dans une résidence étudiante : la solution pour loger son enfant et réduire ses d'impôts

Nombre de familles françaises connaissent le problème du logement étudiant quand leur enfant doit s'installer dans une autre ville pour suivre ses études. Avec le dispositif fiscal Censi-Bouvard, il est possible d'acheter un logement étudiant meublé, de réduire ses impôts... et de le louer à son propre enfant pour le loger ! Investir dans l'immobilier est aussi l'opportunité de s'assurer un revenu locatif sur le long terme.

Il n'y a jamais eu autant d'étudiants en France. Ce sont un peu plus d'1.5 million d'étudiants qui ont fait leur rentrée pour l'année 2014 / 2015. Mais seulement 11% d'entre eux parviennent à obtenir un logement en cité universitaire ou en internat. On peut donc facilement se rendre compte de la demande, toujours croissante, de logements étudiants, notamment en location libre.

Si certains étudiants peuvent vivre encore chez leurs parents le temps de leurs études, beaucoup d'entre eux sont contraints de partir s'installer dans une autre ville pour intégrer l'école ou l'université qu'ils ont choisie. Et la France est en cruel manque de logements et de résidences étudiantes pour faire face à cette demande.

C'est pourquoi le gouvernement encourage la création de ce type de logement, devenant ainsi une piste idéale pour investir dans l'immobilier. L'entrée d'un aîné dans la vie étudiante est souvent une bonne occasion pour acheter un appartement en résidence étudiante, permettant ainsi de loger son enfant tout en effectuant un investissement avantageux.

Une réduction d'impôts de 11%

Pour accompagner le développement de ces résidences, l'Etat permet aux investisseurs de bénéficier de deux avantages fiscaux qui font la différence, grâce au dispositif Censi-Bouvard :

- La récupération de la TVA sur l'immobilier
- Une réduction d'impôts équivalent à 11% du coût du projet

Avec un plafond maximum de 300 000 € d'investissement par an, les investisseurs peuvent bénéficier jusqu'à 33 000 € de réduction d'impôts, étalés sur 9 ans ; années pendant lesquelles le propriétaire s'engage à louer son appartement.

Et condition particulière non négligeable, il est possible de louer ce bien à votre enfant ! Ou à un membre de votre famille : un neveu, un petit-enfant, un filleul...

Bien réfléchir avant de se lancer

Un investissement immobilier se prépare. Veiller à la qualité de l'emplacement, repérer des pôles dynamiques et se renseigner sur la fiabilité du projet sont trois questions à se poser avant de s'engager dans cet investissement. Les équipes de Terrésens, expertes en investissement immobilier, vous accompagnent pour réussir votre investissement en résidence étudiante.

www.terresens.com

Avec super-syndic.com, tous les syndics de la région en un seul clic

En un clic, 2000 syndics comparés ! La révolution digitale continue de métamorphoser tous les métiers. Celui de l’administrateur de biens n’échappe pas au phénomène. Tout copropriétaire a désormais intérêt à consulter le site « super-syndic.com ». Forte d’une expérience conséquente dans l’immobilier, Pauline Victor a conçu ce service offert aux huit millions de copropriétaires en France.

Parallèlement, les professionnels ont d’autant plus intérêt à se faire référencer que le site leur apporte un surcroît de notoriété. Pour figurer dans l’offre, il leur suffit d’accepter de remplir la fiche de renseignements sur leurs prestations et leurs tarifs. Grâce à ces informations, l’internaute reçoit en moins d’une minute un devis et une offre de prestations.

En ce sens, « Super-syndic.com » s’inscrit pleinement dans le cadre de la loi ALUR. Celle-ci impose en effet désormais de présenter en Assemblée générale une comparaison détaillée des syndics de la région. Le portail internet se révèle en la matière un précieux auxiliaire.

Après des premiers essais positifs en région parisienne, sa fondatrice étend son offre à toute la France.

Une base de données nationale se met donc ainsi progressivement en place. Elle sera d’autant plus complète et précise que les professionnels accepteront de jouer le jeu. Chacun pourra s’étalonner par rapport à ses concurrents et les particuliers arrêteront leur choix en toute connaissance de cause.

De la sorte, tout le monde sera gagnant.

EPL, fonds géré par BNP Paribas REIM France, cède à la SCPI Elysées Pierre gérée par HSBC Reim, un immeuble de 16 000 m² à Poissy

Le fonds EPL, géré par BNP Paribas REIM France, cède à la SCPI Elysées Pierre, gérée par HSBC Reim, un immeuble à Poissy sis 1/3 Boulevard de l'Europe, développant environ 16 000 m².

Cet immeuble livré en 2006 est entièrement loué au constructeur automobile français PSA dans le cadre d'un bail ferme de 11 ans.

Cette opération a été réalisée par Catella Property et BNP Paribas Real Estate Transaction dans le cadre d'un mandat co-exclusif.

Le vendeur a été conseillé par l'étude Thibierge & Associés (Me Olivier Valard) et l’acquéreur par l'étude Oudot & Associés (Me Valérian Conrad-Bruat).

20 octobre 2015

Signature d’une promesse de vente avec Valophis Habitat pour la Zac Anatole France, à Chevilly-Larue

L’Etablissement public d’aménagement Orly Rungis – Seine Amont vient de signer une promesse de vente avec Valophis Habitat sur le lot 4 de la ZAC Anatole France (éco-quartier des Portes d’Orly) à Chevilly-Larue.

Le lot 4 comprend 24 logements sociaux ainsi qu’une crèche de 40 berceaux en rez-de-chaussée et un foyer pour jeunes handicapés de 350 m².

Le permis de construire sera déposé d’ici fin décembre.

Le concepteur retenu d’un commun accord est l’agence FRESH.

C’est la 7e promesse avec le groupe Valophis et la 8e sur l’éco- quartier, auxquelles s’ajoutent deux protocoles fonciers signés début 2015 avec Eiffage et Nexity.

L’Eco-quartier des Portes d’Orly, en bref

Situé à moins de 6 km de Paris, le quartier des Portes d’Orly (Zac Anatole France et Zac du Triangle des Meuniers) dispose d’une situation privilégiée : à proximité de l’aéroport d’Orly, du Marché d’intérêt national de Rungis et du futur quartier de la gastronomie, du centre commercial Belle-Épine, des parcs tertiaires et d’activités de la Silic, du Sénia et de Sogaris.


Constitué des deux ZAC Anatole France et le Triangle des Meuniers, le projet d’aménagement transforme un secteur délaissé de la ville en un quartier mixte, à la fois cité-jardin pour l’habitation, pôle tertiaire pour l’emploi et centre urbain animé de commerces et de services de proximité, pour les habitants comme pour les salariés.

Dans la continuité des transformations urbaines engagées par l’arrivée du tramway T7 et la requalification de la RD 7, il crée une promenade verte traversante du nord au sud, en cœur de quartier, jalonnée d’espaces publics de proximité qui rejoint le futur pôle multimodal (métro 14, TVM, T7).

Programmation prévisionnelle (en m² de surface de plancher)

Anatole France (6 ha) Dominante résidentielle
Triangle des Meuniers (4,5 ha) Dominante tertiaire
Logements 44 800 m²
Logements 29 300 m²
Bureaux 28 000 m²
Bureaux 62 500 m²
Commerces ⁄ services 3 000 m²
Résidence hôtelière 3 700 m²
Crèche et foyer 950 m²
Commerces ⁄ services 2 000 m²
Équipement public 1 000 m²

Total 76 750 m²
Total 98 500 m²

Un total de 1400 logements sur les deux Zac

Maîtrise d’ouvrage
L’EPA Orly Rungis – Seine Amont est l’aménageur des Zac et le maître d’ouvrage des espaces publics, en coordination étroite avec la ville de Chevilly-Larue.

Michel Guthmann est l’architecte-coordonnateur de la ZAC Anatole France et de la Zac du Triangle des Meuniers.

Homunity, 3 amis réinventent l’investissement immobilier

Faire de sa vie une belle histoire, une œuvre d’art, une success story ? Quentin Romet, Arnaud de Vergie et Charles Teytaud y croient. Ils ont certes fondé Homunity à partir d’une analyse pragmatique et chiffrée. Mais ils n’ont en rien renoncé à leurs idéaux.

Une aventure humaine

C’est l’histoire de trois jeunes Français qui, en 2015, croient encore dans leur pays, dans l’entreprenariat… et dans la pierre ! Quentin, Arnaud et Charles ne sont pas pour autant des nostalgiques. Ils ont épousé leur siècle. Le digital et l’économie collaborative sont pour eux une seconde nature.

C’est l’amitié qui leur a servi de socle, voici un an, pour fonder ensemble leur société. Ils l’ont appelée Homunity, comme Home, bien sûr, puisqu’elle a pour objet l’immobilier.

Mais elle sonne aussi comme Communauté, principe essentiel de leur concept.

De fait, il s’agit d’une plate-forme de crowdfunding dédiée à l’investissement locatif. Son concept pourrait bien être aussi novateur que le furent les SCPI en leur temps (voir fiche ci-jointe pour plus de détails sur le fonctionnement).

Portraits des co-fondateurs

Les deux premiers, Quentin et Arnaud, tous deux âgés de 25 ans, sont diplômés de Grenoble Ecole de management, et le troisième, Charles, lui aussi âgé de 25 ans, est diplômé de l’Ecole Supérieure des Professions Immobilières. A eux trois, ils disposaient d’un pécule de 15 000 euros. « C’était nos économies réalisées sur nos premiers salaires durant nos périodes de stage ou de césure. Mais il n’est pas facile d’investir dans l’immobilier avec un si faible montant…», expliquent-ils d’une même voix. Pour cela, il leur fallait trouver des personnes ayant la même volonté : investir dans la pierre. Ils créèrent donc la réponse à leur besoin.

Arnaud avait travaillé chez un grand promoteur, Cogedim. Charles avait fait ses premières armes auprès de l’agence Barnes, spécialisée dans l’immobilier de luxe. Quant à Quentin, il avait effectué sa période de césure dans l’Armée de Terre avant d’intégrer le Fonds d’investissement Trusteam Finance.

L’immobilier, le financement de programmes, la gestion patrimoniale : le business modèle du projet commençait à s’ébaucher. Mais la philosophie du projet d’entreprise était déjà précise : « A l’origine de notre aventure, il y a le fait que nous soyons inséparables. Ensuite, l’envie partagée de nous réaliser pleinement est venue se greffer. Tous les trois, nous souhaitons nous accomplir, réaliser nos rêves, tout en changeant les codes et les conventions.

Nous voulons prendre le contre-pied de la morosité, et du défaitisme actuels. Nous, ce qui nous fait avancer, c’est notre soif de positif. Notre désir est de réinventer l’avenir, de prendre en main notre destin, et de nous dire que oui c’est possible. »

Autrement dit : oui, nous le pouvons ! Un Américain l’a dit avant eux, et cela lui a plutôt bien réussi…

A Paris 13e, aux 63/69 Avenue de Choisy, HERACLES installe un nouveau Monoprix et une salle de fitness

Fidèle à sa stratégie de valorisation des actifs immobiliers par transformation et mise en location, la foncière patrimoniale, HERACLES INVESTISSEMENT, dirigée par Xavier Alvarez, a obtenu un permis de construire pour diviser et réhabiliter l’ancien garage Renault d’une superficie de 4437 m² utiles, situé au 63/69 avenue de Choisy à Paris 13e.

Cette transformation permettra d’installer deux nouveaux locataires :

- un magasin Monoprix sur 1 871 m², avec un bail prenant effet au 30 juin 2015;

- une salle de sport Basic Fit sur 2 566 m², avec un bail prenant effet le 27 juin 2015.

Les deux enseignes ouvriront leurs portes en fin d’année. La commercialisation a été conduite par GB CONSEILS.

19 octobre 2015

Salon de la Copropriété 2015 - 4 & 5 novembre à Paris porte de Versailles : V comme Véhicules Electriques

De plus en plus de véhicules électriques font leur apparition sur le marché. Se pose ainsi la question du rechargement à son domicile : il est donc essentiel pour tous les décisionnaires en copropriété de préparer les immeubles à cette arrivée, notamment avec l'installation de bornes de recharge dans les parking.

Légalement, le décret du 25 juillet 2011, en application de la loi Grenelle 2, précise d'ailleurs que tous les nouveaux immeubles dont le permis de construire a été déposé après le 1er juillet 2012, doivent obligatoirement prendre en considération les équipements nécessaires à l'installation d'une borne de recharge : mises aux normes, dimensionnement du réseau électrique, mise en place des fourreaux, etc. Au moins 10% des places de stationnement doivent ainsi intégrer une borne de rechargement électrique.

"Toute personne qui construit un ensemble d’habitations équipé de places de stationnement individuelles couvertes ou d’accès sécurisé le dote des gaines techniques, câblages et dispositifs de sécurité nécessaires à l’alimentation d’une prise de recharge pour véhicule électrique ou hybride rechargeable et permettant un comptage individuel.” (Article 57 de la loi Grenelle 2)

A noter que depuis le 1er janvier 2015, un copropriétaire dispose du "droit à la prise" c'est-à-dire qu'il peut, à ses frais, installer une borne de recharge. Néanmoins, il doit s'agir d'un système de mesure permettant une facturation individuelle des consommations. Les travaux ne peuvent être engagés tant que la décision n'a pas été votée lors des assemblées générales.

Pour tout savoir sur la gestion et le fonctionnement des immeubles, le Salon de la Copropriété est le rendez-vous à ne pas manquer (programme des conférences en ligne sur : www.saloncopropriete.com) : il proposera notamment des consultations express spécialisées pendant les deux jours d'exposition, dont l'une portera sur la mobilité électrique et les infrastructures de recharge.

Salon de la Copropriété - 4 & 5 novembre à Paris Porte de Versailles
www.saloncopropriete.com

Les propriétaires, locataires et les vacances

Les propriétaires prennent plus de vacances que les locataires
Personne n'aime les vacances de la Toussaint... et de Noël !
Dans leur résidence secondaire, 55% des propriétaires ne se reposent pas :
28% continuent à travailler et 27% bricolent ou jardinent !

Pour les vacances de la Toussaint, "JeReveduneMaison.com"leader sur le marché de la recherche personnalisée de résidence principale et secondaire en Francea interrogé* plus de 4.500 personnes afin de mieux connaitre comment les locataires et les propriétaires organisent leurs vacances. Des résultats surprenants qui bouleversent certains clichés. 

Plus de vacances pour les propriétaires
Voici une idée reçue qui se révèle inexacte. Les propriétaires sont finalement loin d'être casaniers et partent plus souvent en vacances que les personnes en location. En effet, 33% des propriétaires prennent entre 3 à 5 semaines de vacances par an contre 28% pour les locataires.

Classement
Combien de vacances prenez-vous par an ?
Propriétaires
Locataires
N°1
3 à 5 semaines
33%
28%
N°2
1 semaine
27%
27%
N°3
2 à 3 semaines
25%
27%
N°4
6 semaines ou plus
15%
18%

Pas de succès pour les vacances de la Toussaint et de Noël
Si les vacances d'été font l'unanimité chez les propriétaires (51%) et les locataires (64%) pour être la période préférée, c'est aussi le cas pour les deux périodes les moins aimées. Ainsi les vacances de la Toussaint arrivent en avant-dernière position avec 8% de votes pour les propriétaires et 9% pour les locataires juste devant les vacances de Noël qui comptabilisent respectivement 3% et 1%.   

Classement
Quelle est votre période de vacances préférée ?
Propriétaires
Locataires
N°1
Les vacances d'été
51%
64%
N°2
Les vacances de Printemps
23%
9%
N°3
Les vacances d'Hiver
15%
17%
N°4
Les vacances de la Toussaint
8%
9%
N°5
Les vacances de Noël
3%
1%

Et si on restait ?
Non seulement les vacances de la Toussaint n'ont pas la côté mais qui plus est, cette période n'est pas propice aux voyages. Ainsi, 71% des propriétaires ne prévoient pas de partir et plus de 82% des locataires resteront également chez eux à la Toussaint.

Classement
Partez-vous en vacances à la Toussaint ?
Propriétaires
Locataires
N°1
Non
71%
82%
N°2
Oui
29%
18%

Même constat sur la cible des propriétaires de résidences secondaires qui à 70% ne profiteront pas des vacances de la Toussaint pour se rendre dans leur deuxième habitation.

Classement
Pour les propriétaire d'une résidence secondaire, y allez-vous pendant les vacances de la Toussaint ?
Pourcentage
N°1
Non
70%
N°2
Oui
30%


C'est les vacances... au boulot !
Quand les propriétaires se rendent dans leur résidence secondaire, ce n'est pas pour se la couler douce !
En effet, seulement 18% déclarent se reposer et ne rien faire. En revanche, ils sont plus de 28% à continuer leur activité professionnelle et 27% à s'adonner au bricolage ou au jardinage. Quant aux 27% restants, ils préfèrent s'occuper de leur famille et de profiter pleinement de moments de loisirs.

Classement
Que faites-vous le plus dans votre résidence secondaire ?
Pourcentage
N°1
Je continue à travailler
28%
N°2
Je fais quelques réparations dans la maison
27%
N°3
Je me consacre exclusivement aux loisirs et à ma famille
27%
N°4
Rien du tout, je me repose
18%



*Méthodologie : questionnaire envoyé via emailing du 1er au 15 octobre 2015, sur une base de 4.500 personnes réparties sur l'ensemble du territoire français. Les personnes interrogées habitent à 67% dans une maison, à 33% dans un appartement. 69% ont déclaré être propriétaires et 31% locataires. 22% des propriétaires ont également déclaré posséder une résidence secondaire.