17 avril 2014

« Libérez le foncier ! »

Parmi les 50 mesures proposées le 14 avril dans le « choc de simplification » pour aider les entreprises et faciliter l'embauche, 8 sont dédiées à l'aménagement et la construction. La majorité d'entre elles s'intéressent aux normes et réglementations en vigueur, pour les alléger. Pour favoriser la construction, deux mesures ont été évoquées :

« Encadrer et réduire les délais d'instruction des autorisations d'urbanisme et des permis de construire, notamment en étudiant des modalités alternatives d'enquête publique »

« Faciliter les projets de logements en zone urbaine »

Immoprêt, 3ème réseau français de courtier en crédit immobilier, félicite le Conseil de Simplification de vouloir favoriser la construction de logements neufs. Mais plusieurs textes de loi n'ont pas réussi à endiguer la chute de la production de logements depuis quelques années. D'après l'Insee et le Ministère du Logement, la construction de logements neufs se chiffre en 2013 à 330 000 quand le ministère lui-même annonce la nécessité d'en construire 500 000 par an pour répondre aux besoins des Français, besoins accrus avec une population croissante et vieillissante, et l'augmentation du nombre de familles recomposées, célibataires, divorces... Nous parlons d'un déficit de près de 200 000 logements !

Ulrich Maurel, président fondateur d'Immoprêt, propose 4 mesures concrètes à mettre en place qui permettrait d'endiguer ce problème de carence de logements neufs :

1. Inverser la plus-value sur les terrains et les résidences locatives

Une mesure simple à mettre en œuvre serait une fiscalité incitative à la libération des terrains et des biens. En effet, aujourd'hui plus un propriétaire garde longtemps son terrain ou son bien, moins il est taxé lors de la revente. Et cette fiscalité a même été prolongée récemment de manière avantageuse pour son propriétaire jusqu'à 30 ans de détention ! Si l'on inversait temporairement ce système de taxation de la plus-value, cela créerait un afflux d'offres important sur le marché et, mécaniquement, une baisse des prix significative. On pourrait même imaginer une exonération de taxes sur la plus-value en cas de revente dans un court laps de temps défini pour motiver les détenteurs de fonciers dans une logique spéculative. Pour l'instant, on comprend leur position : face au manque de terrains disponibles à la vente, les prix auraient plutôt tendance à croître...

2. Libérer du foncier et des logements vides

En augmentant les taxes foncières sur les terrains constructibles non vendus ou non mis en vente et sur les logements inoccupés, on stimulera l'offre. Mécaniquement, on créera une baisse de prix ou en tous cas on répondra à une demande.

3. Débloquer du foncier public sous conditions

Les pouvoirs publics, de l'Etat jusqu'aux municipalités, peuvent mettre en vente des terrains à bâtir à prix raisonnables à des promoteurs privés, en imposant un prix de vente des biens finis correspondant aux besoins des habitants et de la zone de chalandise. Les deux lois mises en place par Cécile Duflot, l'ancienne ministre du Logement, se sont intéressées au foncier de l'Etat. La loi de janvier 2013 sur la mobilisation du foncier public n'a pas produit l'effet escompté avec un afflux massif de terrains constructibles de la part de l'Etat. L'idée de vendre les terrains à prix bloqué est bonne mais la majorité d'entre eux appartiennent à des particuliers, et aux collectivités. Les Safer visent à protéger les terrains agricoles et ruraux qui dépendent souvent des maires. Bien qu'il existe peut-être des raisons objectives, cela bloque l'offre et il serait intéressant de pouvoir mobiliser les municipalités avec un minimum de constructions imposé...

4. Inciter les bailleurs sociaux à construire

Imposer un nombre de constructions minimum à l'année aux bailleurs sociaux, suivant les zones géographiques et démographiques. Les bailleurs ne respectant pas les critères se verront sanctionnés financièrement à l'image des municipalités qui ne respectent pas la loi SRU. Face au manque de terrains à bâtir disponibles, la loi Alur renforce d'ailleurs la SRU en se penchant sur la densification de l'habitat (fin d'une taille minimale pour les parcelles dans le PLU, suppression du COS...).

« Il faut savoir qu'aujourd'hui le foncier représente 20% du prix d'un projet immobilier, soit une part importante. Il faut absolument mobiliser du foncier, sans oublier aussi que les primo-accédants n'ont pas les moyens de construire neuf : ils préfèrent acheter dans l'ancien, parfois en mauvais état, et rénover. », précise Ulrich Maurel.

« Enfin, on peut souligner une forte incohérence dans le programme du gouvernement, qui prône une politique de relance de l'emploi mais semble oublier que le premier pourvoyeur d'emplois en France est le secteur BTP, fortement touché par la raréfaction de constructions... »

A propos d'Immoprêt

Créé à Dunkerque en 2006, Immoprêt est le 3ème courtier en crédit immobilier de France, avec plus de 150 collaborateurs répartis dans 60 agences sur tout le territoire. L'activité de ce réseau d'agences de proximité consiste à accompagner gratuitement ses clients dans leur recherche de financement de leurs projets immobiliers. Immoprêt bénéficie de partenariats avec toutes les banques du marché, lui permettant d'être indépendant vis-à-vis des institutions financières, et de proposer aux clients les meilleures conditions pour leur projet, en toute transparence. Immoprêt est administrateur de l'Apic, l'Association Professionnelle des intermédiaires en crédits, le syndicat de la profession. En 2013, Immoprêt a accompagné 18 662 familles dans leur projet.

www.immopret.fr




www.m-sudprojection.com

16 avril 2014

Dr House Immo fête ses 1 An et poursuit son développement

Créé en 2013, Dr House Immo est un réseau national de spécialistes en immobilier. L’enseigne se démarque par un positionnement différenciant et original. Comme un médecin pour ses patients, la priorité des conseillers Dr House Immo est avant tout d’offrir une qualité de service irréprochable et de répondre aux attentes de leurs clients.

UN RESEAU QUI SE DEVELOPPE A L’ECHELLE NATIONALE

Un an après le lancement du réseau, l’heure est au bilan :
Dr House Immo gagne du terrain et bénéficie d’une notoriété grandissante dans le paysage des réseaux immobiliers. De nouveaux agents ont rejoints l’équipe récemment, notamment en Corse et en Ile de France. Le réseau compte aujourd’hui 70 mandataires.

Stéphane ESCOBOSSA, directeur général, annonce « nos objectifs ont été largement atteints nous avons même dépassé nos prévisions en terme de recrutement, ce qui nous permet de revoir à la hausse les objectifs pour l’exercice à venir».

UN RECRUTEMENT QUALITATIF

« A la différence des autres réseaux, nous ne cherchons pas à recruter à tout prix ou à compter plus de 1000 mandataires qui ne génèrent chacun qu’un chiffre d’affaires faible compensé par les meilleurs éléments. Notre recrutement s’oriente sur des profils expérimentés ayant déjà fait de l’immobilier d’où l’emploi du terme « spécialistes ». Notre objectif est de monter une équipe d’experts « docteurs en immobilier » pouvant générer chacun un chiffre d’affaires important.

ILS TEMOIGNENT

Christophe Vesperini (Corse)
Issu d’une famille de spécialistes immobiliers, j’ai découvert l’enseigne par un ami qui me l’a vivement conseillée. Le concept, l’image soignée et l’accueil qui m’a été réservé m’ont tout de suite séduit. Seul ambassadeur de la marque sur l’île pour le moment, je pense développer le concept d’ici quelques temps.

Patrick Largant (île de France)
Passionné d’immobilier, cela fait plus de 10 ans que j’évolue dans ce secteur. Dr House Immo est avant tout un choix humain, certains réseaux négligent le rapport humain, Ce n’est pas le cas ici. Je compte m’installer durablement au sein de ce réseau et y travailler sereinement.

Pour fin 2014, Dr House Immo vise un objectif de 150 conseillers expérimentés à l’échelle nationale.




www.allnett.fr

11 avril 2014

Projet de loi relatif à l’artisanat, au commerce et aux TPE : il faut rétablir l’équilibre des relations locatives

Ce projet de loi, qui va être examiné prochainement en 1ère lecture par le Sénat, réforme profondément, dans un titre Ier, le régime des baux commerciaux.

Par la voix de son président, Jean PERRIN, l’UNPI attire l’attention des sénateurs sur l’injustice du dispositif prévu par l’article 4 du projet, c’est-à-dire le « lissage » obligatoire de toute augmentation supérieure à 10 % issue d’un déplafonnement du loyer (dispositif appelé aussi « le plafonnement du déplafonnement »).

L’UNPI rappelle que les cas de déplafonnement du loyer sont sévèrement encadrés par le statut des baux commerciaux, et que très souvent les locataires commerçants ont profité pendant de nombreuses années d’un loyer particulièrement bas.

Limiter la hausse en pourcentage d’un loyer n’a pas de sens dans ce cas, d’autant plus que le loyer en cas de désaccord est fixé par le juge à la valeur locative des locaux, qui ne correspond d’ailleurs pas au prix du marché.

Comme l’a écrit Philippe PELLETIER, avocat associé Lefèvre Pelletier et associés, dans une lettre ouverte à la ministre : « Si l’on veut encadrer la hausse du loyer renouvelé, il faut, dans le même temps, rendre plus accessible la mise à niveau du loyer lors des renouvellements ».

Or, force est de constater que les conditions du déplafonnement ne sont absolument pas modifiées par le projet de loi, qui est uniquement axé sur la protection du locataire.

Il faut noter que la disparité des prix des loyers ainsi créée par la réglementation provoque une distorsion de concurrence entre les locataires, et constitue un frein à l’installation des jeunes entrepreneurs.

L’UNPI demande aussi que l’article 5 du projet de loi soit revu pour laisser aux parties le soin de fixer entre elles le contenu des charges et impôts locatifs : il faut maintenir le principe de la liberté contractuelle dans les relations entre des professionnels qui sont parfaitement conseillés lors de la signature du bail.




oxya-nettoyage.com

08 avril 2014

Immobilier : une solution contre le chômage des séniors

Contrairement à de nombreux secteurs qui ont pour volonté de recruter des salariés âgés de moins de 45 ans, le secteur de l'immobilier préfère aujourd'hui miser sur des profils plus expérimentés. C'est le cas de CAPIFRANCE, premier réseau de conseillers immobiliers indépendants de France. Explications...

C'est une dure réalité, mais après 45 ans, les séniors sont souvent victimes de préjugés : considérés comme chers, peu flexibles, peu mobiles avec des connaissances jugées dépassées ou trop spécialisées, inadaptés aux exigences physiques de la fonction. Résultat : d'une manière générale, les grands groupes ont tendance à pousser leurs seniors vers la sortie pour les remplacer par des plus jeunes. Du même coup, pour les plus de 50 ans, les opportunités d'emploi se raréfient...

Preuve en est, les derniers chiffres, publiés le 26 mars dernier, qui montrent la poursuite de l'envolée du chômage des plus de 50 ans, avec une hausse de près de 70 % en quatre ans (+12% en un an).

Pourtant, dans les secteurs de l'immobilier, les seniors sont largement plébiscités et répondent aux attentes des recruteurs sur l'ensemble des postes à pourvoir, où l'expérience constitue un atout majeur. « Les compétences acquises par les séniors au cours de leur carrière professionnelle sont ressenties comme des atouts incontestables. Pour nous, c'est la quasi garantie d'une expérience professionnelle confirmée et pour le client, c'est rassurant d'avoir à faire à quelqu'un de mûr qui connaît son métier » assure Jacques Daboudet, président du réseau immobilier CAPIFRANCE.
Voilà qui explique pourquoi dans le secteur immobilier les profils les plus recherchés en 2010 ont progressivement glissé de 40 à 45 ans vers 45 à 50 ans en 2013.

Avec plus de 49% se séniors dans ses rangs, le réseau CAPIFRANCE s'inscrit ainsi comme véritable alternative au chômage des séniors. Et pour ceux qui font le pari de se lancer dans une nouvelle carrière, le métier comporte plusieurs avantages. « Les conseillers CAPIFRANCE peuvent travailler là où ils ont leur patrimoine, leur enfants, leurs familles ou leurs amis et capitaliser sur cette force-là. Faut-il encore avoir envie de réorienter sa carrière mais dès lors qu'ils ont un passé ou un cursus qui correspond aux critères qui sont les nôtres (un tempérament commercial, une volonté de développer une activité individuelle), nous avons une vraie réponse à leur apporter avec un accompagnement, une formation et les clés d'un nouveau métier dans lequel ils pourront s'épanouir tout en restant chez eux » affirme Jacques Daboudet.

Le réseau s'adresse également aux séniors qui souhaitent partir en « pré-retraite » et qui sont à la recherche d'un complément d'activité et donc de revenus. « Souvent leur petite retraite n'est en effet pas suffisante pour que les séniors maintiennent leur niveau de vie. CAPIFRANCE leur propose simplement un complément de revenu. Par exemple, quelqu'un qui se met en pré-retraite et qui perçoit 1 200 euros par mois peut avoir besoin d'un complément de revenu situé entre 25 et 30 000 euros bruts/an, qu'il peut venir chercher à travers le métier de conseiller immobilier.

Outre ce complément de revenus, reprendre une activité peut permettre aux séniors de rester dans une dynamique, mais également dans un relationnel nouveau. Le métier d'agent commercial indépendant permet en effet de faire de nouvelles connaissances et de vivre une nouvelle vie, un peu plus sereine, plus centrée sur ses propres objectifs, au rythme qui sera le sien. Chacun pourra en effet mettre le curseur là où il aura envie » conclut le président de CAPIFRANCE.




www.fontemour.com