19 avril 2012

LA FNAIM DEFEND LES DIAGNOSTIQUEURS ET EMET DES PROPOSITIONS POUR SORTIR DE L’IMPASSE

FNAIMDepuis le 1er novembre 2007, le métier de diagnostiqueur immobilier est encadré.

La réglementation repose sur trois piliers fondamentaux :
- l'exigence d'indépendance et d'impartialité du professionnel par rapport au prescripteur et à toute structure pouvant avoir un quelconque intérêt dans les résultats de ces diagnostics,
- une assurance minimale en responsabilité civile et professionnelle,
- la certification des compétences de ces techniciens.

Obligatoire pour chaque technicien, compétence par compétence et d'une durée maximale de 5 ans, cette certification est un véritable permis de travail précaire. Leur premier cycle se terminant, une grande majorité de professionnels va donc devoir se faire recertifier pour pouvoir continuer à travailler.

Certains d'entre eux arrivent déjà à échéance alors que la réforme du dispositif parue en fin d’année dernière n'est pas encore applicable pour plusieurs raisons qui ne leur incombent absolument pas (certains arrêtés sont même encore en attente de publication).

De plus, cette réforme entraîne un surcoût de près de 10 000 € par technicien.

Mais il existe des solutions pour sortir de l'impasse qui met déjà en péril de nombreuses entreprises, menacées par une baisse du nombre de transactions et une guerre irrationnelle des prix :

- La prorogation de la certification de 9 mois pour tous les techniciens, pour toutes les compétences. Il n'y a pas de raison objective pour que les diagnostiqueurs soient victimes de retards et de blocages liés aux difficultés d'application qui ne sont pas de leur fait, d'autant qu'ils sortent à peine de leur opération de surveillance et que les organismes de certification auront du mal à absorber correctement le pic de demandes s'il n'en est pas ainsi.

- Un retour à une réelle liberté de choix pour le diagnostiqueur de son organisme de certification, en particulier à l'occasion de sa recertification. Réglementairement, c'est au diagnostiqueur de choisir son organisme. Pour autant, les derniers textes publiés vont à l'encontre de ce droit fondamental, en complexifiant les procédures pour l'empêcher de tout mouvement.

- La conversion du contrôle sur ouvrage en supervision pendant le diagnostic lors des opérations de surveillance. Cette alternative plus réaliste est souhaitée par les professionnels comme par les organismes de certification, sans remettre en cause l'intention initiale de ce contrôle alors faisons confiance aux acteurs du terrain !

- Un report du paiement des charges pesant sur ces entreprises pour accompagner financièrement ces entreprises plutôt que de les asphyxier.

Ces mesures sont urgentes et applicables immédiatement.

Elles ont l'avantage de donner du temps au temps, sans mettre en péril le dispositif établi qui doit juste être adapté à la réalité de ce secteur.

A celles-ci, la Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers FNAIM, soutenue par la Fédération, ajoute quelques propositions plus générales :

- La création d'une Commission Nationale de Formation dans le domaine du diagnostic immobilier. Si les diagnostiqueurs sont visés par de nouvelles obligations, les centres de formation échappent complètement à tout type d'encadrement alors que la formation est la pierre angulaire de tout le dispositif. Cette Commission regrouperait en premier lieu des représentants des Pouvoirs Publics selon les diagnostics abordés et des Fédérations, à même d'apporter le point de vue du terrain. Elle aurait pour mission d'instaurer une vraie réflexion sur les niveaux de compétences à partir des missions des diagnostics avant même toute certification, et de mettre en place une formation continue digne de ce nom, véritable oubliée du dispositif. Cet axe avait d'ailleurs été avancé au tout début de l'annonce du plan de fiabilisation du DPE.

- Une meilleure lisibilité des obligations en termes de diagnostics. Nous le constatons sur le terrain, les consommateurs mais aussi certains prescripteurs sont complètement perdus devant la complexité, voire l'incohérence, des obligations de diagnostics, états et constats à réaliser. Le diagnostiqueur se retrouve ainsi en première ligne pour expliquer le dispositif résultant des différentes politiques publiques et en défendre la juste
application, parfois peu homogène.

Ces propositions sont destinées à construire ce métier dans des conditions acceptables pour les professionnels qui exercent une activité noble, avec des missions de santé publique, de sécurité des personnes et autour du développement durable.

Loin de l'image médiatique dont elle est affublée, cette profession travaille honnêtement. Pourtant, elle pourrait irrémédiablement souffrir des mesures qui vont bientôt s'appliquer difficilement sur le terrain. Même en cette période particulière d'élections, il y a urgence à apporter des réponses.

L'heure est grave, et les professionnels ont besoin d'un geste probant de confiance des pouvoirs publics.

LA FNAIM EN BREF
Première organisation syndicale des professionnels de l’immobilier en France, la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) accompagne au quotidien ses adhérents dans l’exercice de leurs 13 métiers, depuis 1946. Elle fédère aujourd’hui 12 000 entreprises qui servent les intérêts du consommateur dans le respect d’un Code d’Éthique et de Déontologie. Force de proposition reconnue et écoutée sur les enjeux de la politique du logement en France, la FNAIM est régulièrement consultée par les pouvoirs publics. Possédant à la fois une expérience professionnelle, juridique et économique, elle participe activement à l’élaboration de textes législatifs et réglementaires.
Son maillage national, organisé autour de Chambres Départementales et Régionales, lui permet également de s’inscrire au cœur de l’action sur le terrain, en différenciant les professionnels FNAIM par leurs compétences et la qualité de services qu’ils offrent aux particuliers.





César

18 avril 2012

Sondage Magnolia Web Assurances : assurance emprunteur Loi Lagarde

Les banques se sont organisées pour contrer la vague des demandes en délégation d’assurance !

60% des futurs acquéreurs ayant émis le souhait de souscrire une délégation d’assurance ont finalement dû souscrire l’assurance de prêt de la banque

Désormais ouvert à la concurrence, le marché de l’assurance de prêt immobilier est en pleine évolution. Chaque futur acquéreur peut ainsi comparer l’offre de sa banque aux autres établissements pour retenir la plus avantageuse. Mais les banques jouent-elles le jeu de l’ouverture à la concurrence ? Les particuliers sont-ils bien informés sur leurs droits ? Et la délégation d’assurance de prêt immobilier séduit-elle le consommateur ou sont-ils encore frileux à faire appel à un autre organisme ? Autant de questions auxquelles a répondu un panel de 1 002 personnes ayant fait une demande d’assurance de prêt auprès de Magnolia Web Assurances sans donner suite et interviewé pour cette étude*.

La délégation d’assurance de prêt immobilier en voie de démocratisation

Ainsi, seul 40% des futurs acquéreurs ayant émis le souhait de souscrire un contrat externe à la banque déclarent avoir bénéficié d’une délégation d’assurance. 60 % d’entre eux ont dû se résigner à souscrire le contrat de la banque.

Le sondage révèle également que 88% des banques informent leurs clients sur la délégation d’assurance, ce qui est une avancée très positive.

L’ouverture du marché à la concurrence est donc bénéfique au client final qui, depuis l’entrée en vigueur de la loi Lagarde du 1er septembre 2010, effectue un choix éclairé entre l’offre de sa banque et les autres établissements et choisit de plus en plus cette dernière option.

Les banques n’hésitent pas à refuser les assurances de prêt offres individuelles… mais faire jouer la concurrence peut porter ses fruits

L’ouverture du marché à la concurrence permet grâce à la délégation d’assurance de prêt immobilier d’effectuer d’importantes économies ! Mais les banques se sont organisées pour contrer les offres individuelles et n’hésitent pas à refuser les délégations d’assurances. Sur ces 60 % de refus de la part des banques, les raisons évoquées sont les suivantes ;
• 53 % car la banque s’est alignée sur les tarifs individuels
• 28 % par manque de temps laissé par la banque et de peur de voir leur condition de taux changée.
• 10 % car la banque a imposée son propre contrat sans raison particulière
• 6 % car si l’emprunteur souscrivait une délégation d’assurance la banque augmentait son tarif
• 3 % car les conditions n’étaient pas identiques (refus rarement motivé par écrit donc difficilement justifiable)

Ainsi, 47% des personnes interrogées se sont vu refuser la délégation d’assurance pour des raisons pas toujours clairement justifiée : l’assurance de leur banque leur a été imposée, la banque augmentait le taux de crédit si l’emprunteur optait pour la délégation, le contrat externe a été refusé car les conditions de l’assurance de prêt n’était pas identiques à celle proposait pas la banque, le stress lié à l’obtention du crédit et d’un taux satisfaisant les ont contraint à ne pas engager des démarches auprès d’un acteur externe.

A noter tout de même que 28% des personnes interrogées déclarent en parallèle avoir craint de ne pas obtenir leur crédit si elles prenaient une assurance extérieure à leur banque et avoir manqué de temps de réflexion, les délais de validité de l’offre de prêt étant limités à moins de quinze jours.

Mais faire jouer la concurrence peut aussi s’avérer très bénéfique. En effet, 53% des emprunteurs interrogés ayant fait jouer la concurrence ont pu bénéficier d’un tarif d’assurance de prêt plus faible que celui initialement proposé par leur banque. Cette dernière s’est donc alignée sur les tarifs individuels.

La délégation est désormais un élément de comparaison essentiel dans la négociation de son crédit immobilier, les banques ont réalisées d’importantes avancées, mais il leur reste une marge de progression importante
1. Justifier par écrit le refus d’un contrat externe
2. Proposer le meilleur tarif dès le départ sans avoir à négocier
3. Ne pas prendre le client en otage pour imposer son contrat (Hausse du taux du crédit, délais, ..)
4. Mieux accepter les délégations externes pour offrir le meilleur rapport qualité prix aux emprunteurs

Certains profils vraiment avantagés par la délégation d’assurance de prêt immobilier

La mutualisation des risques avec le contrat groupe de la banque nivelle le coût et pénalise les catégories présentant un niveau de risque réduit… alors qu’avec la délégation d’assurance, ce coût peut être diminué de moitié !

La délégation d’assurance possède donc des avantages non négligeables et le coût de l’assurance de prêt peut ainsi varier entre 0,10% et 0,40% du coût total du crédit. Réaliser des économies via la délégation d’assurance de prêt immobilier est donc une réalité pour tout le monde, mais c’est encore plus vrai pour certains profils : Les moins de 40 ans en CDI, en bonne santé et non fumeurs, les cadres et les professions sédentaires bénéficient des tarifs les plus intéressants !

Magnolia Web Assurances, c’est une économie moyenne de 11 000 euros sur son assurance de prêt

Magnolia Web Assurances permet très simplement de comparer les tarifs des compagnies spécialisées dans l’assurance de crédit immobilier. En passant par Magnolia Web Assurances, l’économie réalisée sur son assurance de prêt immobilier est 11 000 euros en moyenne. Et plus le montant du prêt est élevé, plus l’économie réalisée est importante.
« La délégation est désormais un élément de comparaison essentiel dans la négociation de son crédit immobilier. Les banques ont réalisé une avancée significative, mais il leur reste encore une marge de progression importante », indique Gérald Loobuyck, Directeur de Magnolia Web Assurances.

LES AVANTAGES DE MAGNOLIA WEB ASSURANCES
• Service 100% gratuit.
• Jusqu’à 11 000 € d’économies réalisées sur l’assurance emprunteur.
• 35 000 assurés, 4 000 nouveaux assurés par an.
• 50 000 demandes d’internautes intéressés par une assurance emprunteur par an.
• 15 compagnies d’assurances spécialisées en assurance de prêt comparées en ligne.
• 15 conseillers «experts» en assurance de crédit disponibles pour répondre à toutes les demandes 6 jours/7.
• 350 prescripteurs se répartissant entre courtiers en crédit immobilier, conseillers en gestion de patrimoine et banques.

* Etude Magnolia Web Assurances réalisée du 5 au 20 mars 2012 auprès de 1002 personnes ayant fait une demande d’assurance de prêt auprès de Magnolia Web Assurances sans donner suite (disponible sur demande).

A propos de Magnolia Web Assurances

Créé en 2003, Magnolia Web Assurances développe une expertise dédiée à l’assurance des emprunteurs Le site est un service gratuit qui permet en un seul formulaire de consulter en ligne les tarifs détaillés de tous les spécialistes de l’assurance de prêt immobilier. Le Groupe Magnolia Web Assurances est le Leader sur ce créneau avec une forte implantation sur Internet via plusieurs sites propriétaires et des partenaires prestigieux tels que April, Alptis, Allianz, Csf, Cardif, MetLife, Générali, Afi Esca, Suravenir, Select Emprunteur, Premium emprunteur, Swisslife, Spheria et Televie. Les experts de Magnolia Web Assurances conseillent les internautes intéressés par une assurance emprunteur en fonction de leur profil et de leur projet immobilier.

Depuis janvier 2011, Magnolia Web Assurances a lancé un département BtoB dédié exclusivement aux professionnels du crédit immobilier, afin de les aider à mieux conseiller leur client et à déléguer s’ils le souhaitent la mise en place des contrats. Un outil d’aide à la vente a été mis en place sur www.simulassur.com.

Pour plus d’informations : www.magnoliawebassurances.com / www.simulassur.com




Dubai


17 avril 2012

24 nouveaux agents immobiliers Maxihome en un mois

Maxihome Premier réseau immobilier multi-activités, Maxihome a implanté 24 nouveaux agents mandataires à travers la France en mars 2012. Ce réseau immobilier qui réalise également de la gestion de patrimoine (assurances, crédits, défiscalisation…) compte déjà plus 200 agents Il en vise 400 dans les deux ans.

Composé d'agents mandataires, Maxihome se positionne comme le premier réseau français multi-activités dans le domaine de l'immobilier. Sa spécificité est en effet de proposer, autour de l'immobilier, toute une gamme de services liés à la gestion du patrimoine (assurances, crédits, produits de défiscalisation) ce qui permet d'accompagner les clients tout au long de leurs projets.

24 nouveaux agents mandataires sont venus renforcer le réseau en mars 2012.

Sept ont entrepris leur activité en Région PACA, berceau de cette enseigne originaire de Martigues : quatre dans les Bouches-du-Rhône (Marseille, La Ciotat, 2 à Pelissanne près de Salon-de-Provence), trois dans le Var (La Seyne-sur-Mer, Draguignan, Pourcieux/Brignoles).

Sept se sont installés en Ile-de-France : trois à Paris (un dans le 8ème, deux dans le 19ème), deux en Seine-et-Marne (Bussy-st-Georges, Mitry-Mory) et deux dans le Val-de-Marne (Sucy-en-Brie, Villeneuve St-Georges).

Trois se sont implantés en Rhône-Alpes : un dans l'Ain (Gorrevod, près de Pont-de-Vaux) et deux dans l'Isère (Voiron, St-Laurent-du-Pont).

Le réseau a aussi implanté de nouveaux agents en Aquitaine, dans les Pyrénées-Atlantiques (Ahetze près de St-Jean-de-Luz); dans la région Centre, en Indre-et-Loire (Tours); en Haute-Normandie, dans la Seine-Maritime (Bihorel, près de Rouen); en Languedoc-Roussillon, dans le Gard (Parignargues, près de Nîmes); en Lorraine, dans la Meurthe-et-Moselle (Bouxières-aux-Dames, près de Nancy); en Midi-Pyrénées, dans la Haute-Garonne (Toulouse) et en Poitou-Charentes, dans le département de la Vienne (Lusignan, près de Poitiers)

OBJECTIF : 400 AGENTS DANS LES DEUX ANS

Créé en 2009 par Christophe Celdran, Maxihome fédère des agents mandataires en immobilier et en services financiers. Scindée en quatre pôles complémentaires (Maxihome Immobilier, Maxihome Assurance, Maxihome Crédit, Maxihome Défiscalisation) l'enseigne est présente dans toute la France et propose, via ses agents, de la vente d'immobilier neuf, ancien et professionnel, de la défiscalisation, du financement et des produits d’assurance.

L'objectif du réseau étant de grandir de façon stable, solide et durable, Maxihome privilégie un développement qualitatif avec des agents bénéficiant de zones d'exclusivité territoriale. La logistique du réseau (call-center pour la prise de rendez-vous, outil de gestion de clientèle développé interne, sites spécifiques pour les mandataires, multidiffusion…) permet d'optimiser le travail sur le terrain.

Maxihome, qui compte 200 agents mandataires à ce jour, vise les 400 dans les deux ans.

www.maxihome.net




Faux César


11 avril 2012

Vers la destruction du parc locatif privé ?

UNPI L’UNPI a pris connaissance avec stupeur des propositions figurant en pages 10 et 11 du programme de Nicolas SARKOZY.
Il s’agit de la suppression de la déductibilité des « gros » travaux des revenus fonciers.


Traitée comme une vulgaire niche fiscale, cette déductibilité ne subsisterait que pour les travaux d’accessibilité aux personnes handicapées et pour les travaux de désamiantage.

L’UNPI relève tout d’abord l’imprécision des termes employés, la notion de gros travaux n’existant pas dans le droit commun des revenus fonciers.
S’agit-il des travaux d’amélioration (actuellement déductibles), d’agrandissement (non déductibles), ou de tous les travaux s’ils sont importants quantitativement ?

Par ailleurs, et contrairement à ce qui est annoncé, il n’y a pas de lien direct entre travaux et montant des loyers, la plupart des travaux exécutés permettant seulement de maintenir les logements dans le niveau des loyers de marché.

Chacun imagine les conséquences catastrophiques d’une telle mesure si elle était adoptée, en termes d’emploi, de qualité de l’habitat, de baisse des impôts encaissés etc.

Par la voix de son président, Jean PERRIN, l’UNPI rappelle que cette mesure nécessite une loi, et ne peut donc être adoptée avant les élections.

Chaque électeur se prononcera en connaissance de cause des différents programmes des candidats à l’élection présidentielle, pour ne pas nourrir à nouveau des regrets. Il est clair que cette mesure, après la réforme des plus-values, la hausse des prélèvements sociaux, de la TVA etc… signerait irrémédiablement la fin de l’investissement privé dans le parc locatif.


Recettes originales


06 avril 2012

Immobilier ancien : le marché à l’épreuve du programme des candidats à l’élection présidentielle

FNAIM L’ampleur de la contraction de la production de crédits nouveaux à l’habitat observée par la Banque de France, -49% entre février 2011 et février 2012, est sans appel : la chute de l’activité des marchés immobiliers anticipée pour cette année est désormais amorcée.

La brutalité de cette chute du crédit, qui ne peut pas trouver son origine dans un effondrement des prix alors que les conditions d’accès au crédit demeurent favorables, confirme le cri d’alarme poussé par les professionnels en décembre dernier : le marché subira en 2012 le renforcement de la fiscalité immobilière et l’abandon du PTZ+ dans l’ancien.

Du côté des transactions dans l’ancien réalisées par les adhérents de la FNAIM (12 000 agences), le spectre d’un effondrement des prix est toujours écarté. D’après les premières tendances révélées par l’Observatoire des Marchés de l’ancien, qui sera publié le 11 avril prochain, on assiste tout au plus, à un léger recul des prix : de l’ordre de -1.0% en moyenne nationale au 1er trimestre 2012 par rapport au quatrième trimestre 2011.

Dans ce contexte, les perspectives de rebond de l’activité ne pourront être anticipées qu’à l’échéance des élections présidentielles. Nous connaîtrons désormais dans un mois les coups de pouce nécessaires qui seront donnés à l’investissement locatif privé et à l’accession à la propriété…

La FNAIM présentera, à l’occasion de sa conférence de presse du 11 avril à 11h au Palais Brongniart à Paris, l’intégralité de son observatoire actualisé au 1er trimestre 2012, et décryptera le marché immobilier au regard du programme des candidats à l’élection présidentielle.

LA FNAIM EN BREF
Première organisation syndicale des professionnels de l’immobilier en France, la Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) accompagne au quotidien ses adhérents dans l’exercice de leurs 13 métiers, depuis 1946. Elle fédère aujourd’hui 12 000 entreprises qui servent les intérêts du consommateur dans le respect d’un Code d’Éthique et de Déontologie. Force de proposition reconnue et écoutée sur les enjeux de la politique du logement en France, la FNAIM est régulièrement consultée par les pouvoirs publics. Possédant à la fois une expérience professionnelle, juridique et économique, elle participe activement à l’élaboration de textes législatifs et réglementaires. Son maillage national, organisé autour de Chambres Départementales et Régionales, lui permet également de s’inscrire au cœur de l’action sur le terrain, en différenciant les professionnels FNAIM par leurs compétences et la qualité de services qu’ils offrent aux particuliers.




Vêtements de travail


Suite à la parution des indicateurs de marché du 1er trimestre 2012 par Immostat-IPD, les directeurs de CBRE réagissent

CB Richard Ellis Marc-Henri Bladier, Directeur Général (Agency) commente au sujet du marché des bureaux franciliens :

« Avec 514 000 m² au 1er trimestre 2012, la demande placée de bureaux en Île-de-France enregistre une baisse de -18 % par rapport à la même période en 2011. Face à un climat économique difficile qui pouvait présager d’un décrochage des volumes de transactions, la demande placée est restée dans la lignée du dernier trimestre 2011, maintenue par la résilience du marché des petites et moyennes surfaces et la concrétisation de quelques grandes opérations clés-en-main. Si la 1ère Couronne et la Boucle Sud en tête tirent leur épingle du jeu, l’activité a connu un ralentissement certain dans Paris, le restockage de la demande ayant posé problème fin 2011. La demande nouvellement exprimée a globalement repris sur l’ensemble des secteurs franciliens en ce début d’année mais les négociations restent encore très longues et fragiles.

Le stock d’offre est quasi stable au 1er avril 2012 avec un peu moins de 3,6 millions de m² immédiatement disponibles, soit 6,5 % de vacance. Le marché reste équilibré entre l’afflux d’offres et la consommation des surfaces. Les lancements « en blanc » demeurent encore rares en raison des difficultés des promoteurs à trouver des financements et des incertitudes qui règnent sur la capacité du marché à écouler le stock déjà existant.

Face au manque croissant d’immeubles de qualité dans le QCA, le loyer « prime » facial parisien est orienté à la hausse. Le reste du marché apparaît plus hétérogène. Les loyers sont stables dans Paris alors que la baisse des valeurs se confirme en périphérie, notamment sur des localisations où l’offre est importante. Certains propriétaires ont revu les loyers de présentation à la baisse pour tenter de rencontrer une demande d’utilisateurs toujours motivés par la recherche d’économies.

Malgré cet ajustement des valeurs, les avantages commerciaux demeurent conséquents, compris en moyenne entre 1,5 et 2 mois de franchise par année d’engagement et parfois au-delà dans certaines localisations où plusieurs immeubles sont en concurrence. »

Antoine Derville, Président (Capital Markets) a déclaré :

« Environ 1,7 milliard d’euros ont été engagés en immobilier d’entreprise banalisé au 1er trimestre 2012 en France (dont près d’1,4 milliard en Ile-de-France d’après Immostat-IPD). Le marché, au point mort en janvier après il est vrai un 4ème trimestre 2011 exceptionnel, a repris un rythme d’activité plus soutenu en février et mars.

Ces résultats trimestriels, inférieurs de près de – 9 % à ceux de l’année passée, sont malgré tout plutôt rassurants. Le contexte économique plus difficile que l’an dernier ainsi que les prochaines échéances électorales n’ont pas grippé le marché de l’investissement. Les investisseurs restent toujours à la recherche de produits sécurisés. Un volume significatif d’engagements est d’ailleurs sous promesse, représentant un acquis de taille pour la suite de l’année. De nombreux projets de cession sont également en cours, laissant prévoir un second semestre très actif. »

A propos de CBRE

CBRE Group, Inc. (NYSE : CBG) est une société Fortune 500 (liste des 500 plus grandes entreprises américaines) et S&P 500 (indice boursier des 500 plus grandes entreprises américaines) dont le siège est situé à Los Angeles. Elle est la plus grande société de services immobiliers au monde (en termes de chiffre d’affaires 2008). Le groupe compte près de 30 000 employés répartis sur plus de 300 bureaux internationaux (hors filiales) et propose ses services aux propriétaires, investisseurs et utilisateurs du monde entier. CBRE offre des services de conseil stratégique et d’exécution en vente et leasing, immobilier corporate, gestion de patrimoine, de projets et d’installations, crédit hypothécaire, expertise, assistance à maîtrise d’ouvrage, gestion d’investissement, recherche et consulting. CBRE est la seule société de services immobiliers commerciaux à figurer dans la liste des 50 meilleures entreprises de sa catégorie publiée par BusinessWeek. L’entreprise figure également dans la liste publiée par Fortune des 100 entreprises dont la croissance est la plus rapide.




Running


04 avril 2012

Marché français de l’immobilier d’entreprise : Un premier trimestre atone, avant un regain probable ces prochains mois

Cushman & Wakefield Les chiffres du 1er trimestre 2012 montrent un net ralentissement du marché français de l'immobilier d'entreprise. « Totalisant 1,2 milliard d'euros, les montants investis en France au 1er trimestre 2012 ont chuté de 52 % par rapport à la même période l'an passé et de 82 % par rapport au trimestre précédent. La demande placée de bureaux en Ile-de-France s'établit à 452 294 m² au 1er trimestre 2012, un volume inférieur de 8 % à celui enregistré à la même période en 2011 et de 7 % à la moyenne de la demande placée au cours d'un 1er trimestre depuis dix ans » annonce Olivier Gérard, Président de Cushman & Wakefield France. Ce fléchissement, qui se traduit notamment par un nombre limité de grandes transactions, n'est guère surprenant. « Le trimestre écoulé n'a pas levé toutes les incertitudes affectant le marché de la dette tandis que la visibilité de certains utilisateurs reste pénalisée par l'approche des élections et la dégradation du marché de l'emploi. En outre, contrairement à la fin de 2011, le marché français de l'immobilier d'entreprise n'a pas bénéficié en ce début d'année de facteurs dopants et de très grandes transactions » poursuit Olivier Gérard.

MARCHE FRANÇAIS DE L'INVESTISSEMENT

Evolution des montants investis : 1,2 milliard d'euros ont été investis en France au 1er trimestre 2012, soit une baisse de 52 % par rapport à la même période en 2011 (2,5 milliards d'euros) et la plus mauvaise performance enregistrée depuis le 1er trimestre 2009. L'activité apparaît de fait très modeste après un excellent 4ème trimestre 2011 (6,6 milliards d'euros), au cours duquel l'activité avait été portée par l'abrogation d'avantages fiscaux. Peu de grandes transactions ont été conclues ce trimestre. Ainsi, sur les 86 transactions enregistrées depuis le début de 2012, chiffre légèrement inférieur à celui du 1er trimestre 2011, seules trois opérations sont supérieures à 100 millions d'euros. Aucune ne dépasse 200 millions d'euros alors qu'au 1er trimestre 2011 la vente d'Europe Avenue à Bois-Colombes avait représenté 450 millions d'euros. Le mauvais démarrage de l'année 2012 doit toutefois être relativisé car un nombre important de grandes transactions sont actuellement sous promesse, laissant présager une hausse sensible des montants investis dès le 2ème trimestre.

Montants investis par classe d'actifs : sans surprise, les bureaux demeurent toujours la classe d'actifs la plus prisée, totalisant 76 % des volumes investis sur ce 1er trimestre 2012, part quasi identique à celle enregistrée sur l'ensemble de 2011. Comptant pour 45 % de la totalité des montants investis en bureaux, trois transactions sont supérieures à 100 millions d'euros : l'acquisition par la CNP d'Axe France à Paris 13ème pour 166 millions d'euros, celle de NVH à Neuilly sur-Seine par Foncière Massena pour 140 millions d'euros et la vente de l'ancien siège de Michelin, à Paris 7ème, à Covéa pour 110 millions d'euros. Avec à peine 200 millions d'euros investis, les commerces affichent une baisse de 66 % par rapport au 1er trimestre 2011 même si la proportion dans le total des montants engagés en France reste stable, s'établissant à 16 % contre 20 % sur l'ensemble de 2011. Quant aux actifs industriels, ils représentent 8 % du total des montants investis en France contre 5 % sur l'ensemble de 2011.

Montants investis par secteur géographique : avec 850 millions d'euros, l'Ile-de-France concentre 71 % des montants engagés dans l'Hexagone au 1er trimestre 2012 contre 29 % en province.

Acteurs : les Français concentrent 89 % des montants engagés, principalement représentés par les compagnies d'assurances, les mutuelles et les SCPI. Leur part devrait cependant nettement diminuer dans les prochains mois en raison de grandes transactions actuellement en cours de concrétisation impliquant des investisseurs étrangers. Le marché français de l'investissement devrait par ailleurs être animé par les arbitrages de certains investisseurs allemands, à l'instar de Kanam, et par la poursuite des politiques de cession des foncières.

Evolution des taux de rendement prime : l'appétit pour des actifs immobiliers sécurisés a maintenu les taux de rendement prime à des niveaux proches de leur point bas. A ce jour, le taux de rendement prime reste inférieur à 5 % pour les meilleurs immeubles de bureaux du quartier central des affaires parisien comme pour les rues commerçantes. Les rendements en logistique se situent quant à eux autour des 7-7,25 % sur le segment prime. Le niveau des prix des meilleurs actifs incite par ailleurs certains investisseurs à élargir leurs critères au-delà du segment core et à considérer les opportunités que constituent certains actifs de marchés secondaires.

MARCHE LOCATIF DES BUREAUX D'ILE-DE-FRANCE

Le fléchissement du marché des bureaux d'Ile-de-France depuis le début de 2012 confirme les prévisions établies en fin d'année passée. « Les incertitudes du climat économique et politique ont sans nul doute pesé sur le volume de la demande placée au 1er trimestre 2012. Ainsi, une conjoncture morose et l'approche des élections présidentielles ont favorisé l'inertie de certains utilisateurs et limité le nombre de transactions » explique Ludovic Delaisse, Directeur du département Bureaux et du pôle Développement de Cushman & Wakefield France.

Evolution du volume de la demande placée : 452 294 m² de bureaux ont été loués ou vendus aux utilisateurs au 1er trimestre 2012, soit une baisse de 8 % par rapport à la même période en 2011. En dépit d'un nombre équivalent de transactions, les mouvements supérieurs à 4 000 m² comptent pour 47 % de la demande placée totale contre 37 % à la même période l'an dernier, hausse liée au moindre dynamisme du segment des petites et moyennes surfaces. Quant aux immeubles neufs/restructurés, ils constituent 55 % de la demande placée totale supérieure à 4 000 m² depuis le début de 2012 contre 32 % au 1er trimestre 2011. Cette évolution tient pour partie à l'augmentation du nombre d'opérations clés-en-main, reflet des stratégies d'utilisateurs se positionnant plus en amont pour remédier à la rareté d'offres répondant à leurs critères d'implantation.

Répartition de la demande placée selon le secteur géographique : l'ouest de l'agglomération continue de concentrer la majeure partie de l'activité en Ile-de-France. Sa domination est toutefois moins marquée que l'an passé du fait, principalement, de la forte baisse de la demande placée dans Paris intra-muros (- 32 %). Seuls 145 121 m² y ont été loués ou vendus aux utilisateurs, soit 32 % du volume total de la demande placée en Ile-de-France contre 43 % au 1er trimestre 2011. Cette contre-performance traduit le recul de la commercialisation de petites et moyennes surfaces, moteur traditionnel du marché parisien, ainsi que l'atonie de certains de ses utilisateurs « historiques », à l'instar de l'administration ou de la banque-assurance. D'autres secteurs tertiaires se sont en revanche distingués comme le Sud Ouest qui, comme en 2011, a tiré parti d'une offre de qualité abondante et de coûts d'occupation moins élevés que dans les marchés les plus établis d'Ile-de-France. Ainsi, ce secteur affiche une hausse de 110 % de la demande placée sur un an et quelques-unes des transactions les plus significatives du 1er trimestre 2012 (Safran sur 16 200 m² dans Equilis à Issy-les-Moulineaux, Canal + sur 10 400 m² dans Arcs de Seine à Boulogne-Billancourt).

Répartition de la demande placée selon le secteur d'activité : la répartition de la demande placée par secteur d'activité apparaît bien moins équilibrée que l'an passé à la même époque. Ainsi, au 1er trimestre 2011, aucun secteur ne représentait plus d'un quart de la demande placée totale supérieure à 4 000 m² quand les grandes entreprises de l'industrie-distribution en constituent à elles seules 52 % au 1er trimestre 2012. Plusieurs utilisateurs de ce secteur ont accéléré la rationalisation de leur outil immobilier dans des zones plus ou moins éloignées du cœur de l'agglomération, à l'instar de l'opération d'extension de RTE à La Défense (10 300 m² dans Cœur Défense) ou de Système U à Rungis (15 100 m² dans le Montréal) qu'une stratégie immobilière plus globale mène par ailleurs à réorganiser son parc logistique. Le secteur de l'administration, qui représente pourtant en moyenne près de 20 % de la demande placée totale supérieure à 4 000 m² d'Ile-de-France chaque année depuis dix ans, ne s'est en revanche guère manifesté, confirmant l'impact des échéances électorales sur son activité immobilière.

Evolution de l'offre disponible à six mois : avec 3 643 213 m² disponibles à la fin du 1er trimestre 2012, l'offre de bureaux enregistre une baisse de 11 % par rapport à la même période en 2011 et de 2 % par rapport au trimestre précédent. La baisse est commune à la plupart des secteurs tertiaires d'Ile-de-France et à tous les types de qualité d'immeubles. Reflétant les bons niveaux de commercialisation enregistrés en 2011 ainsi que le nombre peu important de lancements en blanc, cette tendance à la baisse devrait se poursuivre dans les prochains mois. Ainsi, moins du tiers des 460 000 m² de bureaux actuellement en chantier et qui seront livrés en 2012 sont actuellement disponibles. Pour autant, le taux de vacance à moins de six mois d'Ile-de-France, qui s'établit désormais à 6,98 %, ne devrait pas diminuer de façon significative du fait de la poursuite des libérations des surfaces de seconde-main et du ralentissement actuel de l'activité locative.

Evolution du loyer prime : le loyer prime d'Ile-de-France s'établit désormais à 818 €/m²/an contre 838 €/m²/an au trimestre précédent, soit une baisse de 2 % liée au faible nombre de transactions prime dans les secteurs les plus prestigieux de la capitale. L'assèchement de l'offre de qualité dans le QCA et dans le 7ème arrondissement pose du reste la question du maintien des valeurs prime à des niveaux aussi élevés. Dans les autres secteurs géographiques d'Ile-de-France, l'évolution des valeurs locatives reste contrastée, dépendant de l'équilibre entre le volume de l'offre de qualité et le niveau de la demande des utilisateurs. Cet équilibre, ainsi que la durée d'écoulement des immeubles, conditionnent également l'ampleur des mesures d'accompagnement concédées par les bailleurs, ces dernières demeurant quoi qu'il en soit un élément clé du marché.

PERSPECTIVES DU MARCHE FRANÇAIS

Les trois premiers mois de l'année 2012 ont confirmé le ralentissement du marché français de l'immobilier d'entreprise. « Si les craintes concernant l'endettement de certains pays européens et les tensions géopolitiques mondiales n'incitent guère à l'optimisme, plusieurs éléments montrent toutefois que l'activité pourrait s'accélérer dans les prochains mois, notamment à partir du second semestre. Ainsi, l'économie européenne pourrait profiter de la reprise, certes fragile, constatée aux Etats-Unis, et des mesures récemment adoptées par la BCE pour contenir le risque d'une explosion de la zone euro. Après avoir échappé à la récession qui lui était promise, la France devrait également bénéficier du rebond de l'économie et de la fin de la période électorale, qui, depuis quelques mois, ajoutait à l'incertitude ambiante » explique Olivier Gérard. L'horizon devrait donc se dégager, au moins partiellement, redonnant un peu de visibilité aux acteurs du marché français et contribuant à l'accroissement du nombre de grandes transactions. Répondant à la nécessité de réduire leurs coûts immobiliers, plusieurs entreprises mèneront notamment à leur terme d'importants projets de regroupement, ce qui limitera la baisse de la demande placée par rapport à l'an passé. « Le marché de l'investissement devrait, lui, davantage souffrir de la comparaison avec 2011. Toujours dominé par l'aversion au risque de ses acteurs, il continuera de pâtir des divergences de vues entre vendeurs et acquéreurs et des incertitudes persistantes du marché des capitaux sur les actifs secondaires » poursuit Olivier Gérard. L'ampleur et la nature des transactions actuellement sous promesse permettent cependant d'anticiper une correction somme toute limitée du marché français en 2012. Ce dernier bénéficiera notamment de la fermeture de certains fonds contraints d'arbitrer leur patrimoine, constituant autant de nouvelles opportunités pour les investisseurs internationaux appréciant la lisibilité et la stabilité des meilleurs actifs de l'Hexagone.

A propos de Cushman & Wakefield

Fondé en 1917, Cushman & Wakefield est le premier groupe privé mondial en immobilier d'entreprise. Cushman & Wakefield occupe une position prédominante sur la plupart des marchés immobiliers dans le monde, ainsi que le démontrent ses nombreuses implications dans des missions et transactions immobilières de haute portée. Avec 243 bureaux répartis dans 60 pays et plus de 14 000 collaborateurs, Cushman & Wakefield conseille ses clients, tant utilisateurs que propriétaires ou investisseurs, et leur offre une gamme complète de services intégrée à l'échelle mondiale, et ce pour tout type de biens (bureaux, commerces, investissements, industriels et logistiques) : transaction locative, investissement, service financier, audit et gestion de projet, gestion d'actifs immobiliers, expertise. Leader incontesté de l'immobilier commercial, notre société publie de nombreuses études auxquelles vous pouvez accéder grâce au Knowledge Center sur notre site internet. www.cushmanwakefield.fr




Maisons de caractère


03 avril 2012

100 % des banques baissent leurs taux de crédit immobilier en avril sur 20 ans et moins

Meilleurtaux - Courtier en prêt immobilier La baisse des taux de crédit immobilier se poursuit en avril pour l'ensemble des banques pour les crédits inférieurs à 20 ans*, alors que certaines remontent leurs taux sur les durées longues. A 4,12 % en moyenne sur 20 ans, les taux sont actuellement très favorables et pourraient rester ainsi orientés dans les mois à venir. Certains emprunteurs pourraient même avoir intérêt à renégocier leur emprunt, notamment ceux qui ont souscrit un crédit en 2008.

100 % des banques baissent leurs taux sur les durées inférieures à 20 ans

A ce jour, la totalité des grilles de taux reçues pour avril affichent des baisses sur les durées de 20 ans ou moins, de 0,14 point en moyenne et jusqu'à 0,30 point pour certaines. En revanche, on note quelques hausses de 0,15 à 0,20 point pour les crédits sur 25 et 30 ans, ces établissements cherchant à privilégier les durées les plus courtes. Même si les taux moyens reculent sur toutes les durées, l'écart se creuse entre les taux sur 20 et 25 ans (0,26 point en avril contre 0,17 point en janvier).

« Les banques ont des ambitions de conquête et ont la possibilité de mener cette politique de taux offensive tout en conservant des marges convenables. Certaines cherchent même actuellement à gagner des parts de marché sur le crédit immobilier et offrent ainsi des taux très avantageux avec des possibilités de négociation pour les dossiers de qualité » explique Hervé Hatt, directeur général de meilleurtaux.com.

Renégocier son crédit, c'est peut-être le moment...

Compte tenu de la baisse des taux de crédit immobilier, il pourrait être intéressant pour certains emprunteurs de renégocier leur crédit immobilier souscrit à taux révisable ou durant l'année 2008 lorsque les taux atteignaient plus de 5 % sur 20 ans. « On considère que renégocier son crédit est intéressant lorsque l'écart de taux est supérieur à 0,80 ou 1 point, et ce en raison des frais engendrés par cette opération (indemnités de remboursement anticipé, frais de dossier). Des emprunteurs ayant souscrit des crédits à plus de 4,70 % ou à taux révisables peuvent, avec un bon dossier, obtenir actuellement des taux fixes compris entre 3,80 % et 4,10 % sur 20 ans... Et s'ils peuvent diminuer la durée du crédit en remboursant la même mensualité, l'économie potentielle est plus importante » explique Sandrine Allonier, responsable des études économiques de meilleurtaux.com.

*sur la base des grilles reçues au 3 avril

À propos de Meilleurtaux - www.meilleurtaux.com

Depuis sa création en 1999, Meilleurtaux conseille les particuliers à la recherche d'un crédit immobilier. Il les met en relation avec les établissements bancaires susceptibles de leur accorder la meilleure solution de financement (taux du crédit, assurance emprunteur, etc.), compte tenu de leur profil et de leur projet. L'offre de Meilleurtaux s'est étendue aux autres crédits et à l'assurance. Les services sont accessibles à partir du site Internet www.meilleurtaux.com, via les plates-formes téléphoniques, ou auprès de l'une des 160 agences à Paris et en région.




Recettes originales


02 avril 2012

Qualitel créé un fonds de dotation en faveur du logement

groupe QUALITEL QUALITEL, Association pour la qualité du logement, annonce la création d’un fonds de dotation.

Ce fonds vise à soutenir des projets à caractère social ou scientifique en faveur du logement et des personnes défavorisées et peut bénéficier tant aux organismes à but non lucratif qu’aux projets de recherche fondamentale. L’Association lancera un appel à projets.

Le fonds de dotation QUALITEL est géré par un conseil d’administration dont les membres sont issus du Conseil d’Administration de QUALITEL. Il est présidé par Chantal JANNET, représentant la Fédération Nationale Familles Rurales auprès de QUALITEL.

Ce fonds de dotation est constitué pour une durée illimitée et dispose de 150 000 € pour l’année 2012.

Le fonds de dotation QUALITEL lancera un appel à projets pour soutenir toutes missions d’intérêt général à caractère social ou scientifique, et notamment :

* des projets provenant d’organismes sans but lucratif œuvrant pour le logement des plus défavorisés ;
* des projets provenant d’organismes sans but lucratif œuvrant pour l’éducation et la formation au bon usage du logement des populations défavorisées ;
* des projets de recherche fondamentale dans le cadre de la prévention de l’hygiène, de la santé publique et de la défense de l’environnement naturel, dans un ou plusieurs des domaines suivants: lutte contre les pollutions et nuisances, prévention des risques naturels et technologiques, préservation des milieux et des équilibres naturels, amélioration du cadre de vie en milieu urbain ou rural.

A propos de Qualitel

Depuis 1974, l’Association QUALITEL est un organisme indépendant à but non lucratif ayant pour objectif de promouvoir la qualité de l’habitat en France. Son conseil d’administration fédère les représentants des principaux acteurs de la construction, les utilisateurs de logements et les consommateurs, les organismes intervenant dans la qualité de la construction ainsi que les pouvoirs publics.
Sa filiale CERQUAL a en charge l’activité des logements neufs et propose les certifications Qualitel (confort et économie de charges), Habitat & Environnement (confort et respect de l’environnement) et NF Logement (qualité technique et services associés).
Sa filiale CERQUAL PATRIMOINE quant à elle, a en charge l’activité de certification des logements existants et propose aux maîtres d’ouvrage d’évaluer l’état de leur patrimoine avec le Bilan Patrimoine Habitat (BPH) mais aussi de valoriser leurs travaux de réhabilitation avec les certifications Patrimoine Habitat et Patrimoine Habitat & Environnement.
Plus de 100 000 logements ont sollicité une certification en 2008. Près de 1000 maîtres d’ouvrage s’y sont engagés, dont Bouygues Immobilier, l’Immobilière 3F, Vinci, Paris Habitat,….
Une trentaine de collectivités territoriales et d’aménageurs sont également prescripteurs de la certification.
Pour plus d’informations : www.QUALITEL.org ; www.bienvivrechezmoi.com




IFTS