27 mai 2011

Courtier en prêt immobilier: quelles perspectives ?

prêt immobilier Selon une étude d’Arcturus Group, cabinet d’étude de marché, les emprunteurs français sont de plus en plus confiants à l’idée de passer par un courtier en prêt immobilier. Pour accentuer encore cette tendance, comme dans tant d’autres pays européens, une meilleure réglementation du métier de courtier renforcerait le climat de confiance entre les professionnels du crédit immobilier et les futurs acquéreurs.

Les courtiers français inspirent de plus en plus confiance

Plus d'un crédit immobilier sur cinq est mis en place en France chaque année grâce à l'intermédiaire d'un courtier en prêt immobilier. Cette activité en progression constante depuis 10 ans a bénéficié du développement de l'internet et d'une concurrence féroce entre les établissements bancaires pour capter de nouveaux clients via le prêt immobilier.
Les particuliers sont de mieux en mieux informés sur ce que les nouvelles technologies peuvent leur apporter, notamment les comparateurs de crédit immobilier qui fournissent des informations complètes et des outils de simulation pour préparer leurs projets. Les emprunteurs font donc de plus en plus naturellement appel à un courtier en crédit qui peut les conseiller en toute objectivité et comparer un grand nombre d’offres bancaires.

Afin d'accompagner le développement de cette activité, une nouvelle réglementation de la profession est en cours de négociation. Elle aurait un effet bénéfique sur le taux de pénétration des courtiers sur le marché du prêt immobilier, comme cela s’est déjà produit dans les autres pays d’Europe et d’Amérique du Nord où les consommateurs consultent bien davantage les courtiers en crédit immobilier.

C’est pourquoi des associations telles que l’AFIB (Association Française des Intermédiaires Bancaires) ou l’APIC (Association Professionnelle des Intermédiaires en Crédit) militent pour un meilleur encadrement de la profession. Le courtage français peut donc espérer d’importantes marges de progression.

La réglementation du métier de courtier instaure un climat de confiance au sein des pays européens

Depuis 8 ans, les sociétés de courtage britanniques sont soumises à une réglementation rigoureuse qui repose sur deux éléments essentiels : les conditions d’accès à la profession et la protection du consommateur. En effet, pour devenir courtier immobilier en Grande Bretagne, il faut obtenir une immatriculation certifiant les compétences et connaissances nécessaires. Les professionnels doivent être en mesure de renseigner le consommateur sur tous les aspects des prêts immobiliers.
La réglementation britannique concernant le courtage, qui est probablement la plus stricte d’Europe, a pourtant instauré un climat de confiance entre les emprunteurs et les courtiers. Alors qu’en 2000 les courtiers produisaient déjà 35% des prêts immobiliers, aujourd’hui ils en sont à plus de 60%.

En Espagne, en Italie et aux Pays-Bas, où les marchés sont également sévèrement réglementés, le taux de pénétration des courtiers de leur marché local s’élève à plus de 50%.

Les pays moins réglementés ont des parts de marché plus faibles

Comme en France, le courtage en Allemagne et en Belgique n’est pratiquement pas réglementé. Les emprunteurs, qui semblent se méfier de ce système, sont moins nombreux à solliciter les services d’un courtier en prêt immobilier. Ainsi les parts de marché de ces deux pays varient entre 20 et 26%.
Le gouvernement allemand semble toutefois vouloir inverser cette tendance puisqu’il a annoncé qu’il mettrait en place de nouvelles réglementations visant à assurer une protection accrue du consommateur.

Vendredi 27 Mai 2011
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